Catherine Messy

Clara voit a proximité du frêne pleureur quelque chose qui brille, qui reflète avec le soleil. Il s’agit d’une bouteille sale dans laquelle se trouve un bout de papier avec un message vieux de 35 ans. Une enfant de 10 ans à l’époque, Monique Danaud, indiquait que son père l’avait quitté et qu’elle avait tout vu. Clara curieuse se dit que si une personne peut l’aider à mener l’enquête, c’est sa voisine et propriétaire Elise Pierry. Sauf qu’Elise ne va pas apprécier la curiosité de Clara, elle n’a pas envie de remuer le passé. Personne ne connait sa vie d’avant et ce qu’elle a du accepter pour en arriver là aujourd’hui. La curiosité peut être dangereuse et il faut mieux laisser le passer où il est est pour ne pas aggraver la situation.

Au début je me suis dit encore une histoire de voisine à l’apparence parfaite, qui fait de bons gâteaux, qui va à la messe le dimanche,…. mais qui finalement cache un lourd secret. Alors ce n’est pas faux c’est ce qui se passe le passé d’Elise est insoupçonnable pour ses voisins mais alors à ce point ! Il aurait pu rester un livre avec une intrigue classique mais la fin vient faire remonter le niveau du livre alors surtout il ne faut pas abandonner avant la fin même si vous pensez tout savoir, un petit retournement vient attoucher « le plus » du livre

Ce livre est son cinquième roman. Catherine Messy nous embarque dans une histoire qui fait que l’on ne sait pas s’il s’agit d’une illusion ou une réalité.

Noémie écrivaine a donné naissance au personnage de Sandra qui pourrait être son double. Elle a repéré une Suzuki noire qu’elle voit à chaque fois qu’elle passe. Sa curiosité ne cesse de croitre à mesure que les jours passent. Un jour elle voit le propriétaire de l’engin et décide de le suivre mais il l’a repéré. Son obsession de la moto était devenue pathologique. Finalement Illusion ou réalité ?

Un livre poignant qui relate le terrible traumatisme vécu dans son enfance par un homme et qui trouve en son meilleur ami et son frère un soutien sans faille. Voilà qui démontre que même dans les moments les plus durs, on peut compter sur l'amitié indéfectible de quelqu’un. Ce livre dessine également un portrait sensible et clairvoyant d'un homme.

Une bonne histoire, brouillonne au début, émouvante à la fin, intrigante au milieu. L'amitié masculine vue par une autrice, l'amour et le désamour, les fragilités venues de l'enfance, la solitude, il y a beaucoup de choses dans ce roman court raconté par un Frenchie qui a installé sa pâtisserie en Angleterre.

Une mise en page avec peu de marge extérieure qui n'est pas habituelle.

(Critique émise par mes soins sur Amazon, du temps où je ne savais pas comment ajouter un livre sur Babelio, étant donné ma nature masculine pas programmée pour lire les modes d'emploi !

Par ailleurs, je ne suis pas un fayot, et ce n'est pas parce que Catherine Messy est éditée par la même maison que moi que je cause de son recueil: il m'a juste plu !)





Ces Bucoliques de Catherine Messy, dont le titre rappelle immanquablement ceux de Virgile, sont doux. Ne pas en attendre le tonnerre de la poésie hugolienne, ni le mal baudelairien !

C’est une suite de petites pièces qui s’organisent autour de quelques reproductions de peintures de l’auteure, toutes dédiées à la Nature, cette pourvoyeuse d’inspiration poétique.

L’homme n’y fait que des apparitions en filigrane. Ou peut-être ai-je mal compris, et toutes ces évocations naturelles traduiraient en réalité des états d’âme bien humains !

Légers, ces poèmes n’en sont pas moins, çà et là, mâtinés de mélancolie, tel « Fin de vie » qui raconte la mort d’un arbre.

Et pour les plus paresseux ou rétifs à la poésie, ce recueil se lit en un éclair ; il est changeant comme le temps et plein d’images !

