Catherine Guigon

automne 1872 , la troisième république a deux ans. un notable fortuné, Alexandre Felix legentil , c'est convaincu que les malheurs de la France, et que la chute du second empire, vient en châtiment de l, impiété générale. aidé par un jésuite, le père ramiere . il conçu le projet pour faire amende honorable pour nous péchés et faire cesser les malheurs de la France, de contribuer à l,

érection dans la capitale, d'une église consacrée au sacré Coeur de Jésus. l, idée va faire son chemin si bien que l

archevêque de paris, Hippolyte Guibert.

alors qu'il remontait la rue lepic a Montmartre s, écria.

- c'est ici! c'est ici que le sacré Coeur doit régner.

mais l, édification de la basilique va faire gronder le petit peuple de la butte.

un roman chatoyant qui met en scène d,

inoubliables personnages pittoresques.

comme la belle Julie, la serveuse du franc

buveur, le docteur Clemenceau, ou valentin le désossé.

une histoire instructive, et attachante, et passionnante.😎

Comme son titre l'indique, ce documentaire nous entraine à la découverte des pôles par le biais de magnifiques photographies dont certaines sont mises en valeur par des volets, soit pour donner des détails supplémentaires, soit pour réserver une jolie surprise. Tout y est abordé : les plus grands explorateurs ; la description de ces univers extrêmes ; leurs faunes et, plus étonnamment, leurs flores ; leurs peuples et leurs modes de vie, leurs croyances et leurs fêtes. Pour finir, il nous dit l’intérêt que la science leur porte et malheureusement l'impact du réchauffement climatique mettant le pôle nord à la dérive.

Mon avis : Et si, pour une fois, je vous invitais à un voyage époustouflant, à la découverte des pôles. Oh ! je sais, vous allez dire : "Trop peu pour moi, tout ce froid, tout ce blanc..." ! alors, sans bouger de chez vous, je vous incite vraiment à vous procurer le documentaire que je vous présente aujourd'hui. Dès la première de couverture, on se trouve sous le charme de cet ouvrage magnifique : le givre sur lequel se dessine le globe terrestre par transparence, nous dévoilant un iceberg devant lequel passe un voilier impressionnant. Déjà, on ne peut plus y échapper, il faut absolument qu'on pénètre à l'intérieur. Là on se trouve devant des photographies de toute beauté, agrémentées parfois de volets, ce dont les enfants sont particulièrement friands ; quelques dessins aussi, parfaitement intégrés, tant ils ressemblent eux-même à des clichés. Les zones de texte sont bien dispatchées : des paragraphes courts, simples à comprendre tout en étant bien documentés. Vous l'aurez compris, c'est un indéniable coup de cœur pour moi. Mais il est vrai que j'aime le bleu, et quand je le vois jaillir de toutes ces immensités blanches, je me sens toute petite...

Public : à partir de sept - huit ans mais, vraiment, sans autre limite d'âge.

Si vous voulez vous rendre sur le site du photographe, Francis Latreille, ce que je ne peux que vivement vous conseiller, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.francislatreille.com/

Ce livre est une petite perle ! alors merci l'opération masse critique de me l'avoir envoyé ! J'avais choisi ce livre par curiosité, et c'est en effet la curiosité qui est récompensée dans ce livre. Il vous donne pleine de petite histoire dans l'Histoire que tout le monde connais et certaine anecdotes sont juste généralissime ! j'ai déguster ce livre du début à la fin, même si j'ai quelques histoires préférés tel que e moulin à café ou l'armoire à bébé, toutes sont intéressantes à lire. Bref un beau coup de cœur pour ce livre, si vous êtes intéressé par l'histoire, mais aussi par l'art je ne peut que vous le conseillé.

Très bel ouvrage datant de 2008 racontant le Pôle sud aux enfants

Tous les thèmes sont abordés : exploration animaux sciences climats nature écologie géologie tourisme.

Tout est d'actualité

Livre à transmettre dans toutes les mains et pas seulement les enfants.

Une mine d'informations.

Liane de Pougy, Emilienne d'Alençon, Cléo de Mérode, la Belle Otéro... A eux seuls, ces noms évoquent tout une époque à la fois sulfureuse et désuède.

A l'image de ces cocottes, ce livre a été pensé avec soin. Sa couverture en particulier qui rappelle les étoffes soyeuses de ces dames du (demi-) monde. La profusion des illustrations et des photos redonnent une réalité bien présente à ce passé qu'on pourrait croire presque oublié. Enfin, plus qu'un très beau livre, c'est une véritable histoire qui nous est racontée ici.

