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Critiques de César Mallorquí del Corral (33)
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Les larmes de Shiva

Excellent ! Un grand merci à Babelio et aux éditions Michel Lafon pour ce partage et cette belle lecture.

Une très belle couverture et un titre qui interpelle, une 4ème couverture qui titille votre curiosité et voilà vous vous retrouvez avec le livre entre les mains sans pouvoir le lâcher. Vrai ! L'écriture est très agréable et stylée, et le récit vous emporte à la recherche de la vérité sur la disparition de la fameuse cousine Beatriz et le collier nommé "Les larmes de Shiva". Seulement, cette disparition remonte à 70 ans ça fait un peu long pour retrouver les indices de ce fait qui a engendré la ruine d'une famille. Ce mystère ne fut jamais élucidé mais ce n'est pas sans compter sur le cousin Javier, jeune homme de 15 ans. Javier, fut envoyé dans sa famille comptant quatre cousines rien que ça, et il sent un peu seul. Mais ce temps libre lui sera bénéfique pour résoudre ce mystère.



Tous les ingrédients sont rassemblés afin de passer un moment de lecture palpitant : mystère, le gamin parmi les cousines ça conte fleurette, un grenier qui recèle des vieilleries mais pas que, des phénomènes paranormaux, un oncle qui construit de drôles de machines, une cousine étrange ne disant mot mais ne vous lâche pas d'un oeil, une histoire de famille, une grande demeure avec le portrait de la fameuse Beatriz et son collier, des frissons ...

C'est un excellent roman pour jeunesse mais adulte aussi, on ne s'y ennuie aucunement, et j'ai trouvé l'intrigue bien menée et les personnages bien travaillés et attachants. Et on revit l'événement de 1969 : le premier pas sur la lune.

Encore un grand merci pour cette belle lecture.
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Les larmes de Shiva

Un roman sympathique mais qui m'a paru un peu surprenant.

Un rythme lent, tendrement poétique. Une écriture agréablement recherchée, parfois un peu décalée dans la bouche d'un jeune garçon.

Il ne s'agit pas de dialogues mais d'un texte à la troisième personne, mais ça étonne quand même.

Il est vrai que ça se passe en 1969, mais quel enfant dirait :

"Les étoiles étaient un dais de chandelles accroché au-dessus de l'océan" ou

"le maillot de bain ajusté qu’elle portait alors révélait les courbes naissantes d'un corps à mi-chemin entre l'enfant qu’elle avait été et la femme splendide que, dans un futur assez proche, elle deviendrait" (évidemment, c'est plus agréable que de lire : Ouais, t'as vu la meuf ? ;-))

Voire "un homme [...] de complexion robuste."

L'emploi du passé simple est aussi un peu inattendu.



J'avoue que malgré mon grand âge (j'ai quelques années de plus que Javier !) je ne connaissais pas certains mots, le nard, le brai ou syntoniser.

(Pour nard, j'ai des remords de ne pas connaître ... et je viens juste de le retrouver ce matin dans mes mots croisés !! Les autres me paraissent vraiment rares).

J'ai retrouvé avec amusement une expression plus entendue depuis des lustres : "mêlant sans solution de continuité ..." Je me demande si quelqu'un la comprend encore !



Je m'attarde sur la forme, qui est originale, mais il est temps de vous parler du fonds.



Pour cause de maladie de son père, Javier doit quitter Madrid et ses amis pour passer les vacances à Santander, chez une tante qu'il connait mal.

Il y découvrira la mer, un bouquet de quatre cousines, un fantôme et des secrets de famille.

Et aussi une famille qu vit un peu hors du temps, d'où un rythme d'histoire assez lent et poétique.

Un bijou disparu, sa propriétaire qui lui apparaît parfois (ou pas ?), il mène l'enquête avec la cousine de son âge, et ce qu'ils apprennent sera assez inattendu.



Il est intéressant que le début pose le contexte de la période : 1969, pas d'ordinateurs ni de télé couleurs, un vent de liberté souffle sur le monde : contestation contre la guerre du Vietnam, hippies, révolutions, power flower ... mais en Espagne, c'est la dictature, la peur et le silence.

"Tandis que le monde était un bouillonnement de créativité et d'idées neuves, l'Espagne dormait encore d'une longue sieste de trente ans dont elle semblait ne jamais devoir s'éveiller."



