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Critiques de Catherine Le Quellenec (12)
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Docteure à Verdun : Nicole Mangin

Nicole Mangin était la seule femme médecin de l'armée française lors de la Première Guerre Mondiale. En 1916, elle est affectée à Verdun, au moment où la bataille du même nom commença. Se faire une place dans un monde d'hommes est toujours remis en question par sa hiérarchie mais elle fait son devoir, c'est-à-dire, soigner les blessés. Les descriptions des blessures des soldats sont éprouvantes et étonnantes pour le jeune public (8-11 ans) pour lequel cette lecture est conseillée, attention aux plus sensibles. Il y a aussi des moments moins désagréables quand elle parle avec ses patients. Dommage, une petite erreur de blessures entre deux mutilés (La Houssaye, Rivoal)...

Un témoignage retranscrit par Catherine Le Quellenec en 2016, à l'occasion du centenaire de la Grande Guerre. Il peut permettre aux jeunes de comprendre les horreurs des guerres mondiales. Lors de notre passage en Normandie, on a visité plusieurs musées, racontant le Débarquement, assez rude également !
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Liberté, égalité, Olympe de Gouges

Histoire d'Olympe de Gouges et de son combat contre l'esclavage et pour les droits des femmes. Trop en avance sur son temps, elle fut guillotinée. Ses écrits ont traversé le temps. Ce court récit lui rend hommage.



Evocation de son enfance et de son parcours personnel fait de multiples rencontres et de la fréquentation des salons. C'est ici le trajet vers la guillotine qui permet à l'auteur par des analepses d'évoquer son parcours intellectuel. Une femme forte qui a donné sa vie pour ses idées. A connaître.



Une partie documentaire en fin d'ouvrage permet d'apporter quelques repères.
Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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La souris blanche : Mai-Août 1944

Portrait d'une femme exceptionnelle qui a joué un rôle important dans la résistance.



La souris blanche a hérité de ce surnom par ses capacités à s'enfuir et, malgré ses hauts faits, à échapper à la traque lancée par les allemands.



Ce récit se consacre à la période entre Mai et Août 1944, à la veille du débarquement. Nancy Wake, est parachutée dans le maquis afin de participer à son organisation. Courageuse et stratège, elle va devenir une héroïne pour tous les résistants qui ne s'attendaient pas à cette sorte de colis.



Ce court récit est complétée par une importante partie documentaire qui éclaire le contexte.



J'ai choisi de présenté ce livre aujourd'hui parce qu'il évoque la nécessité de vivre debout et de se battre pour des valeurs.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Charlotte Corday : Tuer un homme pour en sa..

Pourquoi Charlotte Corday a-t-elle tué Marat ? Ce roman raconte le destin de cette jeune fille, noble mais sans argent, instruite, et surtout très déterminée.



1793, c'est la guerre entre les Montagnards et les Girondins, la terreur s'installe. Marat symbolise pour Charlotte Corday la fin des espérances du peuple. Elle décide dès lors de le tuer..



Portrait d'une femme prête à laisser sa vie pour ses idées et ses valeurs. Le texte trop court peut cependant servir à introduire cette grande figure de l'histoire de France.




Lien : http://0z.fr/t1dU3
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Charlotte Corday : Tuer un homme pour en sa..

Un livre court, mais intéressant, qui nous parle de l'enfance de Charlotte Corday et qui nous explique pourquoi elle a assassiné Marat. Ce livre nous rappelle que seules trois femmes sont restées en mémoire : Charlotte Corday, Olympe de Gouges et Mme Rolland, dans cette époque de la révolution.
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Les enfants d'Irena Sendlerowa

Il faut parfois plus qu’un beau personnage et une histoire émouvante pour écrire un beau livre. Le roman de Catherine Le Quellenec, Les enfants d’Irena Sendlerowa, en est la preuve.



L’auteure avait pourtant un beau sujet et on aurait aimé qu’Irena Sendlerowa, qui a sauvé 2500 enfants juifs du ghetto de Varsovie lors de la Seconde Guerre mondiale, ait beaucoup plus de place qu’elle n’en a dans ce roman destiné aux jeunes lecteurs. En effet, c’est sur les trois enfants qui ont mis à jour une bouteille — en creusant au pied d’un arbre dans la cour de leur école — que presque toute l’attention est portée. Une bouteille qui contient une liste de noms qui intéresse grandement leur institutrice qui a bien l’intention de trouver à qui et à quoi correspondent tous ces noms. Or, il ne faudra pas plus d’un avant-midi pour trouver quelqu’un dont le nom est sur la liste et pour faire connaissance avec Irena Sendlerowa.



Le livre a beau s’adresser à des jeunes, ce n’est pas une raison pour faire des coins ronds et leur faire croire qu’il est facile de retrouver la trace de gens dont le nom apparait sur une liste vieille de plus de 60 ans. Dommage. L’auteure aurait pu écrire un magnifique roman. Vraiment.



Heureusement, il existe d’autres livres sur Irena Sendlerowa (ou Sendler), dont un que je compte bien lire afin de vous en parler, mais aucun de ceux-ci n’est destiné aux jeunes à part celui de Catherine Le Quellinec.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Docteure à Verdun : Nicole Mangin

Un roman avec pour narratrice Nicole Mangin.

Née en 1878, c'était un exploit et un véritable combat de devenir médecin quand on est une femme à l'époque.

