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Critiques de Cédric Ferrand (86)
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Mon Almérique à moi

J'ai trouvé ce livre vraiment bon dans l'ensemble. C'est très différent de la littérature auquel je suis habitué. C’est écrit à la première personne, au départ on dirait un hommage au grand-père du narrateur, mais plus l’histoire avance et plus l’histoire se recentre sur le narrateur.



On y parle d’ambiguïté de genre, d’évènement célèbre le tout relié au narrateur. C’est très agréable a lire, captivant par moment, j’ai beaucoup ce style où l’on voit le narrateur évolué tout au long du roman, dans sa pensée et ses actions.

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Wastburg

Sur l'étagère des romans et cycle de fantasy urbaines incontournables il faut ab-so-lu-ment ajouter ce premier ouvrage de Cedric Ferrand tant il est bon !



Les chapitres qui constituent Wastburg sont des mini-nouvelles qui nous font visiter les nombreux quartiers et lieux d'intérêt de cette ville atypique et apatride (sans être un quelconque Guide du Routard il ya les docks, la prison nommée la purge, la tour des Majeers, les ponts qui relient la ville aux 2 états antagonistes) , avec en trame de fond une drôle d'histoire de cambriolage chez un Maester...



Et pour cela nous sommes guidés: Chaque chapitre est écrit du point de vue d'un des habitants de la ville: Soldat de la Garde, Maester, Orphelin des rues, scribe etc etc.. On y croisera d'ailleurs plutôt des personnes "louches" que des gens sans histoire.... Ne cherchez pas de héros en armure étincelante prête à défendre la veuve et l'orphelin...



L'ensemble est complètement cohérent, les chapitres s'enchainent vite du fait qu'il y ai beaucoup d'action, de coup-fourrés et de plus ou moins bonnes surprises, mais la force de ce roman c'est le style littéraire de l'auteur: un vrai petit bijou d'écriture qui mêle le jargon des rues, l'argot "parisien", utilisant un ton à la fois plein d'humour mais aussi d'un cynisme sans égal. C'est cruel. Parfois *très* cruel.



Mais c'est une lecture vraiment rafraichissante qui n'est pas sans rappeler le cycle des Salauds Gentilshommes de Scott Lynch (voire la dernière trilogie de Joe Abercrombie), avec un esprit Tim Burton en plus.





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Wastburg

Si je mets une note aussi "basse" alors que j'ai réellement aimé ma lecture, c'est pour l'absence d'histoire à véritablement suivre, qui peut déconcerter. C'est sommes toutes un exercice de style, cependant, je ne suis normalement pas une adepte des tranches de vie et force est de constater que pourtant cette fois, ça a fait mouche !

On suit des habitants de Wastburg dans un passage de leur vie, dans leur quotidien barbant (qui pour nous ne l'est pas) dont ils ont envie (ou pas) de s'extirper, jusqu'à ce qu'il leur arrive une (grosse) bricole et qu'on passe à un autre... car on ne suit pas plusieurs personnages d'un coup, ça non, Wastburg fourmille de gens et d'activité et le ton donné est sale, tentaculaire, sombre et néanmoins drôle par l'écriture et les expressions utilisées, très souvent noires, tout comme l'annonce la préface.

Car s'il y a bien quelque chose qui m'a enthousiasmée dès le début, c'est ce disclaimer d'un autre auteur inséré en toute première page, qui prévient de la lecture à venir : la fantasy n'est pas forcément bienveillante à la Tolkien. Grande fan de la dark fantasy, j'ai évidemment sauté à pieds joints avec le sourire!

Et on est pas déçu par l'ambiance générale qui se dégage de ce roman original, la ville se referme sur vous après avoir digéré chacun de ses habitants sans lesquels elle le ne peut exister, et poursuit son petit bonhomme de chemin après vous avoir signifié par un évènement cl"que le récit qui vous était destiné est terminé, et sorti du livre. Mais elle, elle continue d'exister et de vivre.
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Sovok

À mon avis, il s’est clairement inspiré de scènes hivernales québécoises pour la transposer dans ce Moscou du futur (2037) où se déroule l’entièreté du roman. Et c’est plutôt bien réussi.



