Citations de Célia Ibanez (15)
J'essaie de rationaliser. "AMOUREUX(SE) : état de dégénération momentané des facultés intellectuelles. "A" pour"Abrutissement. "M" pour "Maladie incurable". "O" pour "Oubli de son cerveau quelque part ailleurs". "U" pour "Uppercut avec K.O". "S" pour "Stupide démission de la logique" et "E" pour "Emmerdements maximums".
"Je peux lui faire confiance. Les baisers ne mentent pas. Les baisers disent toujours la vérité."
"Je ravale ma fierté. Le silence est le meilleur des mépris."
"Voici l'avenir, Vénus. Un monde entièrement contrôlé par des Gardiens Psychiques. Ces capsules ont des aspirateurs à esprits. Les vivants ne les voient pas, mais, à l'instant de leur mort à l'intérieur du programme, les consciences des défunts dont capturées dans ces convertisseurs. Ainsi, ils servent de batterie pour alimenter le monde sous cloche connu des Resquilleurs sous le nom de Simulateur."
"L'odeur des livres dépend de la qualité de l'encre qui imbibe le papier, des fibres de cellulose qui le composent et des produits chimiques qui ont servi à leur transformation. Comme tout composé organique, le papier vit et se modifie lorsqu'il est exposé à l'air ambiant. Oui, mais...il y a quelque chose d'autre dans cette odeur de livre ancien .
Quelque chose que je ne parviens jamais à expliquer.
Quelque chose qui me bouleverse à chaque fois. Quelque chose de magique."
"Traversée par des courants à la fois chauds et glacés, je pleure comme une nadelème. Enfin, je veux dire, une madalème. Oh, je ne sais plus comment on appelle ça mais je crois que ce sont des gâteaux qui pleurent."
"A quoi sert-il de s'accrocher à une vision passéiste du monde ?Pourquoi résister obstinément au changement ? Les technologies nous transforment, elle façonnent un monde différent dans lequel chacun peut, j'en suis sûre, trouver sa place."
"On ne peut pas reprocher à quelqu'un sa nature profonde, sa programmation profonde. Ce serait comme exiger d'un arbre qu'il soit une fleur, exiger d'un caillou qu'il devienne un bâton. Moi, je n'ai jamais eu l'intention de sauver l'humanité de je ne sais quel danger. Harry s'est trompé. Et quand il m'a frappée, c'est son propre visage qu'il voulait mettre en miettes."
Dans un éclair, la culpabilité, la tristesse qui me pesaient s’envolent, remplacées par une vive sensation de chaleur. Nos yeux s’enflamment. Une force magnétique nous attire violemment l’un vers l’autre.
J’aventure mes mains sur sa peau, remonte dans son dos, tout en le laissant empoigner mes fesses. Oh, ce que j’ai envie de faire l’amour ! Ne plus réfléchir. Juste me laisser aller. Quel mal y a-t-il à se laisser aller ?
Ce qu'il m'agace. Ce qu'il m'attire. Ce que je me déteste de perdre à ce point les pédales. Je marque un temps d'arrêt en écoutant ma petite peste intérieure claironner : "T'es A.M.O.U.R.E.U.S.E.".
J'essaie de rationaliser. "AMOUREUX(SE) : état de dégénération momentané des facultés intellectuelles. "A" pour "Abrutissement". "M" pour "Maladie incurable". "O" pour "Oubli de son cerveau quelque part ailleurs". "U" pour "Uppercut avec K.O". "S" pour "Stupide démission de la logique" et "E" pour "Emmerdements maximums".
En passant devant le miroir, je m'arrête un instant. Ma nudité me fait presque peur. Je suis grande et mince, mais j'ai les os des côtes trop saillants à force de ne manger qu'un jour sur deux. Mes seins en forme de pomme sont couverts de tâches de rousseur. Ils seraient plus jolis s'il n'y avait pas cette affreuse cicatrice au milieu. Mon ventre est plat et musclé, mais là encore, le poinçon gâche tout.
Je me rappelle encore le jour où Derry Patton Marquez, le fermier pour qui j'ai travaillé, a procédé au marquage avec un bout de fer incandescent. J'avais douze ans. Cela dit, il n'a jamais rien pu tirer de moi. Il se trouve que je fais des miracles avec un couteau. Il m'a laissée tranquille quand il a compris que j'étais plus habile pour découper de la viande que pour écarter les cuisses ou porter des gros sacs à longueur de journée. J'ai donc longtemps travaillé en cuisine pour ce vieux cochon. Quand il est mort, j'ai naturellement été émancipée.
Les religions sont basées sur des croyances absurdes sources d'intolérance et de conflits.
"Les livres estampillés "non conformes" vous brûlent la cervelle, ils vous rendent influençables, romantiques, rêveurs, stupides. Ils vous imbibent d'idéalisme à deux crédits qui vous rendent accro à l'imaginaire en moins de temps qu'il vous faut pour finir un chapitre."
"Une seule chanson peut altérer le système normal du cerveau et causer des dommages irréversibles."
"Règle numéro 1 : Arrêter de fantasmer sur un certain présentateur TV.
Règle numéro 2 : Ne plus tchatter avec des idéologues révolutionnaires qui se prennent pour des lapins blancs.
Règle numéro 3 : Refuser le prochain verre de YinYang qu'Ada va me servir.
C'est vrai quoi. Il est à peine huit heures et je suis déjà soûle."