J'ai aimé découvrir un brin d'Espagne, et retrouver une époque révolue que j'ai vécue.

Apprécié aussi la découverte par Javier d'une vie très différente de celle de sa maison, la comparaison entre les liens qu'il a avec son frère, et l'entente des quatre soeurs. Les personnages de ces cousines, si différentes, si bien campées et toutes intéressantes dans leur originalité.



J'ai trouvé agréable que, dans une maison un peu hors du temps, une aventure qui ramène notre héros au tout début du vingtième siècle voire au précédent, on suive en filigrane l'arrivée de l'homme sur la lune, comme pour nous ramener de la poésie à la science.

Avec les inquiétudes de plus en plus vives de Javier à mesure que la date approche, rater ce moment historique est impensable. Et une très amusante conclusion à cela !



Le personnage de Javier m'a cependant un peu agacée : pusillanime à l'extrême, pas très futé souvent ; pour un héros de roman, c'est agaçant !!

Et Violeta est tout de même sa cousine au premier degré, ça ne gêne personne ?



Question subsidiaire : on utilisait vraiment couramment du gel douche en 1969 en Espagne (pas chez moi en tout cas !!!)



Surtout, il me semble que ce roman, que j'ai aimé même si j'ai mis un peu de temps à y entrer, va être difficile à partager avec les jeunes lecteurs.

Un rythme très lent, un vocabulaire si soutenu qu'il peut en être parfois abscons pour eux. Il me semble que les enfants que j'ai autour de moi sont habitués à des romans qui entrent plus rapidement dans l'action, où il se passe plus de choses.

Au début, je me suis même demandée si on s'adressait plus à des adolescents, vu la conversation du grand frère. Mais l’histoire n'est clairement que pour les plus jeunes.

A part les bons lecteurs qui enrichiront leur vocabulaire, et apprécieront la poésie, la douceur et l'ambiance, je crains d'avoir du mal à transmettre ce sympathique roman.

Les côtés polar et fantastique m'ont paru un peu légers et lents.



Un bon roman donc, mais pour quel public ?

Je serais curieuse de savoir l'âge des 500 000 lecteurs annoncés sur le bandeau !!

J'attends vos avis, je pense qu'il va plaire ! (Je devrais être une fois de plus à contre-courant !!)



Oh, j’allais oublier de dire que j'avais bien apprécié les partages de livres entre les cousins, avec de nombreux titres, souvent connus, qui donnent des pistes d'autres lectures ! De Frankenstein à Kafka, d'Hemingway à La Guerre des mondes ...


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Les larmes de Shiva

Une énigme ? j'adore ! Nous sommes en juillet 1969, l'année du premier pas sur la lune.

Javier, 15ans habitant à Madrid doit passer 5 mois loin de chez lui car son père est malade. Sa tante et son oncle l'accueillent dans leur villa avec leurs 4 filles au nord de l'Espagne. Un tout nouvel univers et paysages pour Javier, qui se demande ce qu'il va bien pouvoir faire si loin de chez lui.

Sans se douter il va rentrer dans un mystérieux secret de la famille Obregon. Accompagné de Violetta, sa cousine du même âge que lui, ils vont mener une enquête sur Beatriz disparue la veille de son mariage en 1901.

Javier va être au centre de cette histoire par des manifestations plutôt étranges mais rien de comparable à l'univers qu'il aime lire et découvrir sur les éventuels Martiens. Son esprit va être mis à rude épreuve.

De plus, le 1er pas de l'homme sur la lune va avoir lieu mais comment se fait-il qu'il n'y ai pas de télévision dans cette maison ! C'est impensable.

Un livre qui se lit facilement et rapidement mais une fois entamé on ne le lâche plus. Javier est tellement attachant que l'on a envie de connaitre rapidement la suite.
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Les larmes de Shiva

Une très belle découverte ! Une très belle écriture, une construction intelligente du récit, une fluidité de la narration, des personnages bien développés...et une intrigue très sympa !

En une phrase, c'est un peu le club des 5 à Manderley, à l'époque de César, Marius et Fanny...



Autrement dit, des ados qui enquêtent, avec pour décor une demeure qui est en soi un personnage, une légende, du fantastique, une pointe de gothique qui reste très gentillet, et des liens familiaux qui s'entremêlent à la légende, trame de fond du récit.