Il s’agit des histoires d’une équipe d’ambulancier (si elles étaient privées) qui délivrent blessés et malades dans différents hôpitaux (si ils étaient privés). L’autre côté du balancier quoi!



Ça donne à réfléchir même si le but de l’auteur était davantage un acte de création littéraire de science fiction.
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Wastburg

Du rififi dans la fantasy



Construite à l'embouchure d'un fleuve entre deux royaumes, Wastburg n'appartient à personne, sauf peut-être aux majeers qui, du haut de leur tour, y font régner l'ordre à coups de sortilèges. Seulement voilà, ça fait un paquet d'années que les sorciers ont disparu et la magie avec eux, laissant la ville aux mains d'un burgmaester, en place depuis tellement longtemps qu'on a oublié qui était son prédécesseur. Et pour les gardes de Wastburg, aussi avides, corrompus, fainéants et pas bien futés que n'importe où, faire respecter la loi n'est pas une mince affaire. Surtout lorsqu'un kidnapping, un attentat, des complots, une grève et un racisme endémique viennent tout faire pour leur rendre la vie impossible...



Initialement paru aux Moutons électriques il y a plus de dix ans, Wastburg revient dans une superbe nouvelle édition augmentée chez ActuSF, ce qui n'est que justice car la cité de Wastburg, véritable héroïne de ce roman choral, fait partie des villes inoubliables de la fantasy, au côté de Lankhmar, Nouvelle-Crobuzon, Laelith ou Ciudula. Pour nous guider dans ses ruelles, ses places et ses tavernes, qui de mieux que ceux qui en arpentent le pavé tous les jours ? Ses gardes mal payés et peu motivés. C'est leurs histoires que Cédric Ferrand décide de raconter, celle des sans-grades, des troufions confrontés à tout un tas de missions plus navrantes les unes que les autres, qu'ils gardent les portes de la ville, récupèrent les cadavres sur le fleuve, fassent la tournée des auberges, subissent des grévistes, officient comme gardien de la Purge, bourreaux ou patrouilleurs dans un cimetière. Autant d'histoires douces-amères, qui finissent généralement plutôt mal, que Cédric Ferrand traite ouvertement sur le mode du polar, plus précisément du polar français des années 1950, à travers un style qui évoque largement plus Albert Simonin ou Michel Audiard que Tolkien ou Leiber. Construisant peu à peu son récit au fil de vignettes qui se croisent ou se frottent, il nous entraîne dans la boue des rues, dans la misère des maisons, au travers de personnages à la fois réalistes et truculents, et d'anecdotes hilarantes (la porchaison, la bouscotte...). Plus qu'une intrigue, Wastburg propose une immersion dans une ville grouillante de vie et de moyens de la perdre, et il n'est pas surprenant que la cité soit devenue le cadre d'un jeu de rôles, tant on aimerait l'explorer plus avant que ne le fait ici Cédric Ferrand, en apprendre plus sur tout cet extraordinaire défilé de gueules.

Parce que les gardoches ont toujours besoin de bras et que les Loritaines sont accortes, rejoignez dès aujourd'hui la fine fleur de Wastburg ! Prestige et avantages garantis.
Lien : https://www.k-libre.fr/klibr..
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Wastburg

Difficile de passer après Jean-Philippe Jaworski et Laurent Kloetzer pour évoquer Wastburg. Avec deux parrains comme ces deux auteurs majeurs du paysage de la fantasy française, on peut dire que le roman de Cédric Ferrand disposait de drôles de bonnes fées penchées sur son berceau.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Wastburg

Si vous pensez qu’il y en a marre de l’éternel schéma de la fantasy où un petit jeunôt porteur d’un don qui le dépasse devient un grand héros au travers d’une série d’épreuves, Wasburg est sans doute fait pour vous.



