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4.81/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Albi , le 07/07/1978
Biographie :

Cécile Ducomte habite à Albi, dans le Tarn. Professeur de musique (enseignement de la flûte traversière, du piano, intervenante musicale dans les écoles), elle trouve dans la musique un épanouissement certain depuis plus de 20 ans. Depuis 4 ans, elle écrit des romans de style fantastique, récits de ses rêves lucides qui sont des appels de la nature et des questionnements existentiels sur notre place d'êtres humains sur Terre.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Aylal, aide-moi je te prie ! Où se trouve ta protectrice ? Je cherche cette fontaine dont elle m’a parlé hier, et j’ai beau parcourir ce village en long, en large et en travers, je ne vois aucun point d’eau…

J’espère tant une réponse de sa part. Je me remémore son chant si puissant et subtil. Le chant se rapproche.

- Cherche encore, Léa. Tu n’es pas loin.

Est-ce lui qui m’a parlé ou mon inconscient qui se manifeste ? La fameuse petite voix intérieure ? L’espoir revient, et la peur s’évanouit comme elle m’avait traversée furtivement. Je respire un grand coup, calmement. Je reprends ma marche, parcourant, et même sillonnant les ruelles, spectacle d’un diaporama à ciel ouvert. Mon cœur s’allège au fil de mes pas, et mon rythme cardiaque ralentit progressivement. Je sens que je suis sur le bon chemin. Je commence tout de même à sentir l’angoisse me saisir en pensant à l’heure qui avance, inexorablement. Je presse le pas, et entame une petite course.

- Vers quoi cours-tu comme ça ?

C’est la même voix que celle entendue devant la peinture de l’oiseau.

- Elle doit m’attendre ! Elle va être en colère ! 

Ces pensées m’aveuglent un peu.

- Calme-toi et ouvre tes yeux. Elle ne peut en vouloir à une âme qui cherche.

Encore cette voix qui s’adresse à moi. J’hésite à emprunter la ruelle la plus étroite du village.

- Vas-y !

Extrait de Aylal
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Moins angoissée, je regarde intensément par le hublot. Ce silence m’oppresse un peu… Pourquoi est-ce que je ne suis plus avec eux ? Alors que je me sens déstabilisée, me sentant seule au monde, uniquement accompagnée de mon chien, et de ce vieux Paolo, que je ne connaissais pas il y a encore dix minutes, quelque chose se déroule en moi. Je ne comprends pas encore tout, mais je me sens étrangement bien, et même, d’un coup, euphorique, légère et comme vaporeuse.

- N’aie pas peur. C’est normal. Reste attentive.

- Je n’ai pas peur Paolo. Je suis curieuse. Je me sens poussée par quelque chose.

Ouvrant mes yeux de toutes mes forces, je ne vois toujours rien. Pas le moindre signe de vie. Ce brouillard épais bloque toutes mes perceptions.

- Ce ne sont pas tes yeux qu’il faut ouvrir, Marie, mais ton cœur. D’ailleurs, si j’ai un conseil à te donner, ferme tes paupières quelques secondes pour laisser entrer le calme et la paix en toi.

Ses mots s’évaporent comme le reste du monde autour de moi.

- Tu n’es pas seule, petite. Je suis là. Eux aussi. Maintenant, regarde mieux. Mes mots s’arrêtent là. C’est lui qui va prendre le relais.

C’est à cet instant précis que je le vois.

Extrait de Kalona
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Le halo disparut subitement, au moment même où Adèle
repéra un arbre, dont le gigantisme aurait pourtant dû nous
captiver bien avant. La grosseur de son tronc, avec ses nom-
breuses spirales et ses aspérités parfois biscornues, attestait
d’un âge avancé. Ses branches, vertes et dentelées, semblant
chatouiller le ciel, se mirent à se balancer, dans un signe
d’invitation. Il ressemblait à un chêne, mais sa forme différait
de ceux que j’avais l’habitude de voir dans nos forêts.
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_ À la suite de son appel, j’ai lâché mon travail en cours, et j’ai couru vers la chèvrerie. C’est là que je t’ai vue, perdue au milieu des autres nouveaux-nés et de leurs mères. Tu essayais de t’approcher de ta mère et elle te repoussait. Nous avons essayé, Lucie et moi, pendant une matinée entière, de te rapprocher de ta mère, de te faire téter à son pis, mais ta mère faisait des sauts et ne voulait pas de toi… Tu imagines bien ce que ça m’a fait, Chiara ?