Une pause agréable…

Le commentaire de Carole :

Une lecture un peu particulière qui commence par le récit du livre que Noémie écrit. Donc nous allons découvrir Sandra, le personnage principal, qui veut découvrir qui est le propriétaire d’une moto qui est toujours garée au même endroit. Sa curiosité va lui apporter beaucoup d’embêtements, car Alain le propriétaire est un bad-boy qui est, sans le vouloir, empêtrer dans une sombre affaire. En fait son amour pour une danseuse nue, qui est sous l’emprise des frères triplés Pagani va aller jusqu’à mettre sa vie en danger. Après ce récit, nous revenons à la vraie vie de Noémie qui est en couple avec Nicolas. Suite à une fausse-couche, Noémie sombre dans une dépression, mais réussie à s’en sortir, du moins, c’est ce que nous pensons. À partir de ce moment, le récit et la vie de Noémie se mêlent. Elle est à son tour convaincu d’avoir aperçu une moto. Un branle-bas prend possession de son cerveau et son entourage s’inquiète. Je suis hésitante à formuler mon commentaire, car j’ai toujours aimé les livres de cette auteure, mais celui-ci m’a donné l’impression qu’il manque sa touche qui me fait vibrer. Loin de dire que je ne l’aime pas, mais je n’ai pas accroché aux personnages et j’ai trouvé bizarre la façon dont l’histoire était présentée. Je dois avouer que son écriture est originale, et avec ce livre elle nous prouve encore une fois qu’elle est capable de nous étonner. Un bon livre dont il faut une petite adaptation pour comprendre la base de l’histoire, mais qui vaut la peine d’être lu.
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J’explore Youboox et je tombe sur cette pépite. Je ne lis pas beaucoup de poésie, non pas que je n'aime pas ça mais surtout parce que je n'y pense pas.



Dans ce petit recueil non seulement les poésies sont toutes vraiment très belles et ont un retentissement profondément dans nos esprits et cœurs mais les tableaux qui les accompagnent sont eux même absolument superbes.



Une bien jolie découverte en tout cas.


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Transfiguration se compose en deux parties :

la première Transfiguration avec 17 poèmes et la seconde Réflexions poétiques avec 14 poèmes.

La première partie a pour thème les visages.

L'auteure Catherine Messy imagine ce que pensent et ressentent ces visages peints sur la toile, ce qu'ils racontent, elle les fait vivre, elle leur donne en quelque sorte une âme, elle couche leurs émotions sur le papier.

Elle imagine diverses possibilités et se pose beaucoup de questions.

Les poèmes peuvent être courts ou longs.

Les toiles évoquent la mélancolie, la tristesse, l'espoir, la colère, le bonheur, la mort, la vie...

Cette partie est plutôt sombre.

Dans le poème qui a pour titre Visages, l'auteure se révèle à ses lecteurs et le tableau est magnifique.



La Seconde partie a pour thème la mort, la peur de la mort, la tristesse, la perte de l'être aimé, la mélancolie, la guerre, l'amour, la solitude...

L'auteure écrit donc ses poèmes sur ce que lui évoquent ses tableaux, elle nous transporte de nouveau dans le monde de l'art et de la poésie.

J'ai de nouveau apprécié les tableaux et les poèmes de Catherine, j'aime beaucoup son style.

Chaque tableau est une porte qui s'ouvre vers un ruissellement de mots donnant naissance à une averse de poèmes.

Je vous invite à vous rendre sur les sentiers de Catherine afin d'y découvrir tout son talent.



Mon dernier mot sera cet extrait :



Béatitude



Sourire imperceptible,

D'une infinie douceur.

Béatitude extrême ?

Repos tant désiré ?

Se taire.

Ne pas parler.

Du silence profiter

Et garder son mystère.



Dans l'extrait offert par l'éditeur, vous pouvez découvrir le tableau correspondant au poème (www.editionshelenejacob.com)

Bucoliques est un recueil de poèmes illustrés avec de magnifiques toiles et une sculpture grâce à laquelle le très beau poème "Belle de nuit" a été inspiré.

Ce n'est pas moins de 28 poèmes que Catherine a composés. Ils m'ont tous plu.