Je le conseille, et je le suggèrerais aux ados fâché.e.s avec la lecture pour tenter de les réconcilier avec 😊
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Les larmes de Shiva

Un collier inestimable,

Une malédiction hors du temps.

C’est par ces mots que l’éditeur accroche le lecteur.

Ce sont ces mots et la plume douce et poétique de César Mallorqui qui m’ont bercée ces derniers jours dans ma lecture commune avec mes copines Valou de la chaîne youtube Un temps pour elle et Marilyn du blog Summaries Books.



Point de grande enquête, d’action outrancière ici, ce roman a le charme suranné des vieux romans de notre enfance. Les bons vieux Fanny Deschamps, Pagnol ou Alain-Fournier. De ces romans où le temps défile à la vitesse d’une rivière d’eau claire.

Ici en suivant Javier nous allons à la fois pénétrer la villa Candelaria et ses secrets mais aussi dans cette année 1969 et son actualité mondiale. Nous allons vivre un été à la fois ordinaire fait de vacances, de cousins, de lecture et de balades mais aussi extraordinaire par certains signes surnaturels d’un mystère à résoudre.



Javier en venant passer ses vacances chez ses cousines ne s’attendait vraiment pas à cet été-là. Et le lecteur, partant dans ses valises au milieu de ses romans de science-fiction, voit comment d’un fil tranquille on peut emporter le lecteur dans un secret familial et l’Histoire.



J’ai beaucoup aimé cette lecture par ce qu’elle m’a apporté grâce à son contexte historique comme éléments réalistes du récit : romans d’époque classique ou science-fiction grâce au « duel » des cousins (l’auteur nous donne l’envie de découvrir certaines lectures au travers des ressenti de nos jeunes lecteurs et héros), faits historiques, ambiance particulière de cette Espagne encore sous la dictature de Franco.



Tout cela donne à l’histoire racontée par Javier un côté suranné et désuet. Cette sensation d’une lecture à la fois profonde et légère adaptée à nos vacances. Pas de gros éléments de surprise mais un événement passé qui porte toujours conséquence au présent. Deux familles ennemies. Une disparition. Un secret. Deux adolescents que tout oppose mais que la curiosité va réunir dans cette recherche d’une réponse.

Une lecture que j’ai donc aimée et qui s’adapte parfaitement au rythme de l’été. A lire au bord de l’eau, à l’ombre ou sur la plage elle vous emportera dans le temps et l’Histoire.

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L'énigme John Foggart

Quel étonnant roman que celui-ci ! L'auteur revisite le genre du récit de voyage en lui injectant une étonnante dose de science fiction. Le résultat est à la fois drôle et déroutant. La galerie de personnages est riche et variée. L'écriture est pleine d'humour, notamment grâce au personnage haut en couleur de Zarco. Ce dernier incarne un truculent explorateur à la fois borné, brillant, macho, galant, dangereux et impétueux.



Alors que j'ai beaucoup aimé la première moitié du roman, je n'ai pas du tout été convaincue par la seconde moitié et le dénouement final. Je ne m'attendais pas du tout à ce que l'auteur dans son histoire et articule toute son intrigue autour. Je n'ai pas adhéré à cet aspect SF qui m'a gâché tout le plaisir de suivre cette expédition/enquête scientifique.
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L'énigme John Foggart

Un vrai régal de lecture ! C'est d'abord très bien écrit, un vocabulaire foisonnant et riche, du style et un enchaînement de péripéties parfaitement maîtrisé. L'auteur le dit, il a voulu retrouver l'esprit des romans de Jules Verne et c'est tout à fait réussi. Il y a de l'aventure, des situations étranges et surprenantes, des machines révolutionnaires et surtout des personnages fantasques ou au caractère bien trempés qui sont captivants. J'en veux pour preuve le personnage de Durango, jeune photographe traumatisé par son expérience des champs de bataille de la Somme qui traîne son mal-être et nous touche par ses failles, ou encore le professeur, un atroce misogyne, un insupportable caractériel doué cependant d'une redoutable intelligence et qui va évoluer au contact d'une aristocrate anglaise aux étonnantes capacités d'aventurière. Il faut dire que lady Faraday est l'épouse du fameux sir John Foggart, disparu sans laisser de traces dans les lointaines contrées arctiques. Tout le roman est basé sur la recherche de cet homme et nous voilà embarqués en tant que lecteurs dans une expédition polaire dans les années 1920...tout est bien restitué, et malgré l'énormité de ce qu'ils rencontrent, on adhère complètement au récit. Un texte brillant, passionnant, qui ne laisse pas de repos au lecteur, stimule son imagination et procure un indéniable plaisir. Bravo à l'auteur !
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L'énigme John Foggart

