AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Cendrine Wolf (89)


- Aahh, ma petite Oksa... Je vais te confier un secret que peu de gens connaissent.

- Un de tes parents était un lièvre, c'est çà? lança Oksa avec sa spontanéité habituelle.
Commenter  J’apprécie          320
C'était un moment très particulier. Délicieux... Elle glissa sa main dans celle de Tugdual et leurs doigts s'entrelacèrent.
- Embrasse-moi..., se surprit-elle à demander.
- A tes ordres, P'tite Gracieuse.
Avait-elle déjà connu un moment aussi intense ?
Aussi parfait ?
Ce garçon était fabuleux. Du bout des lèvres, il murmura le refrain d'une chanson à l'oreille de la jeune-fille.

"We're flying high
we're watching the world pass us by
Never want to come down
Never want to put my feet back down
On the ground"
Commenter  J’apprécie          241
Cendrine Wolf
À tous ceux qui ont fait de nos vies ce qu'elles sont.
Commenter  J’apprécie          180
- Le jour où j'ai su que j'avais tous ces dons naturellement, j'ai cru que mon but était atteint. Et puis, ce sentiment de puissance m'a très vite étouffé. Je l'ai enfermé en moi et je ne l'ai plus jamais exprimé.
- Mais pourquoi ?
- Parce que la puissance, P'tite Gracieuse, c'est le danger à l'état pur. Quelqu'un qui n'a peur de rien est invulnérable, rien ne peut l'arrêter. C'est la peur qui rend les hommes faibles. Mais c'est aussi ce qui fait d'eux des hommes. des humains, je veux dire...
- Et toi ? Tu as peur parfois ?
- Pas vraiment... C'est le problème... reconnut Tugdual en baissant la tête.
Commenter  J’apprécie          170
- mais je fait la proposition de se délecter de filets de poisson et de petits pois à proximité de treize heures. Ah ! le lave-vaisselle a fait sa sonnerie, le préparation est aboutie !
- La lave-vaisselle ? s'étonna Oksa.
Tout le monde se tourna pour suivre des yeux la petite créature rebondie qui ouvrait le lave-vaisselle pour en sortir une boîte en plastique. Le Foldinguot ouvrit le récipient et un nuage de vapeur s'en échappa - ainsi qu'un délicieux parfum de poisson !
- Ne me dit pas que tu as cuit le poisson et les petits pois DANS le lave-vaisselle ! s'exclama Oksa.
- Jeune Gracieuse, le lave-vaisselle entraîne à la perfection des cuissons à l'étuvée, la certitude est savoureuse.
Commenter  J’apprécie          150
— Salut P'pa ! Salut M'man !
Marie et Pavel Pollock étaient assis à la table de la cuisine, sobre et fonctionnelle. En entendant leur fille, ils levèrent en même temps le nez de leur tasse de thé fumant et demeurèrent bouche bée.
— Oui, je sais, soupira Oksa. Je suis méconnaissable...
— Ben... à part ta p'tite tête, effectivement ! dit son père en la dévisageant avec curiosité. J'ai du mal à croire qu'il s'agit de l'intrépide ninja que je connais. Mais je dois dire que ce changement de style est... charmant. Radical, mais charmant.
— Ça, pour être radical, c'est radical... marmonna Oksa.
Ses parents laissèrent échapper un rire en voyant sa mine dépitée. Elle tenta de leur lancer un regard qui se voulait lourd de reproches et leur répliqua d'un ton vif :
— Ma vie vient de basculer et ça vous fait rire ? Non, mais vous avez vu de quoi j'ai l'air !
— D'une authentique collégienne anglaise ! répondit sa mère d'un ton léger en reprenant une gorgée de thé. Et ça te va plutôt bien, je trouve !
Sceptique, Oksa s'observa une nouvelle fois en grognant. Qui aurait pu penser qu'un jour elle serait capable de se montrer en public avec une jupe plissée, une chemise blanche et une veste blazer bleu marine ? Pas elle, en tout cas...
