Le polar ou roman policier, longtemps considéré comme un pré carré masculin, connaît aujourd'hui un nouvel élan grâce à des autrices qui se consacrent à ce genre. le Book Club reçoit deux représentantes du genre, les romancières Céline Denjean et Cécile Cabanac.
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Bah... ce qu'il y a d'assez juste dans le jeu des existences, c'est qu'on finit tous un jour par être le vieux d'un autre...
D'une certaine manière, le taxi est un divan méconnu et son chauffeur , un psychanaliste d'infortune, bien mal rémunéré, si l'on considère chaque course comme une séance thérapeutique à part entière.
Une jeune femme blanche d’environ 25 ans reposait sur le dos. Cheveux longs et bruns dégringolant sur un visage qui avait dû être joli avant que la mort lui ravisse toute expression. Ses yeux grands ouverts, couleur noisette, légèrement vitreux, fixaient un point introuvable dans le feuillage de l’arbre qui l’ombrageait. Elle portait une sorte de longue chemise de nuit fabriquée dans un tissu épais et rugueux qui faisait penser aux vieux sacs de pommes de terre d’antan.
Ne prends jamais ton mal en patience […] Prends-le en main, prends-le à bras-le-corps, prends-le à rebrousse-poil, fais-en ce que tu peux, mais n'attends pas ! La somme des jours peut faire des années, et la somme des années peut rapidement faire une vie. Attendre, c'est un piège.
C'est une des déesses les plus connues des Français. Cela étant, de nombreux dieux et déesses hindous ont "des bras partout", comme vous dites. En réalité, c'est juste que, sur la même iconographie, les bras ou les jambes décrivent les différents mouvements qu'opèrent les dieux. Un peu comme l'homme de Vitruve de de Vinci, si vous préférez.
Mais laissez-moi vous dire une chose, à mon tour : vous n'avez pas le moindre idée de ce dont est fait mon quotidien professionnel. Essayez d'imaginer la jalousie, la méchanceté, l'envie, la haine, la vengeance, la colère, la sottise, le désespoir, la misère, le mensonge, la fourberie, la lâcheté, la folie, la mesquinerie. Imaginez toutes ces choses humaines, et si vous pensez être parvenu à vous en faire une idée, alors prenez le tout et multipliez-le par dix, puis par cent, puis par mille... Donc, je suis désolée si je vous ai heurté, mais la triste vérité, c'est que, dans les caves du monde entier, il y a davantage de tournantes, de filles séquestrées, de cadavres, de junkies, de recels, de trafics et de secrets de famille qu'il n'y a de groupes électrogènes.
La déflagration la fit sursauter. Elle sentit ensuite la douleur dans son dos. Elle eu le réflexe de tourner la tête avant de chuter en arrière. Et là, elle l'aperçut. La femme. Qui baissait son fusil à lunette. Un rictus méchant et triomphant agrafé au visage. Puis sa vue commença à se brouiller et ses tympans bourdonnèrent étrangement comme un chrysanthème rouge sang florissait sur sa poitrine. Elle entendit vaguement un hurlement de victoire et tout près de son oreille, les gémissement du chien qui l'avait rejointe. La vie fuyait son corps au grand galop. Les Boches avaient encore gagné.
Éloïse grimaca en reposant le café tiède qui sommeillait dans le fond de son gobelet.la fatigue dévorait les visages mais après l entrevue avec jane Smith mortison,elle avait tenu à organiser un dernier debriefing.
Mais son petit doigt lui disait qu'elle avait encore toutes ses chances. Après tout, sa source potentielle avait toujours succombé à ses charmes ! Un proverbe lui revint à l'esprit : qui a bu boira...
- Entre notre tueuse coupeuse de têtes et cette histoire de communauté profil amish exploités, je vais finir par croire que les Pyrénées constituent le refuge de tous les barjots de France, ajouta Eloïse d'une voix aussi désabusée que nerveuse.
- Non, je te rassure, Michel Fourniret sévissait dans les Ardennes, Emile Louis dans l'Yonne, Guy Georges dans l'Est parisien, et j'en passe … Le Mal n'a ni visage ni frontière !