Madrid, 1920. John Foggart, archéologue et explorateur, a disparu. Sa femme Lady Elisabeth et sa fille Katherine sont très inquiètes. Elles s'adressent alors au professeur Zarco pour partir à sa recherche. Pour le convaincre de mener l'enquête et cette incroyable expédition qui attend son équipage, Lady Elisabeth lui confie l'une des découvertes de son époux. Ce dernier lui a envoyé un paquet, contenant un morceau de métal. Un morceau de métal dont la composition est inconnue, et surtout scientifiquement improbable...





On ne sait pas jusqu'où ce voyage va nous mener, ni ce qu'a bien pu découvrir le scientifique John Foggart. Mais une chose est sûre, on embarque avec grand plaisir. J'ai vraiment apprécié partir à l'aventure avec ce roman. Les découvertes sont fascinantes, puis de plus en plus mystérieuses et étranges. A elle seule, l'île de Bowen nous offre de nombreuses surprises, mais les escales ne sont pas en reste. Ça vaut le coup d'œil et on aurait justement envie d'explorer les grottes par exemple, voir tout cela de nos propres yeux. Jusqu'à ce que le danger soit trop présent. Un danger qui n'a pourtant rien à voir avec la société concurrente sans scrupules, qui les poursuit pendant toute l'expédition, espérant mettre la main sur les découvertes du scientifique.





Le professeur Zarco est sûrement le personnage qui marque le plus les esprits dans ce roman. C'est un vieux bougon, au fort caractère. Un homme aussi insupportable qu'il est brillant. Par ailleurs, il sait comment mener l'enquête et vers où diriger l'expédition. On peut dire que grâce à lui, le voyage est quelque peu animé. Ses préjugés sur les femmes lui valent quelques disputes avec Lady Elisabeth. Qui est bien déterminée à démontrer que les femmes sont elles aussi intelligentes et possèdent les mêmes aptitudes, si ce n'est plus. Le professeur se fait clouer le bec à plusieurs reprises et cela m'a vraiment fait sourire. Un peu de féminisme ne fait jamais de mal !





Le voyage est assez enrichissant, malgré le rythme lent dû au trajet entre chaque escale. Sur le navire Saint Michel, chaque membre de l'équipage partage son expérience et ses connaissances, et ce dans plusieurs domaines. Le jeune Samuel Durango, photographe, fait son petit effet avec son histoire et sa bravoure. Mais également parce que nous avons droit à des passages de son journal intime, dans lesquels il livre son ressenti, ses questions, sur cet étonnant voyage.





Verdict : Un voyage très agréable ! Dans ce récit, on ressent plus que jamais l'influence de Jules Verne. L'auteur avoue d'ailleurs en fin de roman apprécier ses œuvres et tout particulièrement Vingt mille lieues sous les mers. Les références sont là : L'Atlantide, Némo, le Nautilus... Celles qui rappellent Le Monde Perdu de Arthur Conan Doyle ne manquent pas non plus. Nous voilà plongés dans un autre monde, au coeur d'une expédition riche en découvertes !
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Les larmes de Shiva

MON RÉSUMÉ:

Si vous aimez les mystères, les secrets de famille et voyager dans le temps, ce roman est fait pour vous. Nous suivons Javier, jeune adolescent de 15 ans qui, doit quitter sa maison un petit temps. Alors qu'il s'installe dans la villa de sa tante, Javier va avoir de drôles d'événements.



MON AVIS:

C'est un roman court qui se lit rapidement et facilement. L'histoire est bien construite et bien pensée, ça apporte tout de suite une fluidité.



L'intrigue elle ne nous laisse pas de marbre puisque les événements s'enchaînent assez rapidement. Une enquête, un mystère, des secrets, un décor historique et une ambiance assez sombre.



J'ai beaucoup aimé et je recommande si vous aimez les thèmes présents dans le roman.
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Les larmes de Shiva

"Les larmes de Shiva" est un roman qui m'a attiré par sa couverture d'abord, sombre mais qui emmène vers la lumière, le ciel s'éclaircit alors que le sol reste bien foncé… Intéressant !