— Si on m'avait prévenue que je devrais porter un uniforme pour aller en cours, j'aurais refusé de venir en Angleterre, marmotta-t-elle en desserrant rageusement la cravate marine et bordeaux aux couleurs de son futur collège.
— Oh, s'il te plaît, Oksa... soupira sa mère en la contemplant de ses jolis yeux noisette. C'est juste pour les cours ! En dehors, tu peux mettre tes jeans et tes grosses baskets autant que tu veux !
— Bon, d'accord, d'accord ! capitula Oksa, les deux mains levées. Je n'en parlerai plus... Mais je n'oublierai jamais que vous m'avez sacrifiée sur l'autel de votre carrière. Et de la part de parents qui disent aimer leur fille unique, c'est pas joli-joli... Vous ne viendrez pas vous plaindre si j'ai de graves séquelles psychologiques.
Commenter  J’apprécie          140
Dès que la porte s'ouvrit, le Foldingot se planta devant eux et se courba dans une révérence grotesque - mais sincère -, faisant des moulinets avec ses longs bras et inclinant son corps potelé.
- Oh, petite-fille et fils de ma Gracieuse, votre présence dans cette masure est la bienvenue !
- Masure ? s'étonna Oksa.
- Tu sais, Oksa, intervient son père, les Foldingots lisent absolument tout ce qui leur passe sous les yeux : le journal, le dictionnaire et les livres de Dragomira, bien sûr. Mais aussi les consignes sur les flacons d'entretien, la composition des aliments, les étiquettes sur les vêtements, rien ne leur échappe. Ce sont des lecteurs compulsifs qui font un usage assez particulier des mots qu'ils rencontrent ! Notre ami Foldingot a dû lire ce mot, il lui a plu et maintenant, il l'utilise. De façon un peu saugrenue, certes, mais les Foldingots sont des êtres saugrenus ! expliqua Pavel.
- Oh, fils de ma Gracieuse, vous êtes tellement magnanime ! s'exclama la créature, visiblement folle de joie d'être ainsi qualifiée. Le fils de ma Gracieuse attribue une louange qui engloutit mon cœur dans la délectation !
- Tu vois ce que je veux dire ? dit Pavel à sa fille en lui faisant un clin d’œil.
- J'a-do-re ! murmura Oksa en articulant exagérément.
Commenter  J’apprécie          140
- Bonjour jeune Gracieuse ! Bonjour ami de notre Jeune Gracieuse ! Bonjour Vieille Gracieuse !
- Ooohhh, voila qui n'est pas très élégant...s'indigna Léomido. Veux-tu bien les excuser Dragomida? Je suis navré.
Nullement vexée, Dragomida riait de bon coeur.
- Ne t'inquiète pas, mes créatures m'appellent désormais ainsi, elles aussi...
Commenter  J’apprécie          140
Si tu penses que tu peux le faire, Oksa-san, c'est que tu peux le faire. Sinon, oublie. (p470)
Commenter  J’apprécie          120
- Tu es sûr que l'armoire est là ? demanda-t-elle au Culbu arrêté en vol stationnaire.
- Certain, ma Gracieuse ! clama-t-il. Elle est à deux mètre quarante, à vingt-sept degrés sur votre gauche.
- Avec ou sans le mur ?
Commenter  J’apprécie          120
Non, mieux ne valait pas penser à cela, sauf si elle voulait se faire très peur. Car, comme d'habitude, elle avait beaucoup plus peur après que pendant. Une chronologie qui pouvait devenir un problème...
Commenter  J’apprécie          110
La brume, rampante et magnétique, attira leur attention à l'intérieur du cimetière. La porte à double battant était grande ouverte. Les quatre visiteurs nocturnes franchirent le passage alors que la lumière vive s'évanouissait derrière eux.
Commenter  J’apprécie          90
Oksa tira légèrement la planche vers elle: les clous rouillés cederent aussitôt et la planche vermoulue lui resta dans les mains.
- Tu vois! Sourit-elle. C'est un signe.
