C'est un imprimeur vénitien qui, vers 1500, créa ces caractères penchés, appelés à l'origine « lettres vénitiennes », et nommés ensuite « italiques », parce qu'ils venaient d'Italie.
Chapitre 3 : La ponctuation du discours, 9. Marqueurs expressifs.
La ponctuation est donc une partie de notre système graphique qui contribue à moduler la signification des groupements alphabétiques qui forment la base du texte écrit. Elle ne peut former un énoncé à elle seule, mais elle contribue à l'organisation du texte : - en apportant des indications prosodiques (pauses et intonation), - en marquant des rapports syntaxiques, - en suggérant des effets de sens - ou en véhiculant des informations liées à la situation de communication.
La ponctuation est donc un élément essentiel de la communication écrite. Se pose d'emblée la question de la délimitation de cet ensemble. Il y a une définition étroite de la ponctuation, qui comprend : la virgule, le point, le point-virgule, le point d'exclamation, le point d'interrogation, les points de suspension, les deux points, les guillemets, le tiret, les parenthèses, voire les crochets et la barre oblique.
Tous ces signes ont pour point commun d'être autonomes par rapport aux graphèmes alphabétiques, qu'ils entourent, délimitent, en somme " ponctuent ".
Et il y a une définition plus large de la ponctuation qui inclut " certains procédés graphiques comme l'emploi des caractères, de l'espace blanc entre les signes, etc. ". Si le blanc et l'alinéa sont des signes " en négatif " ; l'opposition majuscule/minuscule, le soulignement, le gras, l'italique sont liés aux graphèmes alphabétiques : ils ne peuvent exister qu'en tant qu'ils affectent ces derniers de tel ou tel " effet " ou " style " — pouvons-nous lire sur notre traitement de texte.
Généralités.