Catherine Leblanc

Ce monstrelet est en pleine croissance ! Le voici à différentes étapes de son évolution. En page droite, imagine à quoi il ressemble une fois adulte...

Protections contre les cauchemars
Réveille-toi ! C'est l'arme imparable !
Aussitôt, tous les dangers disparaissent !
Le cauchemar perd immédiatement tous ses pouvoirs et ne peut plus rien contre toi.

Ici, c'est ma cité, c'est chez moi. Un jour, chez moi, ce sera le monde. Je ne suis pas seul. J'ai une famille recousue, j'ai des copains dans les rues. Je ne suis pas perdu, j'ai des cailloux dans les poches. Je connais les dangers, je sais où habite l'ogre.

De quelle couleur je suis ? Des fois, je me trouve marron, des fois, je me trouve gris.
Mon père est noir, ma mère est blanche. Je devrais être rayé comme un zèbre. Les rayures sont à l'intérieur. Mon cœur est en prison. Depuis que mes parents sont séparés, je ne sais plus de quelle couleur je suis.
Plus rien n'est comme avant, même moi.

Contrairement à ce que tu crois, les gros monstres sont les plus faciles à ratatiner.
Les gros monstres ne courent pas vite, tu peux les semer facilement.

On dit au revoir toute la vie, me dit mon père. Il faut que tu t'habitues.
Oui, papa, et toi aussi.
Je pleure un peu avec mon père.

Mon père et elle se sont aimés, leurs deux couleurs se sont mélangées.
[.......]
Elle me dit que j'ai la couleur de leur amour.
C'est une couleur qui s'en va au lavage ! Si je passe aussi vite que leur amour, je n'en ai plus pour très longtemps !

Si j'étais Président, j'écouterais aussi les autres et je retiendrais leurs bonnes idées.

Ce sont des mots gardés, des mots goûtés, des mots sauvés, des mots choisis un à un pour former une flèche touchant au coeur. les mots écrits préservent le silence. Les mots parlés emportent la pensée. le monde est un puzzle dont on détient tous une pièce, un fragment de vérité.

Viens, je veux rencontrer dans ta bouche la forêt, sentir sous ta peau le battement des rochers. Ecouter ton souffle, entendre l'océan. Reconnaître ton corps, unique au milieu du monde et me laisser emporter.

Viens, l'hiver attendra! le soleil tourne en nous. Eparpille cette paille dorée. Contre le mur, des roses s'ouvrent encore. L'été se brise doucement.

Viens, mon amour, viens dans la beauté des choses. Il y a un espace entre naître et mourir, un fragment de bleu que tu peux descendre du ciel.

Printemps, été, automne, hiver, quatre horizons, quatre voyages, forment des paysages changeants, mobiles, renouvelés. On se replie dans le gris, on se déploie dans les couleurs, on avance, on tourne avec les jours, on marque les temps pour que la valse nous entraîne.

Martin ne renonce jamais à ses questions, il veut être sûr, il continue:
-Et si MOI, je ne t'aime plus?
-Je serai très triste mais je t'aimerai encore.

Je ferais installer un toboggan géant sur la tour Eiffel et des balançoires sous l'Arc de triomphe

Bien sûr, on pourrait tout recommencer ailleurs, bien sûr. Mais est-ce qu'on écouterait cette musique qui brise nos coeurs ? Est-ce qu'on serait autant pardonnés, délivrés, simplement couchés là, comme des félins sur le sable, avec notre vie rassemblée, à la fin de la chasse, et dans l'été qui traîne un peu ?

Mon chien ne change pas. A moitié noir, à moitié blanc, il m'aime tout le temps.
Ce sont les gens qui changent, on ne m'avait pas prévenu. Les gens ne s'aiment pas tout le temps. Ma mère n'aime plus mon père.
Je croyais que tout serait toujours pareil, un noir, une blanche et de la musique.
Tout s'est cassé. J'ai perdu ma couleur de famille.

Je voudrais être un chat
pour être apprivoisé
au moins une fois

Mais pas un loup.

Je vais te raconter, dit-il [son père] l'histoire de la couleur. Au début, tous les hommes étaient noirs. Ils vivaient en Afrique, mais certains ont voulu découvrir le monde. Ils ont commencé à marcher. Ceux qui sont allés vers le Sud sont restés foncés, car il faut beaucoup de chaleur pour cette couleur. Ceux qui sont allés vers le Nord ont pali, car il n'y avait plus assez de soleil. Tout au nord, très loin, il y a des pays où l'hiver, c'est tout le temps la nuit. Là-bas, les hommes ont la peau claire et les cheveux jaunes pour faire un peu de lumière...

Le soleil brille au dessus des nuages.
Sous les nuages se cache une forêt.

Terre bille de lumière
Dans le noir absolu

Terre ardente, terre fragile,
terre notre demeure

Moussu a peur des chenilles, Lulu les fait fuir.
Lulu a peur des voleurs, Moussu les fait fuir ... Parfois.