Nous rencontrons Javier, un jeune garçon de 15 ans. Il sera notre héros et la narration sera portée autour de lui. Son papa, suite à des problèmes de santé doit rester chez lui sans contaminer personne. C'est ainsi que Javier partira chez sa tante en vacances. Il n'a pas vu souvent ses cousines et appréhende un peu ce séjour. Une fois sur place, il devra apprendre à connaître les habitudes de sa famille et les personnes qui la compose. Ce qui apportera du piment pour les vacances de Javier sera son aïeule, Beatriz Oregon. C'est elle qui est à l'origine, selon ses contemporains, des problèmes de la famille Oregon.



Le mystère est entier autour de cette femme dont personne ne veut plus parler. Il s'épaissira encore plus lorsque Javier entendra parler des "Larmes de Shiva".



Ainsi il partira à la reconquête de sa famille et ce qui lui semblait un été fade deviendra un été dont il gardera un souvenir inoubliable.



Dès le départ je me suis sentie à l'aise dans ce roman parce que j'y voyais l'Espagne, la détente agrémentée d'un mystère. Et puis le jeune Javier est très mature pour son âge. J'ai parfois eu la sensation qu'il était même adulte dans sa réflexion, dans son vocabulaire.



Il est assez difficile de placer directement ce roman dans une catégorie. Je le vois parfois en jeunesse, mais aussi en fantasy. Je l'ai trouvé à la hauteur pour la partie mystérieuse avec un soupçon de paranormal. Il est très bien écrit et le vocabulaire est riche sans être incompréhensible donc parfaitement adapté à un lectorat "jeune adulte".



J'ai beaucoup apprécié le lien entre Javier et Violeta parce qu'il est singulier. Rien n'est gagné d'avance entre eux et il paraît même improbable qu'il évolue au cours du récit et pourtant ce sera l'aspect auquel on portera le moins d'attention pendant une partie de la lecture. Par contre, la fin m'a surprise, choquée pourrait être même adaptée ;)



Chaque membre de la famille a sa particularité et je trouve que la mise en avant du lien familial passant par la musique, la littérature, les arts, les inventions, les discussions est symbolique.



Même si l'époque ne s'y prête pas il n'est nullement question de conserver un objet, fabriqué par l'oncle Luis, qui avalerait le cerveau. Cela mérite réflexion lorsque l'on compare 1969 avec 2019 !!



Dans l'ensemble c'est une lecture qui n'a pas de rebondissements exceptionnels mais je crois que cela correspond à l'esprit espagnol. Le rythme de la lecture suit une journée type… beaucoup d'activités le matin et l'après-midi place aux réflexions, à la méditation sur l'action à mener, au repos parmi les siens...



C'est une lecture que j'ai trouvé agréable pour le dépaysement, le mystère autour de Beatriz Oregon. Je ne suis pas sur que cela restera une lecture inoubliable mais je pense qu'elle mérite sa place dans vos lectures d'été pour vous détendre, changer de paysages... !










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Les larmes de Shiva

Un roman qui se lit rapidement, mais qui n'a pas su me captiver (ni par ses personnages ni par son intrigue).



L'histoire part dans tous les sens, je ne suis pas du tout fan du rapprochement entre cousin/cousine...

Ce n'est pas une lecture qui restera dans ma mémoire, même si elle fut divertissante.
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Les larmes de Shiva

Dès le résumé j’ai eu envie de découvrir ce livre qui garantissait aventure et mystères, et je n’ai pas été déçue !



J’ai dévoré le livre en quelques heures, sans me rendre compte que les pages diminuaient et que je me rapprochait rapidement de la fin. On fait la rencontre de Javier, un jeune ado de 15 ans qui doit partir pendant les vacances d’été chez sa tante qu’il connaît à peine, et donc il va devoir cohabiter avec ses quatre cousines qu’il n’a presque jamais vu. Lors de son séjour chez sa tante il va vivre des expériences étranges et plonger dans un mystère de plus de soixante-dix ans, qui hante encore la famille …



J’ai beaucoup aimé le thème de l’histoire, un brin d’histoire saupoudré de magie et de paranormal. Même les personnes qui ne sont pas férues de fantastiques peuvent apprécier cet ouvrage, j’en suis sûre. Le style de narration est assez original, il est à la première personne (donc Javier est le conteur), mais il raconte son histoire des années après les faits, une sorte de journal intime, je le voyais plutôt comme une grand-père qui raconte ses histoires de jeunesse à ses petits-enfants (imagination quand tu nous tiens…).