_ Oui, je le sais. Cela a réactivé ta blessure d’abandon.

_ Exactement. J’ai eu de la colère envers ta mère, qui est pourtant tellement adorable et gentille, et je lui en ai voulu. Je lui ai parlé et expliqué que tu avais besoin de son amour et de sa protection. J’ai tout essayé, et mes mots ont touché Lucie. Elle s’est même éloignée, prétextant une autre mise bas qui au demeurant se déroulait bien. J’ai bien vu pourtant qu’elle était retournée. Je savais qu’elle cachait un secret, Lucie, mais ce n’était pas le moment d’en parler je crois… Je me demandais toujours pourquoi accepter l’un et rejeter l’autre. Pourquoi cette attitude ? À bout d’arguments et de résistance, je me suis assise et je t’ai regardée avec tendresse. Tes petits bêlements faibles ont attrapé mon cœur. Tu es venue poser ta toute petite tête blanche sur mes genoux. Je me souviendrais toute ma vie de ce moment.

Une larme coule sur ma joue. Ce petit bébé venait de me faire confiance.

_ Je t’ai donné ton premier biberon, le colostrum de ta mère, et tu t’es endormie… dans mes bras. Tu ne voulais plus me lâcher. Lucie m’a dit :

_ Tu es sa mère, maintenant. Elle t’a choisie.

Extrait de Chiara
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Nous sommes muettes devant cette poule dorée superbe. Qui est-elle ?

_ Bien sûr, Sophie se pose les questions avant les autres, dit-elle de bonne humeur.

La sonorité de mon prénom fait rire Vive. Elle est vite imitée par les autres. C’est bien la première fois que j’entends des rires chez mes compagnes. C’est tellement agréable aux oreilles ! Moi-même, je ris à gorge déployée, et n’ai pas envie de parler de philosophie, pour expliquer l’origine de mon prénom. Je le trouve amusant aussi. Je ne sais pas où nous sommes, mais nous sommes heureuses. Enfin.

_ Que ça fait plaisir de vous entendre rire ! s’exclame Poule Dorée. Appelez-moi Messagère Dorée. J’ai été désignée par la Terre pour vous libérer et vous amener sur l’autre rive.

J’essaie de faire taire les questions de ma tête, mais elles ne parviennent pas à en sortir totalement.

_ Sophie, bien sûr, se demande pourquoi l’autre rive ? Mais il est trop tôt pour vous répondre. Madame devra apprendre la patience. Avant cela, commençons notre voyage.

Aussitôt, la barque s’élance sur le fleuve.

Extrait de Poule 1464
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UN tour en forêt ?? 🌳 🍂

Comme je descendais les allées impassibles ... Enfin, je marchais d'un bon pas dans ma campagne. Les vaches mâchent, les pies nichent, les chats chassent, les buis bruissent, les coucous couvent et voilà que j'arrive dans une forêt décidue. "Décidue" ???

la faune y est abondante et variée
les résineux y dominent et ça embaume
c'est une vraie symphonie de chants d'oiseaux
ah non ! il y règne un silence de cathédrale
pas du tout ! l'épais tapis de feuilles mortes crisse à chaque pas
d'accord, mais tous ces arbres tirés au cordeau, c'est monotone
faut bien ! la société de bûcheronnage les destine à la production de pâte à papier

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Thèmes : vocabulaire , botanique , arbres , feuillus , forêts , baba yaga , historiettesCréer un quiz sur cet auteur
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