Quand j'ai été contactée par la maison d'édition pour recevoir ces recueils de poèmes, j'étais très émue, j'en avais les larmes aux yeux. L'auteure écrit ses poèmes sur ce que lui évoquent ses tableaux. C'est un voyage dans le monde de l'art et de la poésie, c'était un vrai régal. J'ai beaucoup apprécié les textes poétiques et les illustrations de peinture de Catherine.

L'auteure nous transporte dans ses tableaux à travers ses mots dans une atmosphère calme, sereine, douce, légère mais entraînante à la fois.

Pour ce recueil, le thème est la nature (les astres, les saisons, les éléments, le temps...)

Ce qui est frappant c'est que Catherine peint et ensuite imagine le poème s'inspirant de la peinture et pas le contraire et elle réussit cette association avec brio. Elle m'a fait rêver.

Je vous invite à parcourir les toiles de Catherine en suivant les chemins poétiques qu'elle a semés grâce à ses coups de pinceaux qui nous transportent ainsi jusqu'à un déferlement de mots formant ces magnifiques poèmes pour notre plus grand plaisir.

Mon dernier mot sera cet extrait :



Désir d'évasion



Ciel et mer confondus,

Terre à perte de vue,

Que seules des herbes dressées

Viennent tacher ça et là.

Et l'on se prend à rêver

D'aller se perdre là-bas

Au bout de cette lande nue.



(Si vous voulez découvrir le tableau correspondant à ce poème, il est visible dans l'extrait offert par la maison d'édition sur www.editionshelenejacob.com).

Le commentaire de Carole :

Joan, une bibliothécaire au caractère franc et spontané, préfère l’amour libre à l’attachement. Son copain Clément est du même avis qu’elle, ce qui crée une belle harmonie dans le couple. Jusqu’au jour où Joan rencontre Matthias, un écrivain plus âgé qui lui fait les yeux doux. Lui-même, libertin, est prêt à s’adonner au couple ouvert sexuellement. À partir de ce moment, Clément n’est plus d’accord à partager son amie de cœur. Petit à petit, s’installe une ambiance malsaine et les drames vont se succéder. La suite de l’histoire va être centrée sur Matthias. Celui-ci a le syndrome de la page blanche, il met donc de côté l'écriture de son nouveau livre. Il va s’occuper de son oncle Bastien qui est à l’hospice et va découvrir une cousine jusqu’ici inconnu. Ayant perdu son élan amoureux, il va reconquérir sa joie de vivre en fréquentant Angélique et par le fait même, il va retrouver Stéphane, un ami d’enfance qu’il avait perdu de vue. Entre tous ces événements, Matthias a l'impression d'être suivi par un SDF. Plusieurs personnages font une brève apparition dans l'histoire et tous ont un fil conducteur qui les rattache. Bien que l'histoire ait un côté psychologique, elle m'a semblé incomplète. J'aurais apprécié plus de développement concernant les meurtres qui tombent facilement dans l'oubli. Je suis consciente que le roman n'est pas un style littéraire policier, quoique le suspense nous captive. Pour ma part, j'ai préféré les deux derniers romans de cette auteure, mais je n'ai aucun regret d'avoir lu celui-ci. Le côté psychologique a fait travailler mes méninges et j'ai passé un beau moment de lecture. L'auteure a bien réussi à intégrer le drame et la poésie.
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Le commentaire de Carole : COUP DE COEUR!