Car Wastburg, c’est surtout une jolie collection de héros sur le retour, de minables en quête de gloire, et de gagne petit qui survivent à coup de débrouille. Enfin quand je dis qu’ils survivent, c’est assez exagéré, car on est bien plus près de l’ équation « un chapitre, c’est un personnage qui succombe à sa propre sottise ».



Pas de héros donc dans Wastburg, et le fil conducteur c’est la garde de la ville. Le lecteur découvre tous les petits métiers d’une ville médiévale qui était assez bien policée avant la déglingue, c’est-à-dire lorsque des magiciens aidaient à gouverner la ville, mais qui apprend à survivre aux voleurs, aux pilleurs de tombes, aux contrebandiers, aux escrocs, aux politiciens corrompus maintenant que l’on ne peut plus s’en remettre à aucune force supérieure. Au-delà du cruel darwinisme urbain, il y a une vie communautaire qui se construit sur ce tas de fumier.



Wastburg, c’est aussi un puzzle étonnant, puisqu’au travers du fil conducteur de la garde, nous assistons à des événements qui semblent plus tenir de la rubrique des chiens écrasés que de la quête épique. Mais chacun de ces gardoches assiste à un fait divers qui nous révèle en filigrane de quoi se meurt la ville, ou de quoi elle renaît. Le lecteur découvre Wastburg par l’intérieur et devine peu à peu que le fil conducteur n’est pas celui qu’on croit, mais un autre écheveau, bien plus noueux, qui se déroule jusqu’au feu d’artifice final.



Le personnage principal, c’est donc la ville, et elle seule, au travers du fascinant truchement des gardes de tout poil. La ville a de nombreux visages et elle est en particulier bigarrée puisqu’elle abrite deux peuples frontaliers qui cohabitent sans se comprendre, les rustres Loritains et les fiers Waelmiens, chacun avec ses us et coutumes allant du pittoresque à l’émouvant en passant parfois par l’absurde.



L’originalité de cette trame pourrait suffire à garantir une lecture de qualité, mais ce qui rend ce roman passionnant, c’est bien entendu son style qu’on ne pourrait comparer qu’à celui de l’illustre Jaworski (Gagner la guerre) qui s’est d’ailleurs fendu d’un petit compliment en quatrième de couverture. Là où Jaworski manie un langage riche et truculent, Cédric Ferrand invente un langage cocasse, imaginatif et surprenant. L’argot de la ville s’apprend au fil des pages sans la moindre difficulté, les mots inventés font sourire et participent d’une entrée dans l’intimité de Wastburg et de ses habitants.



C’est l’association de ce kakéidoscope fascinant et de ce langage impliquant le lecteur qui nous entraine avec une telle facilité dans le labyrinthe des rues pour une sacré tranche de vie, pardon de ville.
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Wastburg

Petite lecture que je me suis offerte pour aller avec le jeu de rôle que je me suis procuré et qui attend son tour avec impatience lui aussi. Un petit roman qui est aussi assez peu connu du grand public et dont je n'avais pas du tout entendu parler auparavant. Une occasion comme une autre de se plonger dans des arcanes méconnus de la fantasy, car après tout, c'est bien de la dark fantasy que nous avons là. Et, pour un temps, je me suis perdu dans les ruelles sombres et puantes de Wastburg, moi aussi, au côté de la garde.



Un drôle de petit roman, qui combine à la fois qualité et quelques défauts, mais qui dans l'ensemble garde une cohérence énorme et une ambiance détonante. Avec jeu de mot.

Le propos du livre n'est pas vraiment centré sur les personnages, quoique certains reviennent à intervalles réguliers dans les différents chapitres, mais ne se concentrant jamais sur un, se contentant de laisser les récits détailler la ville et sa vie, tout en nouant une légère intrigue qui se dénouera progressivement, mais sans que ce soit vraiment très marqué. 

Ce qui m'a marqué, c'est qu'outre le côté gentiment humoristique de certains passages, dû notamment à la stupidité monumentale des protagonistes, le livre nous pond des passages bien gores et plutôt violent, tout en gardant le côté très léger et insouciant qu'il avait de base. Un mélange très curieux et presque dérangeant par certains moments.

