AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Cathy Glass (43)


Les mots peuvent être violent, mais les regards peuvent l'être aussi. Il y a un proverbe qui dit une image vaut 1000 mots.
Commenter  J’apprécie          00
Une vrai leçon de vie, touchant, triste
Commenter  J’apprécie          00
- une dernière précision, Jodie. C'est arrivé une fois où souvent ?
-Souvent, Cathy. Vilain papa. Cathy, pourquoi tu pleures ?
Je ne pouvais plus me retenir. Je sanglotais.
- Parce que j'ai entendu une triste histoire.
-Pourquoi c'est triste?
Qu'elle ne comprenne pas l'horreur de son expérience empirait encore la tragédie.
-Parce que c'est affreux, Jodie, et que personne ne devrait jamais subir ça.
-Oui. Vilain papa, répéta-t-elle. je peux manger maintenant ?
Commenter  J’apprécie          00
Ainsi, à l’âge de huit ans, Aimée n’avait jamais franchi les portes d’une salle de cinéma. Certes, cela ne relevait pas d’une négligence mortelle de la part de ses parents, mais, dans une société évoluée, il semble normal qu’un enfant puisse profiter de tout ce qui s’offre à lui et partager cette expérience avec ses camarades.
Commenter  J’apprécie          20
Nos regards se sont croisés et j'ai retrouvé le petit garçon de sept ans, vulnérable, perdu et blessé par les rejets subis, qui refusait l'affection mais désirait de l'amour et une famille à lui.
Commenter  J’apprécie          10
Elle était arrivée en colère, avec la réputation d'un comportement difficile, ayant l'habitude de prendre les choses en mains. Avec le temps, après avoir été déchargée du fardeau de s'occuper de sa mère, elle était redevenue une enfant. (p 298)
Commenter  J’apprécie          20
Elle se sentait trahie. Qui plus est par sa propre famille, les personnes même qui auraient dû lui être les plus proches, sur lesquelles elle aurait dû pouvoir compter aveuglément pour leur franchise, leur honnêteté
Commenter  J’apprécie          10
Mon propre oncle, bon sang ! Je lui faisais confiance. Je le considérais comme un père. Toutes ces nuits au chevet de grand-père, lui assis simplement à côté de moi tout en sachant… Comment a-t-il pu ? Comment a-t-il osé ? En repensant aux photos des deux fillettes nues sur son ordinateur, elle sentit son estomac se retourner. Les mots et les phrases déferlaient, désormais pleines de sens, mais enterrées si profondément dans sa mémoire qu’elle n’avait pas compris tout de suite.
Commenter  J’apprécie          00
Ce n’étaient pas des hallucinations, mais bel et bien des souvenirs. D’une chose si abominable que mon cerveau avait tout refoulé jusqu’à maintenant. Tu n’es qu’un pervers. Tu as essayé de me violer alors que je n’avais que treize ans !
Commenter  J’apprécie          00
Cher, très cher grand-père ! Elle tenait tant à lui ! Elle ne pouvait pas supporter l’idée même de le perdre. Avec grand-mère, il avait occupé, d’aussi loin qu’elle s’en souvînt, une part si importante de sa vie. Elle avait toujours une relation privilégiée avec son grand-père ; ils se ressemblaient par tant d’aspects et ils voyaient la vie de la même manière ; ils avaient le même sens de l’humour. Ses parents lui avaient souvent répété qu’elle tenait beaucoup de lui, et la perspective de ne plus jamais le voir était plus qu’elle ne pouvait le supporter. Ne plus lui parler au téléphone, ne plus passer le voir sans prévenir et voir son visage s’éclairer sous l’effet de la surprise ; ne plus rire d’une blague avec lui ou discuter politique, ce qu’il adorait.
Commenter  J’apprécie          00
L’excès de nourriture, le manque de sommeil et le fait d’être restée confinée dans le bureau trop chauffé rendaient son cerveau paresseux, mais son corps avait besoin d’action. Une marche d’un pas vif était exactement ce qu’il lui fallait, pensa-t-elle, pour « chasser les toiles d’araignée », comme aurait dit sa grand-mère.
Commenter  J’apprécie          00
C’était un homme si bon et si gentil, fier et bienveillant, qui avait toujours agi pour le bien-être de sa famille. Il n’aurait jamais dû finir sa vie en implorant à l’aide ; il aurait dû pouvoir la terminer comme il avait toujours vécu : de manière digne et respectable.
Commenter  J’apprécie          00
Il vaut mieux avoir essayé et échoué que de ne jamais avoir essayé.
Commenter  J’apprécie          00