L’histoire c’est aussi, et surtout, le passage de l’enfance à la vie d’adulte d’un jeune homme. Avec ses bons et mauvais côtés. Javier grandi au fur et à mesure de son été à Villa Candelaria, il apprend ce que c’est que de devenir homme et va également assister à un grand événement pour l’humanité cet été là.. (devinez lequel) !



C’est également une des premières fois que je lis un roman qui se passe en Espagne, pendant la dictature du Général Franco, ce fait reste présent dans l’histoire, mais plutôt comme un décor, cela a son importance pour le personnage mais pas réellement pour l’histoire et l’aventure qu’il va vivre.



Dans tous les cas je vous recommande ce roman, à lire d’urgence au bord d’une piscine, à la plage, à la montagne ou même dans votre canapé !



J’ai adoré !
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L'énigme John Foggart

Ce roman est une expédition au-delà du cercle polaire baignée de suspense. Quelques mots sur mon ressenti pour ce roman dans un premier temps… C’est une lecture que j’ai trouvé agréable même si elle manquait pour moi d’un concept propre à l’auteur. Je m’explique. C’est un roman d’aventure à la Jules Verne mais sans le grandiose de tels romans. L’auteur a écrit ce livre avec l’objectif de se replonger dans ce qui lui a plu chez l’auteur d’aventures. Grand fan de ces romans, il a voulu écrire son « Jules Verne ». On y retrouve d’ailleurs de multiples références tout au long de l’action. C’est agréable de lire ce style de roman d’aventures mais il ne m’a pas totalement convaincu car il me manque la patte de l’auteur…

En plus des romans de Jules Verne, on retrouve des références à d’autres grands noms de la science-fiction. Sur le même schéma, j’avais lu les trois livres de Polly Shulman. L’autrice fait vivre ses romans dans les allusions à différents classiques de la littérature. Elle incorpore cependant tout son « caractère d’autrice » et c’est ce qui avait fonctionné avec moi… J’aime beaucoup ces livres qui parlent eux-mêmes de littérature mais avec l’histoire de l’auteur. Pour l’énigme de John Foggart, c’est le concept complet de Jules Verne qui est repris.

Le livre est intéressant du point de vue des connaissances scientifiques qu’il apporte. Là aussi, il me manque toutefois un élément… Les concepts mentionnés ne le sont pas avec assez de détails. On me dira que le livre s’adresse à un jeune public … Mais est-ce une raison pour alléger en quelques mots une notion qui pourrait au contraire susciter de l’intérêt ? Je suis du parti de croire que les romans les plus immersifs sont les plus détaillés, donc mon avis reste très personnel.

Un point qui m’a également dérangé est la prise en compte de faits et de personnages de littérature comme des faits avérés dans le roman, aux côtés d’autres éléments qui, eux, existent réellement. On n’arrive, ainsi, plus à dissocier ce que l’on apprend vraiment ou ce qui appartient à la fiction. Le réel côtoie l’imaginaire comme si l’un appartenait à l’autre et vice versa.

Il faut voir les points positifs de ce roman. Il reprend les codes du roman d’aventures typique et donc ce qui me plait aussi dans ce genre de roman. On a un suspense bien particulier qui mêle la peur de l’inconnu et en même temps le désir de découvrir les terres nouvelles. L’aspect « scientifique » permet d’apprendre, que ce soit dans un aspect historique ou « nouvelles technologies ».

J’ai bien aimé la découpe des chapitres avec des titres soignés et attisant la curiosité du style « Le joueur d’échecs doré » ou « La manœuvre Savannah » … Dommage que cet aspect iconique manque un peu de vigueur dans l’idée développée.

C’est un roman dont le genre m’a plu car j’aime les romans d’aventures et ses codes. Néanmoins je reste peu convaincue par la réalisation qui manque de force à mon goût. Je pense que ce roman m’aurait plu davantage avec plus de détails. Cela ne m’empêchera pas de lire un autre roman de l’auteur : Les larmes de Shiva.

