En ces heures j’apprends à me connaître.
Toujours moins :
j’avais bien mille vies
et je n’en ai pris qu’une !
Lentement je plane jusqu’aux miroirs
où je m’en vais me fondre.
Ce n’est qu’en effleurant le cadran de l’horloge que doucement j’explose :
deux qui ne font qu’un
n’en sont plus aucun.
Même ces mots alors je n’ai pu les écrire.
Comment peux-tu donc, toi, les lire ?
À mesure que l’œil grandit,
moins il lui est donné
à voir.