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4.4/5 (sur 100 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Passionnée par le monde hispanique, Céline Jeanne est auteure de romance.

"Mi vida es mía", son premier roman, est paru en février 2018 aux Editions Kaya, suivi de "Solo tú", en mars.

page Facebook : https://www.facebook.com/CelineJeanneAuteur/

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Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
C’est la nana que tous les mecs rêvent d’avoir à leur bras, je vois bien comment les gars de l’équipe la reluquent. Des cheveux longs d’un blond éclatant, une silhouette mince, toujours élégante quelles que soient les circonstances, un sourire qui inspire confiance, une peau de lait, des yeux gris, elle attire tous les regards. Enfin presque. Mes potes ont d’ailleurs fait la gueule quand je leur ai dit que j’allais la revoir après cette fête de juin pour célébrer la fin des cours. J’avais un peu trop bu, l’une des seules fois où ça m’est arrivé après mon retour de Cuba, et je l’ai embrassée.
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Est-ce qu’il se doute de quelque chose ? Il s’appuie avec nonchalance contre le mur et croise les bras sur sa poitrine.
— Je peux retrouver mon chemin seule, tu sais.
— Ta mère a dit qu’Elaguá était le guide des chemins, je ne fais qu’écouter mon animal domestique, réplique-t-il avec la même nonchalance.
Et malgré le froid qui m’habite, malgré le désespoir qui comprime mon cœur, malgré la situation et ce que je vais faire, je ris en l’entendant citer Elaguá. Je ris parce que c’est Ethan, et que lui seul a ce pouvoir. Parce qu’il est là, avec moi, et qu’il ne me lâche pas.
Mais je ne dois pas me laisser distraire, je ne dois pas perdre de vue mon objectif.
En sortant de la cabine des toilettes, je suis encore en train de réfléchir à comment me débarrasser de lui pour trouver El Faro. Lui dire que je dois lui parler et que ça ne le regarde pas ne servirait à rien, c’est un combat perdu d’avance. Et puis je n’ai pas envie de me disputer avec lui. Pas alors qu’il ne reste que trois jours.
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Les portes s’ouvrent. Je brandis plus haut mon panneau. Un flot de passagers commence à apparaître. Je me rapproche davantage pour être bien visible. À quoi peut ressembler Junior ? J’imagine un gamin de sept à huit ans, blond comme les blés, un peu joufflu, mais maigrelet. Il sera logiquement accompagné d’une hôtesse de la compagnie que je devrai convaincre de me laisser l’emmener avec moi. À moins que sa mère ne les ait déjà prévenus. Foutu Yotuel et ses idées du siècle ! Il m’embarque toujours dans ses galères et moi je me fais avoir à chaque fois ! Avec un peu de chance, le gamin ne tardera pas trop. On sautera dans un taxi collectif, je le déposerai à l’hôtel et je filerai au gymnase pour mon entraînement. Je n’aurai pas le temps d’aller au bout du programme complet, mais peut-être que je pourrai en faire la moitié. J’ai déjà enfilé ma tenue de sport, jogging et débardeur pour gagner quelques précieuses minutes. Pas besoin de passer par le vestiaire, j’attaquerai directement. — Tu es beaucoup trop sexy pour être ma mère ! me dit une voix grave à côté de moi. Je sursaute tellement que j’ai l’impression d’avoir décollé à plus d’un mètre du sol. Blond, des yeux à faire pâlir les eaux les plus pures des lagons cubains, une barbe de trois jours... Il doit y avoir erreur. Ce n’est pas le gamin que j’attends. Il est beaucoup trop... tout. Beaucoup trop grand, beaucoup trop carré, beaucoup trop âgé, beaucoup trop séduisant, beaucoup trop sûr de lui, beaucoup trop arrogant. Trop tout, voilà. Je regarde autour de moi pour vérifier qu’il ne s’adresse pas à quelqu’un d’autre. Non, il n’a pas bougé et m’observe d’un œil appréciateur. Mon premier réflexe est d’esquisser un pas vers l’arrière, aussitôt étouffé par une sensation que je ne comprends pas. Je devrais percevoir l’onde rassurante de la colère monter en moi, celle-là même que je côtoie au quotidien et qui me permet de rester debout. Je devrais ressentir la vague de la peur aussi, celle qui déferle depuis onze mois et s’assure que je ne puisse pas me libérer de sa prison. Mais il n’y a que mon cœur qui se rue contre les barreaux de la cage de ma poitrine. Liberté ! me hurle-t-il en battant vite, très vite. Onze mois, si ce n’est plus, qu’il n’a pas réagi comme ça.
