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4.05/5 (sur 46 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1973
Biographie :

Auteure Seine et Marnaise, et maman active, très impliquée dans le milieu associatif, Cécile Pellault, a signé en 2016 son troisième roman aux Editions Le Manuscrit, Le Brouillard d’une vie, un thriller familial, un roman d’une facture totalement différente de Serial Belle Fille en 2005 et On ne choisit pas sa famille en 2007 qui exploraient le ressort comique et satirique des relations familiales. Le prix du rendez-vous littéraire lui a été décerné pour ce premier roman noir lors du salon 2016 de Moret sur Loing.
Elle est également auteure de nouvelles, dont Désespoir Fraternel publié aux Editions Souffle court, et de poésies, dont le secret des curieuses par le Musée du Luxembourg pour une exposition sur le peintre Fragonard et Le grésillement de la radio publié dans le numéro 12 de La Revue méninge.
Son deuxième thriller « Les voix meurtries », subtil et haletant, est sorti le 6 juin 2019 aux Editions du Loir. Elle aborde une nouvelle fois ses thèmes de prédilection : le voyage, l'exil, les liens familiaux subis ou choisis. « Les voix meurtries » est son quatrième roman.

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La nouvelle à l'origine du roman " Le brouillard d'une vie" qui vient de paraître aux Éditions Le Manuscrit, disponible sur Amazon en version papier et Kindle et dans tous les bonnes librairies


Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Elle avait l’impression qu’elle pouvait entendre le murmure de l’histoire et de ses palpitations en caressant les murs de tuffeau.
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Cassandra serrait le volant . Elle tentait de voir la route malgré les larmes et les sanglots qui menaçaient de bousculer ce qui lui restait de concentration . Elle avait frappé Mike . Elle avait frappé Mike son seul et unique amour. Elle se retenait de ne pas faire demi-tour pour aller implorer son pardon . Le gosse n'y survivrait pas.
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L’avenue principale. On se moque de l’aspect bidonné de Disneyland, mais ce n’est que la juste réplique des rues les plus pittoresques des villages américains ; le corner shop, le bagel deli’s, le city hall, l’alignement quasi militaire des maisons. Au secours. Présente depuis moins de cinq minutes dans cette ville et je deviens déjà claustro. Je veux des crottes de chien, des ruelles qui sentent le pipi, des poubelles qui débordent des klaxons, des lézardes sur les murs, des figures inquiétantes.
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— Je t’ai emmenée ce matin dans ce genre d’endroit et on ne peut pas dire que tu as eu l’air enchanté par le décor ! réplique Mike à mes envies de rues parisiennes.
— J’ai parlé tout haut ou tu as développé des dons particuliers dont je n’étais pas au courant ?
— Tu as parlé à voix haute ! Il va falloir que tu maîtrises cela aussi. On va chez le shérif tout de suite. Je parle. Tu opines de la tête. Tu la joues low profile et…
— Low profile, tu te jean-claude van damises à grand écart ! je le taquine sur son franglais que je ne suis pas toujours sûre de comprendre.
— Camille, soupire-t-il une nouvelle fois agacé par sa smart ass de cousine qui se met à utiliser son anglais familier. Je n’y peux rien, j’adore Smart ass ou Cul intelligent comme insulte.
— Je la boucle ! j’opine du cul intelligent et un peu moins.
— Merci ! Donc, profil bas, je dirai que tu es une stagiaire française ce qui expliquera ton anglais pourri et cela te permettra de voir Tom, tout de suite.
— OK, je ferai bien une remarque sur mon anglais pourri, mais j’ai compris. Je serai ton assistante ou stagiaire soumise. Mais je peux te faire une promesse, tu me le paieras !
— Tu vois quand tu veux un vrai petit ange de discrétion et de compréhension… Allez, prend ta respiration, on arrive.
— Tu crois qu’ils ont une bible que je puisse partager avec eux la merveilleuse expérience d’une prière collective parce que « Thanks God, we are in America ! » ?
— Camille, Shut the fuck up ! »
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Les bruits de pas dans la rue derrière elle, les buissons qui s’agitent à son passage, les craquements du parquet, les chuchotements dans un rayon de supermarché, les cliquetis de clés dans la main d’un inconnu, les claquements d’une portière, le frôlement d’une main dans son dos dans une gare routière emplissait Lilly de terreur. Chaque instant de sa journée, les sens aux aguets, elle interprétait chaque bruit, chaque mouvement comme une menace potentielle. Lilly était une survivante depuis 10 ans et une fugitive depuis 4 ans
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Les missives de Fanny H pour Collectif Polar
Agée d'une trentaine d'années, Camille Julien travaille dans une entreprise sous le joug de Sylvie, sa cheffe, qu'elle ne supporte plus et qui ne la laisse pas évoluer. Mais, heureusement, elle a deux supers collègues sur qui elle peut toujours compter. Célibataires et fêtards, elle rêve de les voir un jour ensemble. Camille n'est pas son prénom, vous apprendrez dans ce roman quel est le vrai. Elle est une jeune femme dynamique avec ses doutes et ses peurs, surtout avec son compagnon, Richard, qui lui met la pression pour avoir un bébé.

