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Citations de Cédric Péron (26)


Ana aimait beaucoup lire, elle était triste à l’idée qu’une librairie de plus allait très certainement fermer et participer à la mort de la culture. Dans la vitrine, elle remarqua que les livres d’auteurs à succès côtoyaient ceux d’indépendants, ce qui était assez rare pour être noté. Elle avait souvent trouvé des perles chez ces derniers, ils avaient une écriture libre, parfois marginale, tout ce qu’elle adorait.
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Sur les photos, il était très laid. Moche en fait, pour dire les choses telles qu’elles étaient. Elle était une belle femme. Les opposés s’attirent, a-t-on l’habitude dire. Ils en étaient la preuve. Elle n’avait pas inventé le fil à couper l’eau tiède, c’était certain, mais elle semblait gentille, en apparence au moins.
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Il avait la peur au ventre, bien plus importante encore que la faim ou la soif, qui passaient au second plan. Même la nudité ne le gênait pas, lui pourtant si pudique en temps normal, y compris avec sa connasse de femme. Le seul fait de penser à elle accentua encore un peu plus la colère qui le faisait déjà bouillir. Il ne la supportait plus sa vieille, depuis longtemps. Ni elle, ni son fils. Chaque jour, il se demandait ce qu’il faisait encore avec eux. Ils ne le méritaient pas. La preuve, tous ses potes lui disaient quand il les rejoignait au bar.
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Bon, elle était vieux jeu, mais elle le cachait bien, son jeu, justement. Elle avait un humour corrosif comme je les aime. J’adorais la voir sourire, toujours avec sincérité. Elle aimait que je la chambre sur sa tenue ou sa coiffure. Elle faisait partie, je pense, des rares personnes à rester droite dans ses bottes, à ne pas jouer le jeu des hypocrites aux dents longues qui bossaient ici. Ça lui valait d’ailleurs pas mal d’inimitiés, mais elle assumait sans faillir et n’hésitait pas à envoyer bouler ceux qui l’emmerdaient. C’est aussi pour cette raison que j’aimais bien cette femme.
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Quand enfin il l’aperçut, au loin, il eut la désagréable surprise de la voir arrêtée, face à deux hommes qui, à vue de nez, ne lui voulaient pas que du bien. Leur attitude trahissait l’agressivité. « Il manquait plus que ça, merde ! ». David augmenta encore son allure. Il craignait pour elle. Il avait l’habitude de croiser à cet endroit des marginaux, cuvant leur mauvaise vinasse de la nuit. La plupart du temps, ils étaient bien trop dans le coaltar pour réussir à faire plus que soulever leurs paupières. Pas aujourd’hui manifestement. Ils avaient dû boire un ou deux litres de moins que d’habitude, ou bien une femme seule leur semblait une proie facile et attractive.
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Ces frelons sont d’une agressivité extrême, et peuvent piquer plusieurs fois, ils ne perdent pas leur dard. Le pauvre bougre n’avait aucune chance, leur venin à dose importante est toujours mortel. Je n’ose imaginer le calvaire qu’il a dû endurer.
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Elle le comprenait. Elle savait la gifle qu’on prenait quand on affrontait la mort en face. Elle savait également qu’on ne s’y faisait jamais. Ceux qui racontaient le contraire étaient des menteurs. Elle avait l’habitude de dire qu’il fallait simplement intégrer la mort dans son mode de vie et compartimenter. Simplement...
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Elle n’était pas grande, à peine plus de 1,50 mètre. Sa physionomie harmonieuse attirait tous les regards masculins qu’elle croisait, ainsi que celui d’Ana et d’autres femmes, soit jalouses (la plupart du temps) ,soit attirées.