D'autre part, les chapitres s’enchaînent sans réel lien en dehors du lieu, toujours la même ville de Wastburg, et des personnages qui se mêlent dans tous les sens avec toujours un lien avec la garde (soit en en faisant partie soit en étant en contact avec elle). C'est dans le même ordre d'idée que Un milliard de tapis de cheveux, mais sans cette question qui se pose du début à la fin. Là, on suit gentiment la vie de tout les jours dans la garde et dans la rue. Vie trépidante et toujours bien remplie. Sans parler des fêtes, des coutumes ou des idées qui naissent dans ce lieu. Car Wastburg est un lieu vraiment à part.



Bien que sans réel lien entre elle, les nouvelles forment bien un roman au final, un peu décousu certes, mais un roman tout de même, et ce roman est globalement bon. Sans être le roman du siècle, il pose un univers de dark fantasy plutôt sympathique, tout en nous montrant un monde où la magie vient de partir et qui se débrouille sans. C'est aussi des sympathiques touches d'humour, beaucoup de noirceur et une humanité à la limite de la fange, dans une ville à la moralité et à la propreté douteuse. Une incursion dans un univers amusant, et qui m'a bien plu.



Dans le genre roman sympathique et qui apporte un dépaysement, Wastburg se pose bien et nous propose une belle petite virée en ville, entre la garde dépassée et les mages disparus, dans une ambiance noire de complots en tout sens, de trafic et de voleurs, bien coincé entre deux états, oubliés des deux. C'est une incursion dans une ville médiévale sale et puante, qui est tout sauf attrayante et qui possède une histoire bien à elle. Avec un final haut en couleur. Bref, une bonne petite trouvaille, qui donne envie de lire encore un peu de fantasy, de retourner dans d'autres mondes.
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Mon Almérique à moi

Cédric Ferrand paraît plus intéressé par les histoires de famille de ses personnages et par la toile de fond (l’histoire du Québec) qui les abrite que par la question de la portée (morale ou pas) ou de l’utilisation desdits pouvoirs. Mais pourquoi se pencher sur leur fonctionnement après tout, puisqu’il est question de réalisme magique ? Et ce parti pris tombe à pic : c’est exactement ce qu’il fallait à cette histoire !
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Mon Almérique à moi

Il y a de la belle humeur, de la fantaisie, de l’ironie dans "Mon Almérique à moi". Et de la politique, de l’histoire, des observations sociales, et bien des délinquants. Bref, on s’amuse !
Lien : https://www.journaldequebec...
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Wastburg

Wastburg

Davantage des histoires qui s’entrecroisent (pour nous faire sentir un pan de l’histoire du bourg) qu’une histoire en tant que tel. Le tout est dans un style médiéval fantastique. En fait, c’est comme si le personnage principal était cette ville et ses environs; Une cité avec sa personnalité propre:



Ex.: « Il fallait aussi qu’il apprennent les bonnes coutumes comme cracher par terre pour montrer qu’on est d’accord avec l’autre (un simple geste de politesse que les loritains étaient incapables d’imiter) (…) C’était pas compliqué, d’être waelmien, mais certains ne faisaient tout simplement pas d’effort. »







Un petit tableau des acteurs les plus importants aurait été d’adon, surtout qu’il y en a plusieurs qui ne font pas long feu:



Ex.: «  Il (Trécamier) était du genre à dire tout haut qu’une épée, ça ne se vendait pas, ça se prenait sur le cadavre de son adversaire. »





En cour de route, petits trucs de « scoutisme » des plus utiles:

- «  L’un était en train de faire un nouveau trou à sa ceinture en perçant le cuir avec la pointe d’un clou qu’il avait mis à rougir dans le poêle »;

- « Il faisait semblant de se fouler une cheville devant une bonne femme pas trop pauvrette et hurlait qu’il avait mal. Pendant que la mémère ne résistait pas à son air gentillet et lui tâtait la cheville à la recherche du bobo, lui il avait les doigts tripoteurs qui jouaient dans les poches à la recherche de l’or ».

À essayer…

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Sovok

Excellent univers pour roman moyen.