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Addi poursuit la tradition familiale, elle étudie le droit pour devenir avocate. Elle espère se spécialiser dans le pénal, le droit des affaires ne l’intéresse pas, mais si son paternel décide qu’elle doit suivre ses pas, elle le fera. Elle est un peu comme moi et ploie sous la peur de décevoir.Sauf qu’elle est trop parfaite pour décevoir qui que ce soit. Belle, intelligente, gentille, douce, jamais un mot plus haut que l’autre… Elle a tout pour elle. C’est d’ailleurs pour ça que je sors avec elle. Elle ne m’a pas jugé malgré mes conneries, et m’a même soutenu dans mes décisions, sans jamais me remettre en question.
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Encore le silence. Avant, j’aimais le silence. Adolescente, j’avais l’impression qu’il n’y avait que le silence qui savait qui j’étais vraiment, que le silence qui aurait pu répondre à mes questions.
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Devant elle.Je fourre les mains dans mes poches pour ne pas faire une connerie comme la prendre dans mes bras. Comme l’embrasser. Comme lui hurler dessus parce qu’elle ne m’a rien dit.Discrètement, j’inspire à la recherche de la meilleure des cames. Elle est là, légère parce qu’elle est encore trop loin de moi, mais bel et bien présente. Comme Cris. La vanille.Elle abat toutes les barrières, je peux de nouveau respirer, le poids qui comprime ma poitrine s’envole.Je. N’ai. Plus. Mal.
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Le sourire d’Yeux d’Ange illumine tout son visage, et je réfrène l’envie de la prendre dans mes bras. Et encore plus quand je vois la lueur de son regard. L’hésitation. Elle aussi en a envie, si elle le fait, je ne résisterai pas. Je plongerai le nez dans son cou et prendrai mon shoot de vanille. Il n’y a rien de mal à ça, non ?Elle fait un pas vers moi, mon cœur bat encore plus fort dans ma poitrine. J’oblige mes bras à rester le long de mon corps, j’attends que ça vienne d’elle. Elle fait un nouveau pas, un petit, mais qui est énorme, et se met sur la pointe des pieds.Comme ce jour où, pour la première fois, elle m’a embrassé.Comme ce jour où, pour la première fois, elle a pris l’initiative. Mais je préfère ne pas y penser et ne garder que le moment où elle a choisi de m’embrasser.Je déglutis avec peine pour essayer de contrôler mon cœur qui menace de remonter par ma trachée et jaillir par ma bouche.Quand ses lèvres vont enfin se poser sur ma joue, la voix de Steve nous interrompt.
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Tourner le dos au sport m’était impossible. Il fait partie de moi, j’en ai besoin comme on a besoin de l’oxygène pour respirer. Alors, en étudiant pour devenir physiothérapeute 1 , je reste dans ce que j’aime. Voir comment Viktor, le coach de boxe de Cris, me remettait le pied à l’étrier d’une activité sportive m’a donné envie de faire pareil. On m’a aidé, pourquoi ne pourrais-je pas en faire de même pour des sportifs, qui comme moi, connaissent une mauvaise passe ? Ma mère, sceptique au début, m’a laissé suivre la route que je voulais. Elaguá m’a bel et bien montré le chemin, María, la mère de Cris, avait raison. Cris. Je réprime l’envie de vérifier mon téléphone. J’ai arrêté de compter les jours depuis que j’ai franchi le cap des cent cinquante sans nouvelles. Cela fait maintenant cinquante-trois jours. Ouais… En réalité, je les compte toujours. Deux nouveaux coups sur la porte me décident à me lever et ouvrir. Linjie, qui nous suit depuis bien avant ma naissance, est là.
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Est-ce que Cris et moi sommes réellement amis ? Après tout, elle m’a lâché. Mon cœur bat un peu plus fort et le nœud se détend. Je souris contre ma tasse. Un sourire que j’étouffe, car il n’a rien à voir avec celui que j’ai servi à ma mère. Il est vrai.J’ignore si pour le moment nous sommes amis, mais nous allons le devenir.
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Elle acquiesce de temps en temps, un sourire sur les lèvres. Je connais ce sourire, c’est celui qui cache quelque chose. Elle n’est pas à l’aise.Putain, elle est sublime… Je n’arrive pas à détacher mon regard d’elle. À la place de ses sempiternels débardeurs ou T-shirts, elle a enfilé une chemise blanche dont elle a roulé les manches et qui contraste avec son teint mat et le noir de ses cheveux. Sa peau est toujours aussi parfaite, et j’ai l’impression qu’elle s’est très légèrement maquillée, ses lèvres brillent plus que d’habitude. Steve la dévore du regard. Et ça doit être mon cas également parce que Addi se raidit à côté de moi et se racle la gorge. Je m’oblige à raffermir mon étreinte, alors que je n’ai envie que d’une chose, me glisser sur la chaise vide à côté d’Yeux d’Ange, et laisser son parfum m’envahir.
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