Là-bas, en Afrique, en plein cœur de la Savane, vivent Ziraff et ses amis. Ziraff adore compter, c’est même son jeu préféré. Une coccinelle vient se poser à ses pieds, elle compte ses points noirs. Mais une coccinelle, c’est craintif, alors elle s’envole. Elle tente donc de compter les rayures de Zébra ou les taches sur la fourrure de Léo, le léopard, mais ces deux chenapans ne tiennent jamais en place ! Cela la rend toute triste, elle qui aimerait encore tant compter…
Mon avis : Elle a une telle bouille Ziraff sur son portrait de la première de couverture qu’on ne peut guère résister à l’envie de découvrir ce bel album carré à destination des plus petits ! L’édition originale en anglais a pour titre « Abigail », qui est donc le nom de notre girafe outre-manche. J’aime bien le petit plus de la version française, Ziraff donnant plus de musicalité au texte et les petits auditeurs appréciant beaucoup cet effet de zézaiement. Le récit est aussi amusant que vivant, ponctué par les chiffres prononcés par notre jeune girafe lors de ses multiples tentatives. Ce dernier point m’est d’autant plus agréable qu’il me permet de faire participer les enfants à ma lecture lors de mes animations classe, chose qu’ils font toujours avec plaisir et fierté, parce que : « Oui Béatrice, tu as vu, nous savons compter ! ». Ils me prouvent souvent qu’ils aiment être partie prenante de ce moment passé ensemble. Les illustrations pour la plupart en aquarelles sur double page permettent un vrai dépaysement et les animaux sont craquants tout en étant représentés presque aussi vrais que nature. En fin d’ouvrage, une surprise nous attend : sur l’avant dernière page de droite, un volet à peine plus petit s’ouvre vers le haut, nous offrant notre héroïne encore plus à son avantage. L’éditeur participe allégrement au charme de ce livre en ayant choisi une police originale, les mots semblant trembler, en faisant parfois varier la taille des caractères, et en ayant opté pour une mise en page très astucieuse, n’hésitant pas à présenter certains passages sous forme de phrases ondulantes, comme de douces vagues. Voici donc un album pour le plaisir des yeux qui se montre utile pour accompagner, voire même pour anticiper, l’apprentissage des chiffres chez les tout petits.
Public : à partir de trois – quatre ans
Si vous voulez vous rendre sur le site de l’auteure et illustratrice, Catherine Rayner, vous pouvez suivre cette adresse :
http://www.catherinerayner.co.uk/
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Les deux ours blancs, Iris et Isaac, vivaient sur la banquise et faisaient toujours tout ensemble. Jusqu’au jour où Iris a creusé un nid douillet dans la neige. Un nid… trop petit pour deux. En se tortillant, trémoussant, déhanchant pour y caser son gros derrière, Isaac l’avait contrariée au point qu’elle s’était elle-même tortillée, trémoussée, déhanchée pour le déloger. Bien évidemment, le lit s’était retrouvé complètement aplati… et les deux ours s’étaient fâchés, chacun continuant son chemin de son côté. Oui mais voilà, la nature et le spectacle qu’elle nous offre ne sont-ils pas plus beaux quand on est deux et une grosse dispute ne devient-elle pas une simple broutille au bout de quelques jours ?
Mon avis : Quelle chouette découverte que cet album de Catherine Rayner dont j’avais déjà beaucoup apprécié l’univers avec « Ziraff adore compter » que je vous présentais il y a un peu plus d’un an déjà. Nous passons allègrement de l’Afrique à la banquise, de la girafe et ses amis de la savane aux ours polaires, avec une histoire minimaliste mais touchante dans laquelle l’humour est presque complètement absent. Après tout, il s’agit ici d’aborder le thème de la dispute et du manque créé, à son issue, par l’absence de l’autre. Rien ne nous dit si c’est un lien d’amitié ou d’amour qui unit ces deux là, mais peu importe, l’essentiel n’est pas là : chacun y verra ce qu’il a envie d’y voir. Le récit est porté par de magnifiques illustrations en aquarelles sur doubles pages. Elles nous offrent des tableaux aux couleurs très tendres, d’une grande douceur et rendent bien le sentiment de solitude ressenti par les deux ours pendant leur séparation. La typographie est également très soignée : certains mots choisis se distinguent par leur police grasse et de plus grande taille ; le passage où Iris admire un vol d’eiders s’accompagne de phrases qui ondulent comme pour suivre leurs battements d’ailes ; le tout est judicieusement réparti sur la page, faisant ainsi la part belle aux illustrations. Que dire de plus si ce n’est qu’en refermant l’album un mot continue à résonner en nous, un mot fort et doux qui en cette période troublée a retrouvé pour un temps tout son sens, le dernier du récit qui veille seul sur le sommeil d’Iris et Isaac réconciliés… ENSEMBLE…
Public : à partir de trois – quatre ans en lecture accompagnée
Si vous voulez vous rendre sur le site de l’auteure et illustratrice, Catherine Rayner, vous pouvez suivre cette adresse :
http://www.catherinerayner.co.uk/
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Ernest est un élan qui n'arrive pas à tenir dans une page de livre. Il se contorsionne de tous côtés mais n'y arrive pas. La chute du livre est magique : son meilleur ami va chercher scotch et feuilles et il crée une page assez grande pour que l'on puisse admirer Ernest !
