Nada était nue. Recroquevillée sur le sol, elle sanglotait. Elle leva vers lui des yeux implorants et noyés de larmes, et l’estomac de Gustave se tordit devant tant de détresse. Le regard de sa compagne exprimait sa solitude, sa peine, et, désarmé, il se demanda encore une fois s’il était capable de lui venir en aide. Il prit la jeune femme dans ses bras, la porta jusqu’au lit, la recouvrit doucement d’une couverture moelleuse en lui chuchotant des mots apaisants.
Ce serait long. Très long. Il en avait conscience.