Un magnnifique ouvrage à découvrir!

Il est rare qu'un beau-livre se lise aussi aisément qu'un roman. C'est pourtant le cas ici.

Une suite d'anecdotes toutes plus fascinantes les unes que les autres sur les courtisanes de la Belle Epoque, illustrée par une iconographie riche et très à propos. La Belle Otéro, Mata Hari, Liane de Pougy... L'ouvrage retrace le destin fascinant de ces femmes qui avaient construit une carrière redoutable qui fit trembler les plus grandes fortunes d'Europe.

Au final, on en voudrait encore plus, ça se lit trop vite ! C'est le seul reproche qu'on peut faire à cet ouvrage.

Rêver, laisser son esprit se perdre dans les immensités blanches et glacées,

Sentir l'utilité de l'inutile (citation de Tchouang tseu),

ce sont des mérites qu'on peut accorder à ce livre fait de belles photographies et de textes simples sur le grand nord et le grand sud.

Des textes qui rappellent aussi l'esprit de convoitise de l'homme ou comment rendre utile l'inutile.

D'abord vu comme un terrain d'aventures par les amateurs d'exploits et de sensations fortes puis un terrain de chasse à la baleine, l'homme est maintenant convaincu des richesses pétrolières et autres potentiels industriels que représentent les pôles.

Mais l'esprit de convoitise c'est aussi cette soif de connaissances qui animent les scientifiques.

Pour l'instant l'intérêt supérieur est celui de la préservation de la nature en Antarctique et partiellement en Arctique.

Sans focaliser toutefois le lecteur sur les menaces, le livre montre aussi comment les tribus nomades dans le cercle polaire arctique ont réussi jusqu'à nos jours à vivre en harmonie avec la nature.

On pourra refermer ce livre après avoir plongé ses yeux encore une fois dans les yeux des phoques d'un noir profond.

Ascension et chute d'un millionnaire... dandy Max Lebaudy nous entraîne dans sa vie de plaisir de la Belle Epoque. Fêtes somptueuses, champs de courses, cocottes et pique assiettes, mais aussi le désamour de sa mère. Jusqu'au jour où il est mobilisé malgré sa tuberculose. Sa fin sera déchirante, abandonné de tous ses amis et de sa famille, ne lui restera plus que sa belle maîtresse et un ancien serviteur pour lui apporter quelques sentiments vrais.

bien - un joli roman, très agréable à lire
Lien : http://mazel-pandore.blogspo..

Ce bouquin est génial !Je crois qu'il va faire monter ma moyenne en histoire. Franchement, j'ai adoré.

Le bicorne de Napoléon, le taxi de la Marne, la guitare de Brassens, la robe noire de Piaf, l'affiche rouge, les pages secrètes de Paris occupé, les cartes de rationnement, le bureau de Marie Curie, les pistolets de Clémenceau, l'armure de Louis XIII enfant, les épées des Vikings (et j'en passe)... Tout ça me passionne. L'histoire est l'une de mes matières préférée.

Les images sont vraiment très belles. Pour chaque objets, deux pages: l'une avec une belle photo l'autre avec le nom de l'objet, sa date de création ou d'utilisation, et le lieu où il se trouve désormais (en général ils sont dans des musées) tout ceci est suivi d'un texte qui raconte l'objet, son histoire, ses anecdotes.

A la fin du livre, on peut retrouver cordonnées de chaque musée ainsi que l'adresse de son site web. J'ai passé de très bons moments durant la lecture de ce livre qui m'a fait voyagé.

Je remercie Babelio et les éditions Parigramme pour ce magnifique livre que j'ai reçu dans le cadre de la masse critique du mois de mai.

Max Lebaudy est millionnaire grâce à son père qui a fait fortune dans le sucre, il est d'ailleurs surnommé le petit sucrier. On découvre que sa mère loin de l'aimer fait tout pour le couper de son père, le priver d'argent et va même jusqu'à lui lui faire un procès. Il vit entouré de profiteurs qui ne cessent de quémander de l'argent. Il est à la fois dépensier, et généreux pour ceux qui sont dans le besoin. Il rencontre l'actrice Mlle de Marsy dont il tombe amoureux, elle sera la seule personne à vraiment le respecter pour ce qu'il est et non pour ce qu'il a. Max rentre dans l'armée, et profite grâce à son argent de passes droits. Lorsqu'il tombe malade, l'armée décide de ne pas le réformer, ses frasques ont portées trop de préjudice à celle-ci. Il mourra faute de vrais soins, seul, entouré de sa compagne et de son ancien majordome.