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Ma sœur m'a offert cet album pour mon anniversaire et c'est une chouette surprise !
C'est l'histoire d'un petit dragon qui se sent seul... Jusqu'à ce qu'il rencontre un petit oiseau. La naissance d'une amitié, le plaisir de partager ses jeux, la jalousie face aux autres amis et puis ce beau projet commun d'aller ensemble dans la lune.
Très original pour mettre en scène un dragon sur les thèmes de l'amitié et l'entraide omniprésents dans la littérature jeunesse. Les illustrations sont superbes !
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Freddo est un chien, il a une allure un peu efflanquée et au début de cet album il sort du bain. Odeur de rose et de fleur de pommier. L’horreur ! Alors il part à la recherche de son odeur en reniflant les bonnes mauvaises odeurs. A quelques pas de là, lui disent les mouches il y a » une merveilleuse pestilence ». Un livre collant, puant…. pour le bonheur de freddo dont on devine que la chute sera à la hauteur de cette quête désespérée.
Rigolo et sympathique, pour le texte et le dessin, un album qui nous apprend qu’il en faut pour tous les goûts et les odorats.
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Petit album mignon tout plein, Boris est un ours plein de tendresse et patient. L'album est si rapide à lire et nous mène droit où nous devons être pour les petits comme pour les grands. Quel beau message de générosité !
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Le tigre Pacha a perdu son sourire. Il part alors à sa recherche... Son périple lui permettra de mieux comprendre ce qui peut faire son bonheur.
Une jolie histoire pour les tout-petits et surtout de magnifiques illustrations. Expressives et poétiques, elles incitent à la rêverie et à la créativité.
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J'aime beaucoup le travail de Catherine Rayner. Je n'ai pas ete decue par cet album ! Les illustrations sont magnifiques, le sujet sensible et poetique. J'adore !
Je recommande vivement cet album, ainsi que l'auteur !
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Je l'ai lu en anglais, mais j'imagine que cet album est tout aussi magnifique en français ! Une histoire d'amitié et de dispute, mais surtout des superbes illustrations que j'ai vraiment adorées. Bien que ce soit un court album, j'étais immergée dans cet univers froid du pole, et les illustrations en sont à mon avis la principale raison. Cet auteur/illustrateur à un vrai talent, et je vous invite à le découvrir via cet album, mais aussi les autres très sympa également !
Je conseille !
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Ce chien a perdu son odeur, celle qui le caractérise.
Parcourons avec lui les endroits qui constitueront SON odeur!
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Que faire pour trouver sa place dans un livre quand on est un renne?
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Ce n'est pas facile pour Léo d'être un tout petit lièvre aux très grands pieds. Il confie ses inquiétudes à son grand-père qui lui apprend comment faire des bonds jusqu'au ciel, comment escalader les montagnes ou encore comment échapper au loup. Tout cela grâce à ses grandes pattes...
Intérêt : la découverte du monde grâce aux liens intergénérationnels. Plus une esthétique intéressante, de belles aquarelles en pleine page... Mais je suis encore une fois restée sur ma fin, comme si l'esquisse ne suffisait pas à apporter toute l'émotion nécessaire à un tel sujet. Il n'y a, à mon avis, ni humour ni émotion, et c'est dommage...
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Sortir du bain en embaumant la rose et la fleur de pommier, quel enfer pour Freddo le chien ! Non vraiment, ces parfums ne lui correspondent pas... Ce que veut Freddo, c'est retrouver sa bonne odeur à lui ! Il décide donc de partir de la maison bien décidé à la retrouver. Riche des enseignements du renard, des escargots et des mouches rencontrés en chemin, il parvient petit à petit à recréer cette senteur qu'il aime tant. Au programme, passage par les poubelles regorgeant de déchets de poisson et d'oeufs pourris, un peu de vase collante, baignade dans l'étang nauséabond et le tour est joué : Freddo, fier et heureux, a enfin retrouvé sa bonne odeur à lui ! Oui mais...pour combien de temps ? Un album humoristique très finement et subtilement illustré qui nous rappelle combien l'odorat est le plus complexe et le plus personnel de nos sens.
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