Delacroix met relativement moins de temps à exécuter un tableau qu'à préparer sa palette. Son tempérament est fougueux, et il peint avec la rage de son tempérament.
Une fois le pinceau à la main, rien ne le distrait plus. Il devait sortir ? Il sortira demain. Il a faim ? Il mangera plus tard. Son pouls bat cent fois à la minute, tant mieux, son tableau aura la fièvre. Il se tuera à travailler ainsi. Et qu'importe ! pourvu qu'il laisse un tableau de plus.