C'est un portait de cette époque surnommée "la belle époque" où l'insouciance qui y régnait est dépeint par l'auteur à travers Max Lebaudy. La presse, les parvenus, les profiteurs, les riches sont dans ce texte avec leurs défauts, mais il y aussi la douleur d'un enfant détesté par sa mère.

Max Lebaudy est le dernier né d'Amicie et Jules Lebaudy, riches propriétaires de sucreries.

Catherine Guigon s'inspire de la courte, mais réelle, vie de Max Lebaudy pour nous livrer un roman sur les travers de l'argent, la société, la presse mondaine et la maladie. L'histoire débute par la mort du héros, les personnalités de chaque personnes, présentes à cette occasion, seront dévoilées tout au long du récit.

Nous connaissons, donc, déjà l'issue fatale du personnage principal.

Max Lebaudy n'est pas aimé de sa mère qui est jalouse de la relation entre le père et son fils. Il est donc délaissé par toute sa famille.Très jeune, Max se retrouve à la tête d'une immense fortune dont il va profiter. Mais comme il ne s'entoure que de personnes peu scrupuleuses il se retrouve vite cité dans la presse pour ses frasques et excès. Il est surnommé "le petit sucrier". Le rôle de la presse est très présent dans ce roman, Max tentera d'en profiter mais devra le payer cher, ensuite.

Ce roman retrace l'esprit de la Belle Époque. Au fil des pages, nous rencontrons des personnages réels tels que Madame Séverine (journaliste libertaire) ou Alfred Jarry.

Un roman historique bien documenté. J'aurai aimé, toutefois, un peu plus de rythme dans l'écriture. Mais l'ensemble et le style sont très plaisants. Je ne suis pas déçue par cette lecture. J'avais déjà apprécié ses deux romans dont l'intrigue se passait autour du Sacré-cœur.



voir site du seuil :

www.seuil.com

En cet automne 1872, la capitale se relève doucement des affrontements sanglants entre Communards et Versaillais. Pourtant un petit coin respire la tranquillité. Sur les hauteurs de la Butte Montmartre, le café Au Franc Buveur, qui vient tout juste d’être inauguré, accueille un grand nombre de dégustateurs du vin local, produit par son jeune propriétaire Théo Archibault.



Il peut être fier de lui, Théo Archibault, dont le passé fut mouvementé, qui a appris à soigner les vignes en Anjou. Sa récolte est appréciée des consommateurs, lesquels savourent un breuvage qui se différencie des vins aigrelets auxquels ils sont habitués.



A vingt-quatre ans, Théo aurait tout pour être heureux, ou presque, après avoir vécu une enfance difficile. Non pas que ses parents fussent des persécuteurs, le père étant mort à sa naissance durant la révolution de 1848, puis sa mère aimante quelques années plus tard. Et il a été élevé en partie dans un couvent, appelant une religieuse Marraine, et a connu quelques déboires. Mais dernièrement il a hérité de façon mystérieuse de ce lopin de terre accroché à la Butte. Et il y a son ami Armand, typographe et bricoleur. D’autres amis aussi dont le conseiller municipal, le docteur Clémenceau, toujours prêt à aider ses concitoyens, ne comptant pas ses heures. Enfin, il y a la belle et jeune Julie, avenante et souriante, déambulant avec grâce dans les travées pour servir les clients, mais secrète sur son passé.



A un certain moment, Julie regarde au dehors et s’évanouit pour une cause indéfinissable. Puis c’est au tour de Théo d’être la victime d’un accident de la circulation. Un cocher menant à vive vitesse un attelage et lui assénant des coups de fouets, cela marque les corps et les esprits. D’autant que ce cocher possède un faciès repoussant. Le bon docteur Clémenceau répare les dégâts corporels. Ce n’est que le début des avatars subit par Théo, tandis que Julie déserte le café.







Pendant ce temps, dans les beaux quartiers de la capitale, le baron Edouard de Gravigny est chargé de récolter des fonds pour l’édification d’une basilique sur la Butte, à l’initiative du Vœu National. Les Catholiques sont majoritaires dans les instances gouvernementales et œuvrent sans vergogne pour contrecarrer les Républicains.