Mobilisée dès août 1914 à rejoindre l'hôpital militaire de Bourbonne-les-bains, ce roman jeunesse relate deux ans d'expérience à Verdun, avec toute l'horreur qui ne faudra jamais oublier.

C'est aussi une histoire féministe. Seule médecin femme d'hôpital militaire, c'est aussi un combat quotidien pour se faire respecter. Accueil qui se veut plus chaleureux auprès des soignés, qu'elle ne traitait jamais avec condescendance comme le faisaient habituellement les médecins militaires.

Ce roman m'a énormément touché, cela reste un roman sur la guerre, et Nicole s'est suicidée en 1919. Je ne connaissais pas cette femme, qui a su s'imposer malgré tout le machisme et la bêtise de l'époque. Comme le dit l'épilogue : Nicole Girard-Mangin n'a jamais reçu de médaille.

Petit à petit on laisse un peu plus de place aux femmes à l'école, les enfants créeront sûrement un futur avec plus d'humanité.
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Les enfants d'Irena Sendlerowa

C'est un livre pour enfants et pourtant il traite d'un sujet sensible et difficile: les enfants juifs pendant la guerre.



Plusieurs années après la guerre, des enfants trouvent une bouteille renfermant une liste de noms dans la cour de l'école, enterrée sous un vieil arbre. Après quelques recherches, ils retrouvent Héléna, qui leur parlera d'Irena Sendlerowa. Dans une organisation clandestine, elle sauvera plus de 2500 enfants juifs polonais qui vivotaient dans un ghetto. Cette femme brave de 97 ans, sera reconnue pour son geste héroïque, et les trois enfants assisteront à ses funérailles.
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La souris blanche : Mai-Août 1944

Derrière ce roman, je crois deviner une commande de l'éditeur pour développer sa collection. Le format est-il nécessairement court ? Ce qui est certain, c'est que l'auteur aurait eu besoin de plus de place pour livrer un roman plus abouti avec des personnage moins esquissés et des scènes mieux enracinées dans l'histoire. Si le personnage de Nancy Wake gagne a être connu, ce roman jeunesse ne me semble pas être à la hauteur de cette héroïne australienne venue se battre en Europe contre les nazis. Tout va trop vite dans ce - trop - court roman, et cela décrédibilise la narration et l'ancrage dans l'Histoire. Les résistants font preuve de beaucoup trop de légèreté (il suffit de relire la scène du message radio à Châteauroux qui semble surréaliste tant elle arrive à gagner la confiance immédiatement de parfais inconnus pourtant obligés à d'énormes précautions pour se protéger, eux et leur réseau ). J'ai aussi été très déçu par la scène de la libération de Fanchon, dans laquelle on ne ressent pas du tout la tension et dont le déroulement est confus (comment a été touché Jacques, qu'est-il devenu ?). Mal ficelé, de mon point de vue mal écrit, ce roman n'est pas un bon passeport pour donner goût à l'Histoire avec un grand H. La mémoire de Nancy Wake méritait mieux...
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La souris blanche : Mai-Août 1944

Mai 1944. La Résistance s’organise, se prépare dans le maquis d’Auvergne, dans l’attente d’un débarquement des Alliés. Une nuit, une jeune femme débarque parmi une livraison de matériel parachuté ; elle est surnommée « la souris blanche » car insaisissable, appartient aux services secrets britanniques et vient aider la Résistance Comme tous ses compagnons qui l’entourent, elle va faire preuve de courage, d’intelligence pour s’opposer à l’oppression nazie.

Oskar développe une collection de livres historiques (et notamment sur la 2e guerre mondiale), riches de valeurs morales universelles telles que le courage, l’honnêteté, l’intelligence, la probité, la solidarité…

C’est le cas dans ce roman et c’est son principal mérite. Nancy Wake a été une figure forte, importante, parmi tous ceux qui se sont battus pour la liberté. Mais le sujet ne suffit pas à créer un roman qui ressort du commun de la production.

A force de vouloir être édifiant, le roman manque un peu de relief, d’intensité dans l’écriture, les personnages sont un peu trop lisses. Donc en conclusion, pas mal mais… un roman parmi d’autres.

Sur Nancy Wake, on peut préférer aller à la source et lire le récit qu’elle a écrit : « la Gestapo m’appelait la souris blanche » aux éditions du Félin (voir la critique sur le site)

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Les histoires de Louise : 1936

1936. Louise, 10 ans, quitte sa Bretagne chérie pour Paris car ses parents y ont trouvé du travail. La petite Bretonne découvre alors les beautés et richesses de la capitale, mais également le monde ouvrier. Elle se retrouve aux premières loges pour observer les conditions de travail de son père dans l'usine Renault de Boulogne-Billancourt... A travers le regard de Louise, on suit la montée du Front populaire, les grèves de 36, les réformes sociales et les premiers congés payés.



Mon avis :



On découvre la période histoire de l'entre-deux-guerres et surtout celle des grèves de 36, de la montée du Front Populaire, des réformes sociales et des premiers congés payés.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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Charlotte Corday : Tuer un homme pour en sa..

Une biographie romancée pour la jeunesse plutôt réussie. On comprend bien les enjeux de l'acte de Charlotte et ce qui va l'y pousser. Malgré le faible nombre de pages l'auteur a bien su développer le caractère de la jeune fille. Bien sûr, cela reste un peu rapide et superficiel par endroit mais on voit très bien où elle veut aller et c'est bien le principal. Un joli roman.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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