Clara célibataire, 55 ans vient de louer la maison dont Élise est la propriétaire, elle se trouve aussi à être la voisine immédiate de Clara. Celle-ci tombe par hasard sur une bouteille de Coca qui semble avoir été enterré il y a plusieurs années et qui refait surface avec un message à l’intérieur qui laisse Clara pantoise. Le message date de 35 ans et dit'' Je m’appelle Monique Danaud, j’ai 10 ans aujourd’hui mon papa nous a quittées. J’ai tout vu''. Donc Clara décide de faire une petite enquête en commençant par vouloir découvrir qui a habité la maison qu’elle vient d’aménager. Ses premiers pas vont aller vers Élise qui est bien placée pour l’aider. Élise âgé de 70 ans, attire le respect, elle donne du temps à l’église et est reconnue pour être une bonne personne, ce qui met Clara en confiance. Mais nous allons découvrir un autre côté d’Élise, elle désire plutôt faire du mal, critiquer les gens, les jalouser, les déprécier à la minute où ceux-ci lui font de l’ombre. De par son passé de prostituée, nous sommes loin de la dame patronnesse qu’elle semble vouloir jouer. Dès qu’elle sait que Clara s’intéresse au Danaud, Élise s’inquiète, elle devient nerveuse, est ce qu’elle cacherait quelques choses ? Quand finalement Clara rencontre Monique Danaud, celle-ci est d’accord pour dire qu’Élise est une bonne personne, donc les soupçons de Clara vont l'amener ailleurs. Un suspense qui m’a énormément plus, et une fin que je n’ai pas vu venir. J’aime la plume de l’auteur qui est bien structurée, elle rend les personnages attachants et l’intrigue intéressante. N’hésitez pas à la découvrir, vous ne serez pas déçu.
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Roman prenant, de par son écriture fluide, instinctive. Les chapitres sont courts ce qui donne de la vitesse et une certaine envie d'enchainer les chapitres.



L'histoire est simple puisqu'elle nous montre l'amitié profonde qui lie 2 hommes : Bertrand et Benny. Deux hommes qui sont devenus amis car ils aiment tous les deux le football. Ils sont en revanche très différents. Bertrand est calme et stable alors que Benny est plus impulsif.



Les deux amis ont subi une rupture sentimentale et ont du mal à s'en remettre, surtout Benny qui voue une haine farouche envers les femmes rousses. Benny va finir par rencontrer une femme et cette femme va mettre un sacré raffut dans la vie des deux amis et à partir de là l'histoire va s'enchaîner, ressemblant presque à un policier par divers aspects.



J'ai trouvé la fin bonne mais un peu bâclée ce qui est dommage car le thème de l'amitié est bien abordé mais presque trop légèrement à mon goût qui en attendait beaucoup plus.

Cependant, l'amitié tient tout de même une très grande place dans ce roman, notamment quand on voit tout ce que fait ou est prêt à faire Bertrand pour son ami.

Je remercie la maison d'édition HJ pour la découverte de ce titre, par le biais du site simplement. J'ai eu la chance de connaître cette maison d'édition grâce à un thriller qui m'avait conquise.



Nous suivons Bertrand, un français qui vit en Angleterre. Il tient une pâtisserie et son métier est ce qu'il aime le plus. enfin presque, car il y a Benny, son meilleur ami qui ne va pas très bien. Grâce à leur passion commune, le football, ils se sont découverts une amitié forte. Sans oublier qu'ils ont tous les deux soufferts. L'ex-femme de Bertrand, Maureen, l'a trompé, divorcé, jeté comme une vieille paire de chaussettes. Benny, c'est un passé très douloureux, un "problème" avec sa mère. Les deux sont rousses, les deux sont des femmes qui ont fait du mal. Benny ne supporte plus cette couleur (oups je vais éviter d'aller le rencontrer dans ce cas ! ) et des envies étranges le traversent. Pour autant il laisse une porte sur son cœur. Et lorsque Sybil arrive tel un chaton égaré, Benny va se laisser prendre dans ses filets. Bien mal lui en a pris !



Deux hommes qui sont solidaires, une amitié qui les entraine très loin. Jusqu'où peuvent-ils aller sans empiéter sur le territoire de l'autre? Un ami peut aller jusqu'où pour aider l'autre ? Une histoire de sauvetage amoureux, mais bien plus encore. Benny tombe amoureux en un clin d'oeil. Sybil est douée pour raconter des bobards. Que doit-il croire ? Lui ? C'est tout, son amour est plus fort que ce qu'il peut entendre à côté. Pour Bertrand, il se méfie, ne comprend pas tout. Au départ il l'écoute cette jeune femme. Ses multiples périples la rendent fragile. Elle devient une véritable obsession pour Benny. Le jour où elle disparaît, c'est une véritable panique. Les sentiments sont forts, la recherche est mouvementée. Les deux hommes vont s'affronter pour une femme, mais pas dans le sens que certains peuvent croire. Sauver l'autre devient un véritable parcours du combattant.