Elle fait partie d'une joyeuse famille hétéroclite. En effet, sa mère vient d'adopter une 4ème grand-mère ! Ils ont l'habitude le dimanche de se retrouver tous ensemble. Camille souhaiterait juste un peu plus de calme dans sa vie. Pour cela, il faudrait également qu'elle écoute les autres plutôt que sa ou ses voix intérieures. Car voyez-vous, elle a un énorme défaut : la fâcheuse manie de dire tout haut tout ce qu'elle pense ! Ce qui la met bien souvent dans des situations plus ou moins embarrassantes pour elle et ses interlocuteurs. Malgré son jeune âge, elle est souvent perçue comme une mégère ronchonneuse.

Et un lundi (oui son jour préféré le lundi...), elle apprend que son frère s'est fait arrêter en essayant d'empêcher sa femme et son fils de se faire embarquer par la police de l'immigration en Floride. Le calme auquel elle aspirait ne sera pas pour aujourd'hui, ni demain la veille... Non seulement elle apprend que son frère Tom est en prison et en plus qu'il est marié et père alors que cela ne fait que 6 mois qu'il est en voyage ! Elle va donc partir à son secours.

Arrivée sur place, elle peut compter sur son cousin Mike et son réseau d'amis.

Que découvrira réellement Camille là-bas ? S'entendra-t-elle avec cette nouvelle belle-sœur ? Et l'enfant, le supportera-t-elle ?
Par excès de zèle, le shérif et quelques politiciens locaux veulent faire un exemple de sévérité au lieu de libérer immédiatement Tom et de plus, la presse s'en mêle. Branle bas de combat même pour la famille et les amis restaient en France, cela ne va pas se passer comme ça.


Dès le début, ce roman est un plaisant tourbillon. Entre les mamies, leurs blagounettes et leur excentricité, cette sympathique tribu évolue dans un méli-mélo de bonne humeur. Cécile Pellault s'est lâchée et s'est fait plaisir, cela se ressent bien. Il faut tout de même bien suivre car on aurait vite fait de ne plus savoir qui est le beau-frère du cousin de la tante de la sœur tellement ils sont nombreux.

Mais mine de rien, l'auteure évoque deux sujets très importants : celui de l'immigration clandestine (illégale ou irrégulière) ainsi que l'utilisation et la maltraitance des dauphins dans des enclos d'élevage. De tout temps, il y a eu colonisation et ensuite immigration aux Etats-Unis, mais avec l'appauvrissement des pays limitrophes cela ne s'arrange pas.
Diverses associations se battent pour la cause des dauphins à travers le monde car beaucoup trop d'entre eux sont entassés dans de toutes petites structures et en souffrent énormément.

Dans On ne choisit pas sa famille on ne s'ennuie pas un seul instant, tout comme chaque membre de cette famille. C'est frais, pétillant et ça vanne à tout va. Ce roman se lit rapidement sans prise de tête. Juste un bon moment. Alors laissez-vous transporter dans ce sympathique brouhaha familial et par la bonne humeur communicative que nous transmet Cécile Pellault.
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Une matinée déjà compliquée se profile. Le soleil ne brille pas à l’horizon. Les embouteillages sont à leur maximum ce matin. Peu importe que j’aie pris les transports en commun. Ne serait-ce que connaître le nombre de kilomètres de congestion ce matin m’agace. Autant dire que le téléphone qui braille pour que je décroche n’arrange rien.