L'univers présenté est passionnant --Moscou dans un futur en retard sur le nôtre, pour reprendre la quatrième de couverture-- mais on ne peut pas en dire autant sur les personnages ou les histoires.

On sent la volonté de faire une espèce d'Urgences dans cet univers délabré mais il n'y a que l'ossature, il n'y a pas le cœur. Difficile de se sentir réellement concerné avec des personnages unidimensionnels (l'ex-militaire, le représentant du personnel, l'ex-médecin, le patron véreux...) qui n'évolueront pas vraiment. Je comprends la volonté de présenter des cas médicaux banals pour le ton et le développement de l'univers mais il n'y a pas assez de force dans l'écriture pour se dégager de cette banalité.

On a donc des histoires indépendantes (ce qui est "réaliste") quelque fois amusantes et deux histoires de plus grande envergure. Les personnages n'étant que de simples citoyens, jamais ils n'auront d'emprise sur ces dernières. Encore une fois, oui, c'est logique. Mais encore une fois, l'écriture est en manque pour sublimer cette incapacité.

L'auteur étant rôliste, j'imagine très bien que c'est un de compte-rendu de parties d'une campagne inachevée.
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Sovok

Déçue je l'avoue, car j'ai mal lu la quatrième de couverture. Ou bien déçue parce que je n'ai pas retrouvé la "force" de l'uchronie, le "choc "du rétro-futurisme, le "suspense" du roman noir, pour une intrigue au "rythme crescendo"promise...

Si on me l'avait "vendu" en précisant, qu'il nous plongeait dans l'ambiance et les conditions de vie, de travail, d'ambulanciers russes, qui à part la possibilité à l'ambulance de voler au dessus de la circulation, un pti coté Blade Runner, ressemble où du moins me semblait par bien des points ,être trop proche de la réalité. J'avais plus l'impression d'un témoignage récent, noir certes.

Par contre, j'ai apprécié l'investissement de recherche dans l'histoire et le vécu quotidien des russes et leurs traditions, à moins qu'il s'agisse là, d'une uchronie....

Plus dans le registre policier que l'uchronie, mais même là, déçue dans l'intrigue.

Trois fois déçue donc, hélas..
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Et si le diable le permet

J'avais hâte de lire ce dernier roman de Cédric Ferrand après l'excellent "Wastburg" et sa fantasy qui rote ^^



Mais là, je me retrouve avec un roman qui me vends un hommage au pulpe, qui se déroule à Montréal (au revoir manoir hanté remplis de vilains nazis-sectataire ^^) et qui sent fort le grand poulpe...



Donc du coup la description de la ville est très chouette et permets de s'approprier l'histoire, les deux personnages sont également très fun mais il manque un quelque chose que je n'ai pas réussi à saisir.



Ou plutôt, par rapport à mon attente, j'ai un chouette roman introduisant deux personnages, une ville et un lien avec l'autre endormi tentaculaire Mais pas de pulp, pas de vrai roman noir...



Bref c'est entre deux à chaque fois et du coup je n'arrive pas à ne pas apprécier la lecture mais pas non plus à la recommander.
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Wastburg

Voici un roman que j'ai lu car un ami avait pour projet de nous faire jouer l'adaptation en jeux de rôles du dit bouquin. Bon le projet est tombé à l'eau mais j'ai découvert une sacrée pépite!



Mais développons un peu.



Wastburg c'est avant tout un univers, une ville où la magie a disparu, se raréfie et avec elle le merveilleux c'est gentiment fait lardé de coup de couteaux ^^



Wastburg, bah c'est pas pour les amoureux de la high fantasy, c'est de la fantasy qui a de la gueule, de la gouaille, qui crache et qui rote!



ATTENTION: le récit n'est pas vulgaire pour faire genre, NON il est terre à terre, "titi parisien sur les bords" avec un argot bien à lui qui en fait tout le charme.



Sur le récit?

Nous allons découvrir la ville de Wastburg, qui comme son univers, semble avoir calé avec la disparition de la magie et s'englue.