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Elle avait préféré ne pas y vivre et acheter un petit appartement bien à elle, loin du regard de ses collègues. Elle pouvait ainsi mieux vivre sa vie parfois débridée, sans peur des jugements. Elle avait un devoir d’exemplarité, mais elle n’aimait pas les devoirs, depuis toujours. Elle n’était pas rentrée chez les flics pour ça, et encore moins dans la division homicide. Elle y recherchait surtout l’adrénaline, celle qu’on a quand on trouve la solution, qu’on renifle les suspects et qu’enfin on arrête le coupable. Elle ne faisait pas partie de ces flics qui vivaient comme une trahison le fait qu’un tribunal libère un accusé coupable, mais bien défendu. Elle s’en foutait, elle avait fait son boulot, et elle savait qu’elle amenait toujours le bon « méchant » devant la justice.
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Ils étaient tous les deux alcoolisés la veille quand ils étaient arrivés ici. Mais il se souvenait de ses seins dans ses mains, de ses fesses fermes, du plaisir animal qu’il avait pris. Il ne se rappelait pas en revanche qu’elle était aussi grande, elle devait faire 1,75 mètre, ni qu’elle était aussi brune. Elle avait les cheveux presque noir corbeau. Ils n’avaient pas eu le temps d’allumer la lumière, elle lui avait littéralement sauté dessus.
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Anastasie était une vraie tornade. Elle était comme ça, il le savait et avait appris à faire avec, même si parfois c’était énervant. La plupart du temps cependant, il en riait. Elle ne se rendait pas compte de son attitude. Elle agissait comme elle le sentait, sans se préoccuper de ce que les autres pouvaient bien en penser. Il n’avait pas à se plaindre, il avait une coéquipière en or. Au boulot, elle était un chien de chasse, dotée d’un instinct hors norme. Elle ne lâchait jamais rien.
Tous deux étaient plus ou moins célibataires. Flo un peu plus qu’Ana. Elle ne concevait pas une semaine sans sexe. Quand elle avait envie, elle allait dans un bar et choisissait une cible, masculine la plupart du temps, mais parfois féminine, selon son humeur. C’était son jardin secret et rares étaient ceux au courant. Elle partait du principe qu’elle faisait bien ce qu’elle voulait
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Elle devait avoir le cerveau gauche plus lourd que le droit. Ses seins débordaient de son décolleté et sur l'un d'eux on pouvait voir un joli cœur tatoué, accompagné comme il se doit de deux initiales: C+R. La classe internationale.
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Il fallait battre le fer tant qu’il était chaud.
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Sa femme était solide et le comprenait. Elle savait qu’il ne pourrait plus s’arrêter jusqu’à ce que tout soit réglé, définitivement. D’abord parce qu’il était têtu comme un âne, mais aussi parce qu’il mettrait un point d’honneur à éradiquer la moindre menace qui pourrait peser sur sa famille.
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On n’était pas commando d’élite si on n’avait pas un cerveau bien fait, contrairement à la pensée populaire. Elle voyait que quelque chose avait changé en eux depuis qu’ils s’étaient retirés du service actif, mais on ne touchait pas impunément à des gens comme eux.
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Ils étaient heureux de voir l’homme qui aimait tant chahuter avec eux, et ravis de savoir qu’en plus, il allait rester chez eux quelques temps. C’est beau l’innocence des enfants.
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On se rattache vite aux plaisirs simples quand on a failli y passer.
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Un vieux de la vieille. Il avait un embonpoint certain, quelques rares cheveux sur le crâne et un sourire permanent sur les lèvres. Le genre de gars qui ne voyait la vie que du bon côté.
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Il avait vendu ses compétences aux plus offrants sur tous les théâtres d’opérations des deux dernières décennies : Pakistan, Irak, Somalie, Afghanistan. Il était encore en vie, ce qui en disait long sur son savoir-faire au combat, mais pas en ce qui concernait son degré d’humanité.
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Il observa sa femme. C’était une petite brune aux cheveux longs et raides. Elle avait de jolis yeux noisette et ne dépassait pas le mètre soixante. Elle était d’une vitalité hallucinante. Nathan ne se lassait jamais de la regarder. Elle avait été gâtée par la nature et possédait des courbes magnifiques. C’était également une bavarde invétérée, mais ça aussi il adorait… presque toujours. Lui n’avait pas de problème avec le silence, au contraire. Il savourait les journées passées seul chez lui, sans autre bruit que celui qu’il voulait bien entendre.
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