— Camille Julien.

— Bonjour, ma puce, c’est maman. Tu te décideras un jour à utiliser ton vrai prénom ? me répond ma mère sans se laisser décourager par mon ton.

— Maman, tu sais que ce n’est pas possible. Je bosse moi, pas besoin de passer pour la hippie de service, enchaîné-je sans pour autant me radoucir alors que franchement, ce serait la preuve que je suis une fille à peu près décente envers sa mère.

— Mais il te va si bien. Il représente ton essence, ton moi profond. Tu ne dois pas avoir honte de ce que tu es.

— Bon, Maman, je t’aime, mais laisse-moi décider qui je veux être, OK ?

— OK, OK… Bon, j’ai une grande nouvelle !

— Oui ?

— J’ai adopté une nouvelle grand-mère.

— Mais on en a déjà trois et pas un grand-père !

— Oui, eh bien si tu crois que c’est facile. Il n’y en a pas des tonnes des papys sans famille et encore en vie ! Maria est peintre, une féministe d’avant-garde, sans enfant suite à un avortement raté dans les années 60. Son quatrième mari est mort, il y a un an. Elle est géniale.

— J’en suis sure. Mais, honnêtement, on a déjà une mamie nova, une mamie lesbienne et une mamie casse-couilles, alors une autre mamie féministe…

— Ne parle pas comme ça de ta grand-mère Antoinette ! C’est une ancienne institutrice qui s’est dévouée corps et âme pour les enfants des autres. Elle a son caractère, mais elle vous aime.

— Oui, non, mais, Maman vraiment ? Une quatrième ?!

— On n’a jamais assez de famille, mon pain en sucre.

— Pas de pain en sucre qui tient… Maman, tu t’arrêteras un jour ?

— Quand le monde sera un monde de réelle fraternité, et de solidarité, guidé par la compassion envers son prochain quel que soit son origine, son sexe, son…

— Oui, bon, j’ai du boulot, là. Je te laisse.

— Ah oui le grand capital t’appelle. On vous attend dimanche pour le déjeuner dominical, je te présenterai Maria.

— Oui, oui, nous serons là. On vire vraiment famille traditionnelle. Tu sais !

— Oui, je sais ! Ce n’est pas formidable ? Allez, à dimanche, ma puce.

— À dimanche, maman.
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L’avenue principale. On se moque de l’aspect bidonné de Disneyland, mais ce n’est que la juste réplique des rues les plus pittoresques des villages américains ; le corner shop, le bagel deli’s, le city hall, l’alignement quasi militaire des maisons. Au secours. Présente depuis moins de cinq minutes dans cette ville et je deviens déjà claustro. Je veux des crottes de chien, des ruelles qui sentent le pipi, des poubelles qui débordent des klaxons, des lézardes sur les murs, des figures inquiétantes.

— Je t’ai emmenée ce matin dans ce genre d’endroit et on ne peut pas dire que tu as eu l’air enchanté par le décor ! réplique Mike à mes envies de rues parisiennes.

— J’ai parlé tout haut ou tu as développé des dons particuliers dont je n’étais pas au courant ?

— Tu as parlé à voix haute ! Il va falloir que tu maîtrises cela aussi. On va chez le shérif tout de suite. Je parle. Tu opines de la tête. Tu la joues low profile et…

— Low profile, tu te jean-claude van damises à grand écart ! je le taquine sur son franglais que je ne suis pas toujours sûre de comprendre.

— Camille, soupire-t-il une nouvelle fois agacé par sa smart ass de cousine qui se met à utiliser son anglais familier. Je n’y peux rien, j’adore Smart ass ou Cul intelligent comme insulte.

— Je la boucle ! j’opine du cul intelligent et un peu moins.

— Merci ! Donc, profil bas, je dirai que tu es une stagiaire française ce qui expliquera ton anglais pourri et cela te permettra de voir Tom, tout de suite.

— OK, je ferai bien une remarque sur mon anglais pourri, mais j’ai compris. Je serai ton assistante ou stagiaire soumise. Mais je peux te faire une promesse, tu me le paieras !

