(Re)plongez dans les contes de votre enfance pour découvrir ce qu'ils ont encore à vous apprendre, à la lumière de l'art brut.
* L'intégralité des onze contes de Perrault
* "La voix des contes" introduction de Bernadette Bricout
* "Le brut et le merveilleux" introduction de Céline Delavaux
* 135 oeuvres d'art brut du XXe siècle à nos jours
* 84 artistes dont la vie est présentée en fin d'ouvrage
EN SAVOIR PLUS : https://editionsdianedeselliers.com/livre/la-collection/les-contes-de-perrault/
L'artiste "brut" a lui aussi toujours constitué une sorte de fantasme, un personnage fictif, car un homme totalement indemne de culture, cela n'existe pas - Dubuffet l'a reconnu en son temps.
Repenser l'art à partir de ses marges
S'aventurer dans le monde de l'art brut ne laisse pas indemne. Car ce concept met en jeu des questions fondamentales : il interroge non seulement la définition de l'art, mais aussi ses liens avec la culture et, plus largement, avec la société et ses marges. Or, pour conserver à l'art brut sa capacité à penser l'art autrement, encore faut-il lui reconnaître sa valeur théorique et ne pas le réduire à une simple appellation qui nous permettrait de désigner un ensemble d'œuvres marginales. C'est au-delà des catégories que l'aventure devient intéressante : en prenant le risque d'ébranler la définition que nous nous faisons de l'art et du rôle qu'il joue dans la société. C'est avec cet esprit frondeur qu'il faut aborder les œuvres d'art brut !
Introduction
Les restaurations et les copies peuvent elles aussi être protégées par le Code de la propriété intellectuelle. Lorsque l'oeuvre originale est si endommagée qu'elle implique une reconstitution substantielle, le restaurateur peut en effet revendiquer le statut d'auteur.
En vertu du droit au respect, il ne peut être attenté à l'intégrité d'une oeuvre d'art.
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Il arrive que les critiques d'art s'attaquent violemment à une oeuvre d'art. Bien que cette question ne relève pas à proprement parler du droit au respect puisqu'il n'est pas directement porté atteinte à l'intégrité de l'oeuvre, les artistes peuvent faire appel aux tribunaux pour se défendre de tels assauts.
C'est une euphémisme de dire que les "Colonnes de Buren" n'ont pas été épargnées par les journalistes. Cependant, lorsque Daniel Buren s'est pourvu en justice contre l'un d'entre eux, les magistrats ont souligné le ton ironique de l'écrit incriminé et protégé la liberté de la presse.
En vertu du droit au respect, il ne peut être attenté à l'intégrité d'une oeuvre d'art. Celle-ci doit être communiquée au public telle que l'a voulue l'auteur.
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Il arrive que les critiques d'art s'attaquent violemment à une oeuvre d'art. C'est un euphémisme de dire que les "Colonnes de Buren" n'ont pas été épargnées par les journalistes. Cependant, lorsque Daniel Buren s'est pourvu en justice contre l'un d'entre eux, les magistrats ont souligné le ton ironique de l'écrit incriminé et protégé la liberté de la presse.
L’une des nouvelles de Roald Dahl, intitulée « Peau », met en scène un ancien tatoueur qui, passant devant une galerie d’art, se souvient soudain qu’une nuit de beuverie il a demandé à Chaïm Soutine, le peintre exposé, de lui tatouer le dos. Il pénètre dans la galerie Pour dévoiler « son Soutine » sous les yeux médusés des amateurs. Un collectionneur lui propose alors un étrange marché : propriétaire de l’hôtel Bristol à Nice, il lui offre le gîte et le couvert en ce luxueux séjour à condition que le tatoué s’y exhibe en maillot de bain. Quelques temps plus tard apparaît sur le marché un Soutine inédit, réalisé sur un étrange support. Et la fin de l’histoire nous apprend qu’il n’y a jamais eu d’hôtel Bristol à Nice. Bizarre, bizarre…
« Peau », nouvelle issue du recueil Bizarre ! Bizarre ! de Roald Dahl (éditions originale 1953)
Qu'est-ce qu'une œuvre ? Qu'est-ce que l'originalité ? Qu'est-ce que l'authenticité ? Qu'est-ce qu'un artiste ? Qu'est-ce que la liberté de création ? Autant de questions que l'on adresserait à l'historien de l'art ou au philosophe plus naturellement qu'au juriste. Or, la compétence du juge s'exerce en toutes matières, y compris dans le domaine artistique. Et, contrairement au critique ou au chercheur, le juge est tenu de trancher – sous peine de déni de justice – et donc de fournir une réponse univoque à ces questions essentielles.
La lumière est un phénomène qui nous dépasse, qui nous subjugue : c'est ce caractère transcendant qui a poussé les hommes à lui attribuer des pouvoirs mystiques ou magiques.
Des designers et des chercheurs italiens ont mis au point un lave-linge dans lequel poussent des plantes qui filtrent les eaux usées... (...)
Les Suédoises de l'agence Front Design ont, quant à elles, choisi de nous alerter de manière ingénieuse et délicate sur notre consommation d'électricité: la corolle en métal de leur lampe s'ouvre lorsque la consommation baisse dans la maison. L'économie d'énergie vaut bien une fleur!

A l'époque où les téléphones n'étaient pas encore « mobiles », il était fréquent d'occuper machinalement le temps de le conversation à de petits gribouillages improvisés par la main qui n'était pas aliénée par le combiné. C'est ainsi que sous le stylo-bille de Jean Dubuffet le grand cycle de l'Hourloupe est né.
A partir de 1962, des dessins constitués de cellules proliférantes sont bientôt suivis par des peintures, puis donnent lieu à des sculptures et, enfin, à des projets monumentaux. En 1969, l'artiste reçoit sa première commande de sculpture monumentale, le « Groupe de quatre arbres », aujourd'hui installé sur la Chase Manhattan Plaza à New York.
(Vous pouvez facilement la trouver sur le net, Il s'agit d'un groupe monumental en epoxy peint au polyuréthane d'une hauteur de 12 mètres, réalisé en 1972 et commandé par le banquier David Rockefeller qui désirait ériger une sculpture de cet artiste devant le nouveau siège de la Chase Manhattan Bank . Ce sera donc la première commande de sculpture monumentale faite à Dubuffet)