Nicole Mangin était la seule femme médecin de l'armée française lors de la Première Guerre Mondiale. En 1916, elle est affectée à Verdun, au moment où la bataille du même nom commença. Se faire une place dans un monde d'hommes est toujours remis en question par sa hiérarchie mais elle fait son devoir, c'est-à-dire, soigner les blessés. Les descriptions des blessures des soldats sont éprouvantes et étonnantes pour le jeune public (8-11 ans) pour lequel cette lecture est conseillée, attention aux plus sensibles. Il y a aussi des moments moins désagréables quand elle parle avec ses patients. Dommage, une petite erreur de blessures entre deux mutilés (La Houssaye, Rivoal)...
Un témoignage retranscrit par Catherine Le Quellenec en 2016, à l'occasion du centenaire de la Grande Guerre. Il peut permettre aux jeunes de comprendre les horreurs des guerres mondiales. Lors de notre passage en Normandie, on a visité plusieurs musées, racontant le Débarquement, assez rude également !
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Un livre court, mais intéressant, qui nous parle de l'enfance de Charlotte Corday et qui nous explique pourquoi elle a assassiné Marat. Ce livre nous rappelle que seules trois femmes sont restées en mémoire : Charlotte Corday, Olympe de Gouges et Mme Rolland, dans cette époque de la révolution.
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Un roman avec pour narratrice Nicole Mangin.
Née en 1878, c'était un exploit et un véritable combat de devenir médecin quand on est une femme à l'époque.
Mobilisée dès août 1914 à rejoindre l'hôpital militaire de Bourbonne-les-bains, ce roman jeunesse relate deux ans d'expérience à Verdun, avec toute l'horreur qui ne faudra jamais oublier.
C'est aussi une histoire féministe. Seule médecin femme d'hôpital militaire, c'est aussi un combat quotidien pour se faire respecter. Accueil qui se veut plus chaleureux auprès des soignés, qu'elle ne traitait jamais avec condescendance comme le faisaient habituellement les médecins militaires.
Ce roman m'a énormément touché, cela reste un roman sur la guerre, et Nicole s'est suicidée en 1919. Je ne connaissais pas cette femme, qui a su s'imposer malgré tout le machisme et la bêtise de l'époque. Comme le dit l'épilogue : Nicole Girard-Mangin n'a jamais reçu de médaille.
Petit à petit on laisse un peu plus de place aux femmes à l'école, les enfants créeront sûrement un futur avec plus d'humanité.
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C'est un livre pour enfants et pourtant il traite d'un sujet sensible et difficile: les enfants juifs pendant la guerre.
Plusieurs années après la guerre, des enfants trouvent une bouteille renfermant une liste de noms dans la cour de l'école, enterrée sous un vieil arbre. Après quelques recherches, ils retrouvent Héléna, qui leur parlera d'Irena Sendlerowa. Dans une organisation clandestine, elle sauvera plus de 2500 enfants juifs polonais qui vivotaient dans un ghetto. Cette femme brave de 97 ans, sera reconnue pour son geste héroïque, et les trois enfants assisteront à ses funérailles.
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Derrière ce roman, je crois deviner une commande de l'éditeur pour développer sa collection. Le format est-il nécessairement court ? Ce qui est certain, c'est que l'auteur aurait eu besoin de plus de place pour livrer un roman plus abouti avec des personnage moins esquissés et des scènes mieux enracinées dans l'histoire. Si le personnage de Nancy Wake gagne a être connu, ce roman jeunesse ne me semble pas être à la hauteur de cette héroïne australienne venue se battre en Europe contre les nazis. Tout va trop vite dans ce - trop - court roman, et cela décrédibilise la narration et l'ancrage dans l'Histoire. Les résistants font preuve de beaucoup trop de légèreté (il suffit de relire la scène du message radio à Châteauroux qui semble surréaliste tant elle arrive à gagner la confiance immédiatement de parfais inconnus pourtant obligés à d'énormes précautions pour se protéger, eux et leur réseau ). J'ai aussi été très déçu par la scène de la libération de Fanchon, dans laquelle on ne ressent pas du tout la tension et dont le déroulement est confus (comment a été touché Jacques, qu'est-il devenu ?). Mal ficelé, de mon point de vue mal écrit, ce roman n'est pas un bon passeport pour donner goût à l'Histoire avec un grand H. La mémoire de Nancy Wake méritait mieux...
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Mai 1944. La Résistance s’organise, se prépare dans le maquis d’Auvergne, dans l’attente d’un débarquement des Alliés. Une nuit, une jeune femme débarque parmi une livraison de matériel parachuté ; elle est surnommée « la souris blanche » car insaisissable, appartient aux services secrets britanniques et vient aider la Résistance Comme tous ses compagnons qui l’entourent, elle va faire preuve de courage, d’intelligence pour s’opposer à l’oppression nazie.
Oskar développe une collection de livres historiques (et notamment sur la 2e guerre mondiale), riches de valeurs morales universelles telles que le courage, l’honnêteté, l’intelligence, la probité, la solidarité…
C’est le cas dans ce roman et c’est son principal mérite. Nancy Wake a été une figure forte, importante, parmi tous ceux qui se sont battus pour la liberté. Mais le sujet ne suffit pas à créer un roman qui ressort du commun de la production.
A force de vouloir être édifiant, le roman manque un peu de relief, d’intensité dans l’écriture, les personnages sont un peu trop lisses. Donc en conclusion, pas mal mais… un roman parmi d’autres.
Sur Nancy Wake, on peut préférer aller à la source et lire le récit qu’elle a écrit : « la Gestapo m’appelait la souris blanche » aux éditions du Félin (voir la critique sur le site)
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