vivres nécessaires à la Lydia pour quitter le Nicaragua donne une idée de cette démesure : « deux cents bœufs, cinq cents cochons, cent cinquante quintaux de sel, quarante tonnes de pain, le jus de quarante mille citrons, dix tonnes de sucre, cinq tonnes de tabac, une tonne de café, vingt tonnes de pommes de terre » (sans oublier le rhum !). Et cela pour une simple frégate de trente-six canons ! Ces monuments dansant dans les vagues et le vent, aux mains de forcenés, gens de sac et de corde, au bord de l’explosion, est-il plus belle image de la folie, de la grandeur humaine ?