Et ce qui couvait sous la cendre s’affirme au grand jour. Les terrains sur lesquels poussent les vignes de Montmartre seront préemptés afin que les bâtisseurs puissent ériger cette monstruosité, pour certains, ce monument religieux destiné à rétablir l’ordre moral, pour d’autres.



Le premier spolié sera Théo qui va accumuler les déboires. A la recherche d’un manuscrit, il est accusé de meurtre, et ne devra la vie sauve que grâce à Clémenceau qui apporte un témoignage irréfutable sur son innocence. Mais il n’échappera pas à la déportation dans une île de l’archipel de Nouvelle-Calédonie. Il y fera la connaissance de Louise Michel déportée pour avoir participé activement à la Commune en 1871. De retour en France, il deviendra, à l’instigation de son ami Armand, journaliste au Grand Rapporteur.



Quant à Julie, nous suivons en parallèle ses pérégrinations, portant en elle un lourd secret qui l’handicape, devenant une couturière de talent.







Ce roman est le parfait exemple du catalogue des thèmes qui servaient de supports aux nombreux et foisonnants ouvrages publié durant le XIXe siècle, sous la plume de Paul Féval, Eugène Sue, Alexandre Dumas, Xavier de Montépin ou encore Alexis Ponson du Terrail.



On y retrouve assassinats, enlèvements, prévarication, séjours au bagne, vengeance et haine, sans oublier l’amour, l’un des vecteurs de ce genre de récits. Et les personnages qui gravitent dans cette histoire, dont on peut se demander quelle est la part du réel et quelle est la part de la fiction, ont pour nom, outre Clémenceau anticlérical convaincu qui tournera mal par la suite, devenant selon sa propre définition le Premier flic de France, n’hésitant pas à employer la soldatesque avec force tirs nourris contre les vignerons et les ouvriers grévistes des carrière de plâtre, outre Louise Michel, cette forte femme, au sens moral, le docteur Sigmund Freud qui fait son apprentissage de psychanalyste, de Paul Féval qui vient de se convertir, détruisant dans un autodafé ses propres ouvrages, et sa femme la mystique madame Féval, ou encore le jeune Valentin le Désossé. Sans oublier quelques figures marquantes de la politique de cette époque mouvementée : le général Boulanger, Jules Ferry, et bien d’autres.



Un roman qui s’échelonne entre 1872 et 1889, lors de l’Exposition Universelle avec l’érection de la Tour Eiffel. Quant au passé des principaux protagonistes, Théo et Julie en tête, il est dévoilé au fur et à mesure qu’avance l’intrigue, avec de nombreux retours en arrière.



Tout autant roman policier, que roman d’aventures, roman historique que roman d’amour, Les vignes de la République, premier volet des Mystères du Sacré-Cœur, vous fera passer un bon moment de détente. Mais à la fin un retournement de situation incite à lire la suite intitulée Le secret de la Savoyarde.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..

Ce très beau livre nous entraîne, à la suite des plus célèbres courtisanes de la fin du XIXème siècle / début XXème, à la découverte du Paris des plaisirs de la Belle Epoque.





L’ouvrage débute sur une présentation générale de cette période historique pour aborder plus en détail la vie des quatre demi-mondaines les plus connues : Emilienne d’Alençon, Cléo de Mérode, Liane de Pougy et la célèbre Mata-Hari. Le livre est découpé en chapitre thématique et chronologique : on découvre la vie des cocottes, du début de leur carrière à leur mort tout en découvrant l’époque et le milieu dans lequel elles évoluent. L’auteur nous propose ici une véritable plongée dans la vie nocturne de cette époque.





Très agréable à lire, ce livre met en avant les anecdotes et les rivalités des cocottes tout en respectant la vérité historique. Pour appuyer son propos, l’auteur n’hésite pas à citer ses nombreuses sources. L’auteur ne juge pas ces femmes et essaie de rester le plus neutre possible même si parfois on sent qu’il s’amuse de leurs futilités.





Les illustrations sont un vrai plus. L’auteur est allé fouiller dans les archives du dépôt légal pour trouver des affiches, photos, extrait de journaux d’époque, cartes postales…. On trouve également de très beaux tableaux illustrant l’ambiance de cette époque. J’ai particulièrement aimé les extraits de la revue : « Les reines de Paris chez elles », sorte de magazine people avant l’heure.
Lien : http://hellody.canalblog.com/

Héritier d'une dynastie d'industriels du sucre, Max Lebaudy vit fastueusement

et dépense inconsidérément, entouré de conseillers, de courtisans et de profiteurs en tout genre.