J'avoue que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. Le récit de Bertrand qui parle de sa vie, en mélangeant celle de Benny, avec les rêves, les angoisses, la réalité. Je me suis sentie perdue sans réussir à trouver ma place. Et puis il y a eu un déclic qui m'a fait dévorer le livre jusqu'à la fin. Malheureusement, cela n'a pas été du départ.



L'écriture est belle, fluide, entraînante. Je ne regrette pas ma découverte de cet auteur, car cela me donne envie d'en découvrir d'autres de sa part. Enfin les prochains, car la poésie n'est pas ce que je lis.



Les personnages sont parfois attachants, parfois on a envie de les étriper, ou au contraire de les secouer pour qu'ils réagissent, ou encore de leur faire un câlin. L'horreur sans nom du passé de l'un, la haine engendrée est légitime. Ils ont beau être amis, ils ne se racontent pas tout pour autant. Des secrets restent enfouis, montrant des personnages qui ne mâchent pas leur mot. Sans compter qu'il y a aussi la violence. Benny a beau l'être, il ne frappe que les objets et n'ira pas plus loin. Mais il a besoin de se défouler. Une salle de boxe serait plus approprié. Il a énormément d'obstacles à surmonter avant d'arriver à la fin du livre. La disparition de son nouvel amour le perturbe. Il s'enfonce dans une noirceur. Bertrand veut l'aider sans pour autant être entrainé dans les ennuis. Bertrand est un véritable ami qui ne regarde pas son nombril.



Une histoire d'amitié où les liens vont et viennent entre eux. Est-ce que cette amitié est capable de résister à tout ? Est-elle capable de résister à un sentiment dit plus puissant qui est l'amour ? Chacun des personnages, que ce soit Sybil, Benny, Bertrand, mais il y a aussi Tom, l’inspecteur Broomswell et d'autres encore font avancer les événements. Enfin certains, car d'autres vous embrouillent bien la tête.



Le titre est bien trouvé, une fois qu'on arrive à un certain point, puis à un autre et encore un autre. Rien n'est évident.



En conclusion, une histoire qui part un peu dans tous les sens pour arriver à un but qu'on n'aurait pas forcément compris du départ. Une belle écriture avec une pointe de suspense qui permet d'avoir envie de savoir où est Sybil et ce qu'il s'est passé.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/un-autre-ami-catherine-messy-a138816386
Lien : http://chroniqueslivresques...

L'histoire se déroule en Angleterre. Bertrand Dubreuil, la quarantaine, est lillois d'origine et tient une pâtisserie à Brighton en Angleterre. Benny est devenu son meilleur ami grâce à leur passion commune pour le football. Benny, 46 ans, impulsif, coléreux et très émotif, commence facilement à se battre.



Tous les deux ont subi une rupture sentimentale avec Maureen pour Bertrand et Nancy pour Benny, deux rousses. Bertrand a tourné la page tandis que Benny en ait venu à haïr les rouquines. Les deux compères se retrouvent quotidiennement au pub et sortent beaucoup ensemble. De plus, leurs appartements sont voisins.



Puis, Benny rencontre Sybil Dillon dans un arrêt de bus. Elle est apeurée, elle lui raconte qu'elle est enceinte et poursuivie. Il décide de la prendre sous son aile car elle s'est enfuit d'une clinique où elle était retenue prisonnière. Mais Bertrand a des doutes, il pense qu'elle ment alors que Benny se prend de pitié pour elle. Qui dit vrai ? Hasards ou coïncidences ? Les deux amis voient leur quotidien changer. L'obsession pour cette jeune fille va tourner au cauchemar. Qui est Sybil ? Jusqu'où peut-on se brûler les doigts à trop vouloir aider ? L'amitié est-elle plus forte que tout ?



L'auteure, Catherine Messy, écrit une fiction sur le pouvoir de la véritable amitié. C'est une histoire bouleversante avec des personnages intrigants et des révélations émouvantes. Je suis également ravie que l'auteure ait su trouver une place pour des poèmes. Un premier roman riche en rebondissements à découvrir !
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Le premier recueil de poèmes illustrés de Catherine Messy, sorti en 2014 qui s'intitule "Bucoliques" dépeint la nature sous toutes ses formes et dans le second "Transfiguration", sorti en 2015, l'auteure nous livre sa forte passion pour les visages.