— Tu vois quand tu veux un vrai petit ange de discrétion et de compréhension… Allez, prend ta respiration, on arrive.

— Tu crois qu’ils ont une bible que je puisse partager avec eux la merveilleuse expérience d’une prière collective parce que « Thanks God, we are in America ! » ?

— Camille, Shut the fuck up !
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L’avenue principale. On se moque de l’aspect bidonné de Disneyland, mais ce n’est que la juste réplique des rues les plus pittoresques des villages américains ; le corner shop, le bagel deli’s, le city hall, l’alignement quasi militaire des maisons. Au secours. Présente depuis moins de cinq minutes dans cette ville et je deviens déjà claustro. Je veux des crottes de chien, des ruelles qui sentent le pipi, des poubelles qui débordent des klaxons, des lézardes sur les murs, des figures inquiétantes.
— Je t’ai emmenée ce matin dans ce genre d’endroit et on ne peut pas dire que tu as eu l’air enchanté par le décor ! réplique Mike à mes envies de rues parisiennes.
— J’ai parlé tout haut ou tu as développé des dons particuliers dont je n’étais pas au courant ?
— Tu as parlé à voix haute ! Il va falloir que tu maîtrises cela aussi. On va chez le shérif tout de suite. Je parle. Tu opines de la tête. Tu la joues low profile et…
— Low profile, tu te jean-claude van damises à grand écart ! je le taquine sur son franglais que je ne suis pas toujours sûre de comprendre.
— Camille, soupire-t-il une nouvelle fois agacé par sa smart ass de cousine qui se met à utiliser son anglais familier. Je n’y peux rien, j’adore Smart ass ou Cul intelligent comme insulte.
— Je la boucle ! j’opine du cul intelligent et un peu moins.
— Merci ! Donc, profil bas, je dirai que tu es une stagiaire française ce qui expliquera ton anglais pourri et cela te permettra de voir Tom, tout de suite.
— OK, je ferai bien une remarque sur mon anglais pourri, mais j’ai compris. Je serai ton assistante ou stagiaire soumise. Mais je peux te faire une promesse, tu me le paieras !
— Tu vois quand tu veux un vrai petit ange de discrétion et de compréhension… Allez, prend ta respiration, on arrive.
— Tu crois qu’ils ont une bible que je puisse partager avec eux la merveilleuse expérience d’une prière collective parce que « Thanks God, we are in America ! » ?
— Camille, Shut the fuck up !
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— (…) Bon, j’ai une grande nouvelle !
— Oui ?
— J’ai adopté une nouvelle grand-mère.
— Mais on en a déjà trois et pas un grand-père !
— Oui, eh bien si tu crois que c’est facile. Il n’y en a pas des tonnes des papys sans famille et encore en vie ! Maria est peintre, une féministe d’avant-garde, sans enfant suite à un avortement raté dans les années 60. Son quatrième mari est mort, il y a un an. Elle est géniale.
— J’en suis sure. Mais, honnêtement, on a déjà une mamie nova, une mamie lesbienne et une mamie casse-couilles, alors une autre mamie féministe…
— Ne parle pas comme ça de ta grand-mère Antoinette ! C’est une ancienne institutrice qui s’est dévouée corps et âme pour les enfants des autres. Elle a son caractère, mais elle vous aime.
— Oui, non, mais, Maman vraiment ? Une quatrième ?!
— On n’a jamais assez de famille, mon pain en sucre.
— Pas de pain en sucre qui tient… Maman, tu t’arrêteras un jour ?
— Quand le monde sera un monde de réelle fraternité, et de solidarité, guidé par la compassion envers son prochain quel que soit son origine, son sexe, son…
— Oui, bon, j’ai du boulot, là. Je te laisse.
— Ah oui le grand capital t’appelle. On vous attend dimanche pour le déjeuner dominical, je te présenterai Maria.
— Oui, oui, nous serons là. On vire vraiment famille traditionnelle. Tu sais !
— Oui, je sais ! Ce n’est pas formidable ? Allez, à dimanche, ma puce.
— À dimanche, maman.
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Le patromyme d’origine de Gustave Eiffel avait une consonance allemande. Dans cette optique, il a été accusé (à tort) d’être un espion au service de Bismarck. VRAI ou FAUX ?

VRAI
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