Jusqu’alors, il avait toujours paru plus jeune que ses quatre-vingt-cinq ans, mais sa maladie l’avait énormément vieilli. Mandy n’arrivait pas à associer l’homme agile, droit comme un i que son grand-père était quelques semaines à peine plus tôt, avec ce vieillard sans substance qui n’avait même pas la force de relever la tête pour boire.
Commenter  J’apprécie          10
Quand elles étaient plus jeunes, Sarah et elle avaient ri en se disant que les deux adultes paraissaient s’apprécier beaucoup, d’autant qu’ils se disaient toujours bonjour et au revoir en s’embrassant sur la bouche plutôt que sur les joues.
Commenter  J’apprécie          00
C’était comme un air de déjà vu, cet éclair de familiarité, une sensation plutôt qu’une pensée consciente. Un vertige, un sentiment d’irréalité, comme si elle avait soudain eu la vision d’un autre monde. Cela avait été fugace et imprécis, mais en regardant la maison de sa tante, Mandy sentit la panique monter en elle. Enfant, elle y était venue de nombreuses fois, mais elle n’arrivait pas à se souvenir du moindre détail. C’était comme de regarder l’album de photos de vacances de quelqu’un d’autre, prises dans un endroit où elle était déjà venue.
Commenter  J’apprécie          00
La cassure ne pourrait jamais être réparée.
Commenter  J’apprécie          00
Elle avait échoué en tant qu’artiste, en tant qu’amante, en tant que fille ; elle avait même échoué en tant que personne. Sa vie n’était qu’un éternel échec.
Commenter  J’apprécie          00
— Tu as été très courageuse, répétai-je à Jodie. Tu n’auras plus à subir ça. C’est terminé à présent.
— J’aurais mieux aimé un homme, dit-elle, sautillant à côté de moi.
— Quand ? Pour la visite médicale ? J’étais très étonnée. Assurément, après ce que Jodie avait souffert, qu’un homme pratique sur elle ce genre d’examen aurait dû être le dernier de ses souhaits !
— Pourquoi ?
— Les dames font plus mal que les hommes, parce qu’elles n’ont pas de zizi. Je m’arrêtai et me tournai vers elle alors que la signification de ses paroles m’apparaissait peu à peu.
— Je ne suis pas sûre de comprendre… Quelles dames ? Comment elles t’ont fait mal ? Elle fronça les sourcils tandis qu’elle cherchait dans son vocabulaire limité les mots pour expliquer.
— Ma maman et la tante Bell, il fallait qu’elles utilisent des choses parce qu’elles n’ont pas de zizi.
— Qu’elles utilisent des choses ? Sur tes organes génitaux, tu veux dire ?
— Oui. Comme les docteurs. Elles m’enfonçaient des choses à l’intérieur. J’étais pétrifiée. Oh non, par pitié ! Quelles atrocités supplémentaires cette enfant pouvait-elle avoir endurées ?
— Quelles choses, Jodie ?
— Des cuillères, comme celle que le docteur a mise dans ma bouche. Sauf qu’elles étaient en argent.
— Ta maman et ta tante Bell mettaient une cuillère en métal à l’intérieur de tes organes génitaux, c’est ça ? Elle hocha la tête.
— C’était froid. Papa la chauffait dans ses mains d’abord. Il était gentil de temps en temps, hein, Cathy ? C’en était trop. Je ne pouvais plus cacher ma colère contre les gens qui lui avaient infligé ce martyre.
— Non, Jodie, il n’était pas gentil. Il était vicieux. Ce sont des brutes. Tous autant qu’ils sont. J’espère qu’ils croupiront en enfer !
Commenter  J’apprécie          190
— Cuisiner ! Nettoyer ! Et vous, fichus gamins, dans mes pattes toute la journée ! Je me demande pourquoi je vous ai eus. Vous êtes des emmerdeurs ! Je voyais bien qu’elle jouait un rôle, qu’elle répétait sans doute des propos qu’avait tenus sa mère, et pourtant je sentais qu’il y avait là un fond de vérité. Aînée des trois enfants, elle avait probablement veillé sur son frère et sa sœur quand ses parents étaient trop ivres ou drogués pour s’occuper d’eux. Les raisons pour lesquelles nous vivions cette expérience me revinrent à l’esprit, et le bref aperçu que Jodie m’avait donné de son passé m’aida à rassembler mon énergie pour affronter l’humeur instable et les exigences continuelles qui ne manqueraient pas de se présenter.
Commenter  J’apprécie          180



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Cathy Glass (661)Voir plus

Quiz Voir plus

Hardy contre Hardy

Jude l'Obscur

Thomas
Françoise

10 questions
40 lecteurs ont répondu
Thèmes : tribuCréer un quiz sur cet auteur

{* *}