- Hum... Toussota Gus, peu convaincu par l'optimisme délirant de son amie. Tu parles d'un signe... un signe d'ennuis à venir, oui!
Commenter  J’apprécie          90
Si tu sens la tension serrer ton coeur et envahir ton esprit, prends ceci et caresse-le doucement. Le ciel te paraîtra plus clair et le chemin plus sûr [...] (p23)
Commenter  J’apprécie          90
- Bien sûr... murmura-t-elle. Je me retrouve subitement dans un endroit inconnu, pieds nus, en pyjama, avec une chienne hyper-collante qui parle en zozotant et tout cela est absolument normal...
- Ze suis pas collante ! retentit la voix éraillée de Georgette. Ze suis affectueuse.
Commenter  J’apprécie          80
- Ce sera notre petit secret.
Plus que de la joie, c'est un bonheur pur qui est étreignit le cœur de la jeune fille.
Des projets d'avenir.
Un secret.
Si dérisoires soient-il.
Que pouvait-il exister de mieux entre... une mère et sa fille ?
Commenter  J’apprécie          70
Entourés par les Sauve-Qui-Peut enchaînés, il ne restait qu'Oska et Orthon sur la terrasse grignotée par l'incendie provoqué par le Félon. Sonné par le Knock-Bong, ce dernier se redressa tant bien que mal. Sa Crache-Cranoks avait voltigé à plusieurs mètres de l'endroit où il se tenait, le corps endolori, les sens émoussés. Et avant d'être emporté par une tornade d'une puissance implacable, il eut le temps de faire un ultime plongeon pour récupérer son précieux outil et d'entendre la Jeune Gracieuse tant convoitée lui hurler :
- Vous ne m'aurez jamais ! Vous m'entendez ? Jamais !
Commenter  J’apprécie          70
Enfin, à bout de souffle, il tendit le bras et concentra toute sa hargne en direction de l'énorme faitout en cuivre qui, quelques secondes plus tard, se retrouva projeté et aplati comme une crêpe contre le mur opposé. La lutte contre son premier ennemi venait de commencer. Un ennemi invisible et pourtant terriblement puissant : lui-même.
Commenter  J’apprécie          70
-Ma gracieuse fais l'exposition d'un grand désarroi dans la niche de son coeur, fit remarquer le foldingot en la contemplant de ses gros yeux bleus.
- c'est à propos du secret...,précisa oksa
le foldingot soupira
-Ce secret ne rencontre pas la même composition que le précédent.Il ne fait pas le possession des conséquences et des contraintes similaires à celle du secret -Qui-Ne-Se-Raaconte-Pas. possédez-vous la connaissance de son nom ? Il est comblé de sens
-Non les Sans-Age ne m'ont rien dit ! Mais si tu sais comment s'appelle le nouveau secret, dit le moi s'il te plait !
-Le secret Ephémère.Telle est sa designation
Commenter  J’apprécie          70
-ça va Oksa, tu es toujours vivante?

Pavel Pollock était derrière la porte pour demander des nouvelles. Comme d'habitude....Dès qu'elle prenait un bain -et cela depuis qu'elle était en âge de le faire seule-, il l'appelait toutes les trois minutes pour savoir si tout allait bien.

-Oui, papa, je suis juste en train de me noyer...répondit-t-elle sur un ton faussement sérieux. Et puis j'ai branché le sèche-cheveux parce que j'aimerais bien me sécher les cheveux dans le bain. Ah, et j'oubliais, j'ai mis de l'eau de Javel au lieu du bain moussant!

Il est si attaché à elle bon UN PEU trop mais bon
Commenter  J’apprécie          60



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Cendrine Wolf Voir plus

Quiz Voir plus

Oksa Pollock, l'Inespérée

Comment s'appelle le père d'Oksa ?

Pierre
Pavel
Peter
Pol

10 questions
210 lecteurs ont répondu
Thème : Oksa Pollock, Tome 1 : L'inespérée de Cendrine WolfCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..