Catherine Guigon, en retraçant sa courte vie évoque la Belle Epoque, son insouciance et ses excentricités.

Un magnifique"beau livre", richement illustré, dans lequel on découvre la vie et le destin de ces femmes pas si frivoles que cela! Le contexte historique y est expliqué et détaillé sans lourdeur et on plonge ainsi dans un autre temps. Merveilleux!!

La belle époque est une ère de la vie parisienne qui laisse rêveur : nous nous figurons bien aisément les fêtes sur les grands boulevards, les cocottes paradant, une coupe de champagne à la main, dans l’insouciance de la France d’avant la Grande guerre. Catherine Guigon, avec Le Maudit de la belle époque, s’efforce de nous immerger dans ce monde de faste et de lumière, où chacun est scruté par l’œil critique de ses pairs. Dans les années 1890, les médias étaient déjà impitoyables. Catherine Guigon s’empare d’un fait divers, le "cas" Max Lebaudy et nous narre la chute d’un millionnaire.



Max Lebaudy est l’héritier d’un empire sucrier, ce qui lui vaut affectueusement le surnom de "Petit sucrier". Malgré ses millions, le jeune homme décéda à l’aube de sa vie adulte, d’une tuberculose, "une maladie de pauvre" comme il l’appelle. La mort du jeune homme aurait probablement pu être évitée, n ‘eût été l’acharnement des médias et du Tout-Paris. L’ouvrage s’ouvre sur les obsèques, rigides et sans faste, du jeune Max. Puis Catherine Guigon nous plonge dans l’enfance de Max, nous décrit le terrible personnage de la mère de Max, figure terrible, qui n’est pas sans évoquer la mère de Vipère au poing. Max grandit délaissé par sa mère, piégé au cœur de la brouille entre ses parents. Sa mère est bien vite jalouse de la relation qui se noue entre le père et le fils. Elle tâchera de le faire payer au jeune homme, allant jusqu’au tribunal. Max, devenu majeur, s’entoure de fêtards et croque la vie à pleine dents, dépensant ses millions à tour de bras. Mal accompagné, le jeune homme court à sa perte, s’attirant les foudres d’une journaliste enragée, Mme Séverine.



C’est un roman historique, qui s’est construit sur un faits divers : cela se sent, probablement trop, car le roman finit par se muer en documentaire. Cela crée une distance avec le lecteur, qui ne parvient pas à s’attacher à Max Lebaudy. Le lecteur considère l’intrigue avec détachement, mais non sans intérêt. Car Le Maudit de la belle époque est une véritable chronique de la belle époque et nous révèle les coulisses d’un monde impitoyable. La succession des fêtes et tous les noms finissent cependant par lasser le lecteur. On sort de cette lecture mitigé mais satisfait d’avoir découvert l’envers du décor.
Lien : http://enlivrons-nous.com/20..

C'est un petit bijou littéraire, un livre superbement illustré qui m'a révélé toute la splendeur et la frivolité de la Belle Époque, une période que j'affectionne particulièrement.

J'ai pu découvrir, grâce à cet ouvrage, la vie flamboyante des Cocottes, pleine de luxe et de luxure, de ces croqueuses d'hommes, de fortunes, vendeuses de charmes, tantôt séductrices, intelligentes, tantôt serpentines et vénéneuses.



Le récit est instructif, édifiant et les photographies splendides, c'est un véritable festin pour les yeux et l'imagination !

Je déplore juste que la première édition, dont la couverture était pleine de cachet (tissage soyeux et doré), n'ait pas été rééditée.

c'est un polar historique, mais ou se cotoient une intrigue, des cadavres, des cachettes, une histoire d'amour et quelques personnalités:charcot, pasteur, freud...un Paris d'avant avec la butte Montmartre,la présentation de la tour Eiffel,et un fond politique et journalistique, la République VS les cléricaux

Très bel ouvrage sur les belles horizontales, leurs univers avec des photos magnifiques.

L'époque est palpitante, ces femmes ont marqué leur temps et inspiré bon nombre d'artistes, peintres, écrivains….

Bref des muses.

Superbe ouvrage, tant dans sa présentation que dans son contenu, qui retrace à travers des chapitres thématiques l'existence et les frasques d'une poignées de ces fantastiques et envoûtantes demi-mondaines qui ont marqué le début du siècle dernier de leurs caprices largement soutenus par la gente masculine à leurs pieds.