Et pourtant l'histoire est vivante voir même "grouillante" de vie ^^ On suit les chapitres comme de petites fenêtres ouvertes sur la ville, sans grand lien entre elles et puis... Mais là faudra lire le livre pour savoir la suite ^^



Wastburg, c'est un roman original, porté par une plume très agréable et qui, gentiment, vous retourne la tête avec son univers.



Bref, c'est méchant et parfois vicieux mais que c'est bien fait! ^^
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Wastburg

J’ai découvert (tardivement) Wastburg sur les conseils d'un copain. Je me suis bien fait plaisir à la lecture, je devrais dire à la visite de cette ville sans pitié mais pas sans humour, même si parfois les rebondissements semblent un peu chaotiques. C'est un beau travail de construction d'imaginaire, avec un petit plus sympathique qui fait que je lui pardonne volontiers certains travers.

Voici ce que cela m'a inspiré :

http://www.bardedanslamachine.com/blog-2/2017/8/29/wastburg
Lien : http://www.bardedanslamachin..
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Wastburg

Une fantasy crépusculaire et savoureuse, inventive et vénéneuse, dans les ruelles corrompues de la cité-état de Wastburg.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/04/28/note-de-lecture-wastburg-cedric-ferrand/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Wastburg

Amoureux.ses des villes-personnages, laissez-moi vous dire que vous allez être servi.e.s : de la première à la dernière page, il n’est question que de cette ville tentaculaire à la gueule ravagée avec ses toits qui se chevauchent presque et qui ont l’air de tourner en orbite autour d’une immense tour sombre laissée à l’abandon depuis que les majeers (magiciens) ne sont plus. Pour vous dire, tout du long, je me suis vraiment figurée un Mont Saint-Michel qu’aurait très très mal tourné. Le genre de Mont Saint-Michel dont tu ramènes pas de magnet ou de boite à biscuits. Le genre dont tu reviens pas en fait.



La grande force de Wastburg, c’est donc Wastburg, au point même que les personnages de Cédric Ferrand n’ont qu’à bien s’accrocher… je vais spoiler ici mais je vous conseille de pas trop vous attacher, G.R.R. Martin, à côté, c’est bisounours au pays de licorneland hein. Chaque chapitre nous fait découvrir une nouvelle adorable (non) trogne, une nouvelle crapule, et en dévoile un peu plus sur les moeurs de cette ville étrange, tout en tissant un autre fil en coulisses. Il faut adhérer à l’esprit « nouvelles », c’est pas forcément évident de toujours garder la tête dedans quand on vous bouscule à ce point mais moi j’ai acheté.



Et soyons clair.e.s, c’est aussi parce que c’est écrit avec une gouaille sans pareille. C’est pas équilibré comme du Jaworski (difficile de pas penser à lui à un moment ou un autre), ça y va très franchement, mais j’ai pris énormément de plaisir à plonger la tête la première dans le langage châtié de Wastburg, avec toutes ses déclinaisons waelmiennes et loritaines. En même temps la citation de China Miéville qui introduit le roman donne le ton :



« Tolkien est le kyste sur le cul de la littérature fantasy. »
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Sovok

Un curieux roman “uchronique”. On y reconnait l’URSS des années 80 avec un soupçon de futurisme limité à l’ambulance volante des personnages principaux et au capitalisme débridé post-perestroïka. Le délabrement de la société n’avait pas attendu ce futur incertain et problématique. Le rédacteur a mis en italique les termes en russe, en argot, en yiddish, ça fait un peu roman pour les nuls ! Il utilise une translitération approximative piquée dans les romans anglo-saxons (“sh” au lieu de ”ch”, “dj” au lieu de “j”), ça agace ou fait rigoler, il a dû lire des livres d’ambiance de fin de règne soviétique ! Mais bon, pas déplaisant à lire.
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Wastburg

Belle surprise que cette découverte de ce roman. Sa structure m'a fait penser à une coupe longitudinale de la ville où l'on suit des moments de vie (et de mort) de différents gardes. Et tout ça, en faisant avancer une histoire. Lecture très plaisante.
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