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3.23/5 (sur 74 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Américaine auteur de romans sentimentaux. Elle a écrit huit titres pour la collection Harlequin. Elle vit à Oceanside, California.

Source : http://us.macmillan.com
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
— Je vais vous dire quelque chose, monsieur Gilroy, dit Mme Tilson sèchement, vous êtes certainement très séduisant, mais voyez-vous, je suis vieille, ce qui ne veut pas dire chancelante, amnésique, limitée intellectuellement, et portant des tenues mauves et des cheveux bleutés. Par vieille j’entends plutôt vieux-jeu, stricte, et à soixante-dix-huit ans, je dois vous avertir que je n’éprouve aucun scrupule à ne pas être polie avec quelqu’un que je ne connais absolument pas. Ma famille dit en général de moi que je suis impitoyablement honnête et franche
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[...]
- Et si vous rentriez chez vous, monsieur, a-t-elle décrété d'un ton indifférent. On est occupés.
Il l'a foudroyée du regard.
- J'ai bien mieux à faire que de passer du temps avec des traînées comme vous !
- J'imagine bien qu'on vous attend, a lancé Tessa d'une voix moqueuse. Qui est la chanceuse, ce soir ? La main gauche ou la droite ?
Les yeux d'Adam sont sortis de leurs orbites. C'était vraiment Tessa ? Sa Tessa ?
Harold est est devenu cramoisi de colère.
- T'es qui, toi ?
- Tessa, a-t-elle répondu. Je pourrais te demander qui tu es, toi, à essayer de nous intimider, à nous balancer ta pseudo-virilité à la figure comme si t'en étais fier, ou qu'on devait en avoir peur. Tu parles ! Vu que Hailey te réduirait en charpie en un instant, tu essaies de compenser en sous-entendant des menaces sexuelles et financières, tu penses qu'être féminin est une insulte et tu te comportes comme un connard.
Harold la dévisageait d'un air stupéfait. Tout comme les filles. Tout comme Adam.
- Je pourrais te demander qui tu es, a-t-elle répété avec un sourire tranchant tel un rasoir, mais des types comme toi, j'en connais des millions, et franchement, j'en ai rien à faire.
- Tu saurais pas quoi faire d'un homme comme moi ! a-t-il craché.
- Oh, je t'en prie ! La seule chose qui est de taille ici, c'est ton complexe d'infériorité. Alors sers-toi de ta petite bite comme l'aiguille d'une boussole qui t'indiquerait la porte.
[...]
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L'autre côté, celui de Judith, avait un aspect quasi-médical. La gamme complète des soins de peau Clarins y était alignée : lait nettoyant, crème nettoyante, lotion tonifiante, gel hydratant, crème de jour et crème pour peaux sensibles. Et la brosse à dents rouge reposant dans un gobelet en céramique blanc était en harmonie avec le texte en rose sur fond blanc des étiquettes des produits.
Judith accomplit son rituel immuable : brossage des dents, nettoyage du visage, purification, hydratation. Ensuite la chasse aux rides, en dépit de ses vingt-cinq ans et malgré sa peau toujours fraîche d'asiatique, unanimement jalousée par ses collègues de bureau. Après le visage, les cheveux, noirs et brillants : une fois libérés de leur bandeau, ils recevaient leurs traditionnels quinze coups de brosse réguliers. Vint enfin le tour des vêtements, qu’elle jeta dans le panier à linge, avant d’enfiler sa chemise de nuit en coton. Elle grimpa dans leur lit gigantesque et s'installa à sa place, à droite, du côté du mur. David aimait dormir du côté de la porte. Elle prit le livre qu’elle avait laissé sur la table de nuit. Le Principe d'Oz. Un truc pour le boulot. Elle voulait prendre un peu d’avance car les semaines à venir allaient être chargées. Son Filofax était quasiment plein.
Elle ne fit guère attention aux bruits caractéristiques du rituel de David : un séjour prolongé aux toilettes, avec un livre, pour évacuer le repas du soir (en l'occurrence du thon fumé en entrée et des côtes d'agneau braisées, commandés chez le Chinois). Puis le brossage des dents suivi d'un état des lieux des rides, exercice plus pertinent pour David vu qu'il avait trente-deux ans. Sans vraiment l'entendre, elle sentit qu'il examinait sa ligne d'implantation des cheveux pour voir si elle avait reculé — elle imagina la pointe d'appréhension suivie du haussement d'épaules en guise de dénégation. Il n'irait pas jusqu'à s'offrir l'intégrale des soins du soir, mais elle l'avait déjà surpris en train d'essayer la crème de nuit Clarins. Judith était prête à acheter d'autres pots le cas échéant. Elle était persuadée qu'il avait caché le sien dans l'autre tiroir ou dans l'armoire à pharmacie.
Il s'approcha nonchalamment du lit en caleçon et elle lui tendit son livre. Il le posa sur l'étagère la plus proche.
David en caleçon moulant à l'horizon. Elle ôta sa chemise de nuit et sa culotte et les lui tendit également. Il enleva son caleçon, se coula dans le lit et s'enveloppa dans les couvertures. Il allait lui falloir cinq à dix minutes de conversation pour être prêt.
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En attendant le soleil