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Les larmes de Shiva

Roman « jeunesse », oui, en tout cas une lecture très agréable dans une langue fluide et soignée dont tous les ouvrages du genre, si c’en est un, ne peuvent pas se prévaloir. Serait-ce aujourd’hui une spécialité espagnole ? César Mallorquí a un bonheur de plume qui me rappelle celui de C. R. Zafon, sur un mode plus intimiste. L’intrigue va son train pour gagner en densité, lentement mais sûrement. Trépidant, non, mais prenant. Cela doit beaucoup à la justesse de la peinture des personnages, à commencer par le narrateur Javier, dans la gaucherie de son âge. Et à l’évocation discrète de cette fin d’années soixante, là aussi un parfum bien dosé. Alors pour le lecteur senior qui se souvient des secrets cherchés dans les greniers, ça marche très bien.
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Les larmes de Shiva

Voilà une histoire qui m'intriguait. Mélange de suspens et de fantasy, la lecture s'annonçait fort sympathique. Mais même si j'ai relativement bien aimé l'histoire, qui fait passer du bon temps je ne peux m'empêcher de rester frustrée sur mon ressenti général.

Je vous parle aujourd'hui de Les larmes de Shiva de César Mallorqui.



A ne pas douter c'est une belle histoire d'aventures où Javier va résoudre un mystère vieux de 70 ans. Mais là où moi je reste frustrée c'est que je m'attendais à une plus grande part de mystères, de fantastique.

Limite si je ne m'attendais pas à ce qu'il débarque dans un monde alternatif ou que sais-je. Alors oui il y a bien le fantôme de Beatriz mais il n'est qu'une présence qui n'interagit pas réellement avec nos protagonistes. Là aussi c'est un peu dommage car à mon sens cela perd un peu du côté fantastique auquel je m'attendais.

Alors j'ai tout de même apprécié ma lecture. C'est agréable à lire, il y a une certaine poésie dans les mots de l'auteur et l'environnement dans lequel évoluent Javier et ses cousines a quelque chose d'atemporel. Ca a quelque chose d'assez enivrant, de magique d'autant que la technologie n'a pas sa place dans cette demeure.

Déjà parce que l'histoire se situe vers le milieu des années 1900 et que la technologie se présentait principalement sous forme télévisuelle. Mais aussi parce que d'autres activités ludiques viennent remplacer le besoin de regarder la TV. Du coup, on a vraiment la sensation d'évoluer dans une autre époque où il faut s'adapter aux habitudes de chacun.

C'est d'ailleurs ce que va faire Javier durant cet été. Et en plus de s'habituer à ce mode de vie, il va partir à la recherche de ce collier disparu appelé les larmes de Shiva, responsable de la discorde entre deux familles puissantes.

A dire comme ça on pourrait presque croire à un nouveau drame à la Roméo & Juliette. Sauf qu'ici l'histoire se centre sur l'histoire du collier et le mystère qui l'entoure. Qui l'a volé ? Pourquoi s'en inquiétait aujourd'hui ? Et quelles seront les conséquences si on le retrouve ?

Au final c'est le côté enquête que j'ai apprécié et qui m'a permis de ne pas sortir totalement frustrée de l'histoire. Alors certes, ça me change complètement de ma lecture habituelle où le sang règne en maître mais parfois ça fait aussi du bien. C'est agréable, je me suis vite prise au jeu et en savoir plus sur la famille Obregon. Ca reste simple, mais ça fonctionne tout de même.

En bref,

Voilà une lecture divertissante sans être inoubliable. J'ai passé un bon moment mais il m'a manqué ce côté fantastique auquel je m'attendais en lisant la quatrième de couverture et en regardant la couverture tout simplement. En même temps je me dis que 250 pages c'est peut-être court pour développer une intrigue où le fantastique tient une place prépondérante et que j'en serais sûrement ressortie déçue. Il n'empêche j'ai apprécié le côté mystérieux de ce collier disparu où Javier et sa cousine Violeta vont partir à sa recherche. C'est assez agréable de les suivre dans leur quête avec une relation assez explosive... c'est le moins que l'on puisse dire.

Aux amateurs de romans jeunesse qui veulent passer un bon moment, je ne peux que vous le conseiller =).
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L'énigme John Foggart

Très belle découverte !

Intriguée par sa couverture très jolie, elle présageait un voyage polaire. Pile ce qu'il me fallait puisque cette semaine a été la semaine la plus froide depuis le début de l'hiver.

Ce livre est plus qu'un livre jeunesse c'est avant tout une formidable aventure digne de Jules Vernes en plus accessible (moins de descriptions) et avec plus d'humour.

