L’oreille, en revanche, restait ma meilleure alliée. La syntaxe se fraya un chemin en moi par l’ouïe. La musicienne aveugle apprit donc des pages et des pages par cœur. Poésie, roman, théâtre : tout y passait. Ensuite je tentais de reproduire à l’écrit l’impeccable mouvement des phrases. La vérité sans accroc de leur tessiture si pure.