Sarah regardait nerveusement autour d'elle dans l'appartement.
— Tu sais, ce n'est pas du tout comme ça que je m'imaginais les choses. Mais alors pas du tout.
Elle entendit Benjamin soupirer. Quatre soupirs en deux minutes : c'était mauvais signe...
— Chérie, je suis au bureau. Tu en as pour longtemps ?
Sarah soupira à son tour.
— C'est que... je me sentais un peu seule. J'avais envie de t’appeler.
— Bon, ça fait une semaine que tu es à Los Angeles. Comment ça va ? Tu t'adaptes ?
— Je suis dans les cartons jusqu'au cou, mais heureusement le lit est arrivé. Et, Dieu merci, Judith et David ont pu m aider.
Elle s'interrompit brusquement. La gaffe !
— Ce n'était pas pour... enfin je veux dire, je sais bien que tu as dû travailler le week-end dernier...
— Ne m’en parle pas !
Bruissement impatient de papiers à l’autre bout du fil.
— Rappelle-moi qui est cette Judith ?
— Une amie de fac. Elle s’est mariée avec David et ils sont venus s'installer ici il y a trois ans je crois. Tu te souviens ? On est allés ensemble à son mariage.
Silence. Il a oublié ?
— La Chinoise ?
Sarah leva les yeux au ciel.
— Oui, c'est elle.
— Bon, alors, tu ne peux pas dire que tu es complètement seule là-bas.
Sarah s'appuya sur le bras du canapé avec lassitude. Que répondre à cela ?
— Tu sais très bien que ce n'est pas pareil, dit-elle d une toute petite voix, tout en laissant son regard errer par la fenêtre.
Ça sentait l'orage. Elle qui croyait qu'il ne pleuvait jamais à Los Angeles... Encore un mythe qui s'écroulait...
— Je suis si impatiente de te voir, de t'avoir près de moi... Cette maison est tellement vide ! J'ai hâte qu'on choisisse des meubles, qu'on s'installe...
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Debout sous la pluie, Sarah jeta un coup d'oeil à l'enseigne : Basix Café. Elle cherchait un endroit pour commencer son immersion solitaire dans la grande ville. Pourquoi pas ici ? Ce café avait l'avantage d'être à deux pas de chez elle. Sarah n'était pas peu fière d'elle-même : il ne lui avait fallu qu'une demi-heure pour se persuader qu'elle avait le courage de sortir seule.
Il est vrai qu'un dîner en solo n'était pas son premier choix. Elle avait essayé d'appeler Judith pour voir si elles pouvaient se retrouver pour dîner, mais elle était tombée sur le répondeur.
Alors qu’elle se trouvait là, au beau milieu d'inconnus, elle se répéta, comme pour s’en convaincre : « Ce n est pas si terrible. »
Le restaurant était bondé, avec un patio délimité par des bâches translucides et des brûleurs au propane qui ressemblaient à des torches. Elle se faufila jusqu'à la salle, en se demandant si elle allait voir quelqu'un de connu. Après tout, on était à Hollywood. Hollywood Ouest peut-être, mais Hollywood quand même.
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Voilà cinq mois qu'elle sortait avec... André. Elle n'arrivait même plus à se souvenir spontanément de son prénom, il fallait vraiment qu’elle s'en débarrasse !
Martika regarda ses cheveux blonds qui lui tombaient légèrement dans les yeux. Avant, ça lui plaisait. Maintenant, elle devait retenir ses doigts de s'emparer des ciseaux.
André, lui, ne se lassait pas du tout de Martika, bien au contraire. Il prenait leur relation de plus en plus au sérieux et devenait de plus en plus romantique. « O Martika, quelle merveilleuse histoire d'amour que la nôtre ! », avait-il encore proclamé l'autre jour.
Martika, sans cesser de le regarder, était plongée dans ses pensées. Il était trop jeune pour elle, trop tendre. Il avait l'âge mental d'un adolescent. Et puis il était tellement conventionnel avec ses idées de mariage et d'amour à l'eau de rose. Cette dernière pensée redoubla son ennui et elle dut se retenir pour ne pas pousser un gros soupir exaspéré.
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Etait-ce juste une impression ou l’avait-il examinée de la tête aux pieds ? Il n'y avait pas de charge sexuelle dans son regard, contrairement à celui des hommes de sa région natale, mais ça l'avait mise mal à l'aise. C'était plutôt comme s'il y avait quelque chose qui clochait chez elle.
Elle vérifia discrètement la braguette de son jean.
« C'est peut-être parce que je suis toute seule », se dit-elle pour se rassurer. Elle remarqua qu'il y avait au moins deux personnes à la plupart des tables.
Le serveur la mena vers une minuscule table dans un coin, à moitié cachée par une immense plante verte. Elle prit un menu et s'assit. Ainsi camouflée, elle pouvait à loisir examiner la salle, passe-temps plutôt agréable. Toujours pas de visage célèbre, mais il était à peine 20 heures. Les stars sortaient sûrement plus tard de leurs tanières. Un peu comme des vampires.
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Elle est sortie dans le couloir. Adam, qui était nu comme un ver, arrivait de la cuisine avec un bol de pop-corn.
- Prête pour le marathon Sherlock ?
Elle a souri jusqu'aux oreilles. Des marathons Netflix tout nus : c'était Noël.
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– On dirait que tu as trouvé ta voie, finalement.

– Je suis passé au niveau supérieur
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Elle appréciait la personne qu’il était.
Pas ce qu’il pouvais lui apporter.
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