Dans ce troisième recueil "Évocations", c'est un émerveillement de mots et de couleurs présents dans 13 illustrations magnifiques et transcendantes et pas moins de 28 poèmes évoquant plusieurs thèmes comme la vie, la tristesse, le temps, la maladie, le voyage... et surtout l'amour et la tendresse. Dans cet ouvrage, on flotte, les mots volent, on les hume, on les respire, on les emporte et ils nous emportent.



L'auteure fait un petit clin d'oeil à Lewis Carroll, plus précisément au lapin d'Alice aux pays des merveilles avec le poème "Lewis".



Tous les poèmes sont magnifiques et l'un de mes préférés est celui-ci :



Sonate à quatre mains



Ses mains douces

Qui caressent les miennes

Ma chaleur

Qui enrobe les siennes.

Jeu tactile qui rassure,

Lien fragile qui ne dure

Que l'espace d'un moment.

Tout s'efface dans l'instant.

Joie fugace du présent.



En définitive, j'ai adoré ce nouveau recueil, il est remarquable, les sentiments de l'auteure sont perceptibles et les illustrations fascinantes.


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1940,

Pour protéger et nourrir sa famille, Léonie se rapproche de sa campagne natale.

Comment préserver les enfants de la monstruosité ? Comment garder son intégrité alors qu’un simple regard peut vous envoyer en enfer ?

Le récit de ces années tragiques, terrifiantes parle de la fragilité de la vie, du non-sens de la guerre.

De sérieuses interrogations sur les valeurs essentielles et la démesure provoquée par de mauvais choix.

Avec délicatesse et la juste distance, Catherine Messy raconte l’angoisse, la peur, l’impuissance qui cimentent le quotidien.

Un roman bien rythmé, émouvant.

Le commentaire de Carole:



Un livre qui témoigne que l’amitié est souvent très forte. Benny et Bertrand ont les mêmes passions, soit les femmes et le football. Présentement, les deux vivent une séparation qui est difficile à accepter, mais Bertrand réussi quand même à bien vivre au quotidien, et même à refaire sa vie avec Lucy. On ne peut en dire autant de Benny qui, suite à sa séparation, en veut à toutes les femmes surtout les rousses, car ça lui rappelle son ex. Son destin va changer quand il croise, sur son chemin, Sybil qui semble mal en point et avec raison elle vient de fuir la clinique du docteur Todd qui selon elle est plutôt une secte avec des pratiques hors normes. Sybil est enceinte d’un employé qui travaillait à la clinique, il y a de quoi se poser plusieurs questions. Benny avec son grand cœur amène Sybil chez lui et en quelques jours tombe en amour, pourtant Sybil est rousse. Mais qui est vraiment Sybil, il y a un mystère que nous n’arrivons pas à découvrir tout de suite. Par contre la vie de Benny et de Bertrand est complètement chamboulée quand Sybil disparaît. Une enquête policière mêlée à un amour impossible, c’est ce que nous fait vivre l’auteur. L’histoire nous démontre que l’amitié est importante et que nous pouvons toujours compter sur de vrais amis pour nous aider. Premier livre de l’auteur, un livre qui se lit rapidement, des chapitres courts qui font en sorte que nous poussons toujours plus loin pour en savoir un peu plus et une écriture fluide plaisante à lire. Un bon début pour l’auteur que je vous invite à découvrir.
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Les mots coulent et ce recueil se lit tout seul.
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En bref, ce roman est une histoire d’amitié bien sympathique avec une intrigue policière qui ne gâche rien à l’histoire, bien au contraire.
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En bref, une lecture entre littérature contemporaine et roman policier... qui aurait pu être meilleure si l'auteure avait fait un choix : le développement de la relation d'amitié est mis en retrait par l'enquête dans la seconde partie tandis que le suspense s'arrête un peu subitement dans un dénouement qui remet en lumière nos deux meilleures amis.
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