Je suis ravie de cette lecture dans laquelle je prenais vraiment plaisir à retrouver le soir pour m'y replonger.
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L'énigme John Foggart

L’histoire débute à Madrid en 1920, Samuel Durango photographe se rend à un entretien d’embauche chez le professeur Zarco. Ce même jour, Lady Elisabeth Foggart et sa fille Katherine se rendent également chez le professeur pour lui demander de l’aide, puisque son mari John Foggart explorateur et archéologue a disparu .Pour le convaincre de partir chercher son mari, ce dernier à laisser des consignes à sa femme et envoyer un objet très étrange avant sa disparition.



Nous voilà donc embarqués dans un voyage entre l’Espagne l’Angleterre, la Norvège , l’île Bowen etc….Accompagné de personnage haut en couleur , j’ai adoré voir le professeur Zarco s’énerver conte lady Elisabeth , et oui un homme qui se croit supérieur au femme.



Une histoire qu’il faut bien comprendre dès le début puisque beaucoup de personnage et une intrigue qui commence dès les première pages. J’ai aimé l’attention de l’auteur qui a eu la bonne idée de faire un index des personnages.



L’écriture de l’auteur est fluide, bien écrit avec un vocabulaire riche .L’auteur avoue qu’il a été influencer par jules verne et cela se ressent tout au long du livre avec des références telles que l’atlantide ,Némo, le Nautilus inspiraient de vingt mille lieues sous les mers et surtout le capitaine du bateau qui s’appelle Verne comme de par Hazard lol. Il y a également une référence au Monde Perdu D’Arthur Conan Doyle.




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L'énigme John Foggart

Cette histoire a été une agréable et une très belle surprise. L’auteur, César Mallorqui, a une facilité déconcertante pour nous amener avec lui dans les aventures de ses personnages. Je me suis laissée ainsi embarquer sur un bateau avec l’équipage du professeur Zarco vers différents pays et surtout vers une quête de la vérité et de l’Histoire. Ce livre m’a beaucoup rappelé la plume de Carlos Ruiz Zafon. Il émane de cette histoire des sentiments de légèreté, de courage et de bravoure.



J’ai aussi beaucoup apprécié le fait que les femmes prennent une part importante et primordiale dans l’histoire. On se trouve en 1920 et le féminisme est déjà bien ancré.
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L'énigme John Foggart

Merveilleusement bien traduit de l’espagnol, ce roman à l’écriture riche et soignée se dévore.



Il est assez proche des récits d’Agatha Christie où priment l’amitié et la fidélité.



Le récit est présenté de façon binaire : au journal intime tenu par Samuel Durango se juxtapose un récit narratif.



Le style alerte entraîne le lecteur dans une intrigue bien montée et menée avec doigté de bout en bout.



Une lecture très agréable.


Lien : http://www.espritlivres.kara..
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Les larmes de Shiva

🍁𝓟𝓾𝓶𝓹𝓴𝓲𝓷 𝓐𝓾𝓽𝓾𝓶𝓷 𝓒𝓱𝓪𝓵𝓵𝓮𝓷𝓰𝓮 / 𝓒𝓪𝓽𝓮𝓰𝓸𝓻𝓲𝓮 𝓐𝓾𝓽𝓸𝓶𝓷𝓮 𝓯𝓻𝓲𝓼𝓼𝓸𝓷𝓷𝓪𝓷𝓽/ 𝓜𝔂𝓼𝓽𝓮𝓻𝓮

💧Suite à la mauvaise santé contagieuse de son père, le jeune Javier, 15 ans, est envoyé pour passer 2 mois de vacances chez son oncle et sa tante le temps que son père se remette.

💧Durant ces vacances, il va être mêlé à une ancienne histoire de famille datant de plus de 70 ans. En effet il découvre l’histoire de son aïeule qui la veille de son mariage s’est enfuie avec le collier offert par son fiancé. Collier dénommé « Les larmes de Shiva » qui était d’une valeur inestimable et en disparaissant à jeter l’opprobre sur toute la famille.

Alors lorsque le fantôme de son ancêtre lui apparaît, Javier sait que le mystère doit être résolu une bonne fois pour toute.

💧J’ai beaucoup aimé ce court roman même si je m’attendais à un secret beaucoup plus « profond » que ça mais j’ai tout de même passé une très belle lecture.
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