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Citations de Marc-André Chabot (22)


McGraw à la cinquantaine solide, les épaules carrées et une bonne gueule de dur sous une tignasse grise et blanche, toujours en bataille. La seule chose qui adoucit ses traits est que toute l’Irlande de saint Patrick brille dans le vert de ses yeux. Ça lui vient de sa mère. Avec le même voile de mélancolie qu’elle; celui qu’on retrouve souvent dans les yeux des gens qui ont trop vu de choses moches, depuis trop longtemps. (p. 54)
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Le temps passe… Toutes les blessures finissent par devenir des cicatrices. C’est toujours une affaire de temps.
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[...] l'homme descend du singe, mais y en a qui descendent moins vite que d'autres.
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En écoutant l'échange entre l'animateur et la journaliste, Antoine se fait la réflexion qu'il y a quelqu'un qui s'est donné beaucoup de mal pour étriper son prochain. Une balle dans le front aurait fait le travail. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Le meurtrier doit être un Français.
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Dans cette dérive imbuvable pour Antoine, les criminels rigolent, les criminalistes s’enrichissent, et la justice, rouge de honte, serre les dents pendant qu’elle se fait mettre. Bien au fond.
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« Ce qui compte, ce ne sont pas les années qu’il y a eu dans la vie. C’est la vie qu’il y a eu dans les années. » Abraham Lincoln
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- Paki, Sri-Lankais, Hindou. C’est toute la même race qui sent le cumin. (Peloquin)
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« Le vrai tombeau des morts, c’est le cœur des vivants. » Jean Cocteau
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Est-ce qu’un homme peut avoir le souffle coupé devant sa nana, tous les matins à la même heure, même après des années? Oui. C’est ce qu’Antoine répondra si quelqu’un a l’idée de poser la question.
En déposant la petite tasse de porcelaine toute chaude près du lavabo, juste à côté du gobelet dans lequel tiennent leurs brosses à dents, il remarque qu’une troisième tige a poussé dans le verre. Il y a un truc longiligne, en plastique, entre sa brosse et celle d’Elizabeth. Pourtant, aucun colocataire n’a emménagé avec eux depuis hier matin. Antoine sort délicatement l’intrus du gobelet et le contemple, à la hauteur de ses yeux. Il a déjà vu cet article chez Jean Coutu. C’est bel et bien un test de grossesse. Et celui-là est, sans équivoque, extrêmement positif.
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- Heille ! On est au Québec, on est au paradis des droits de la personne, bâtard ! Ici, les pourris, y ont plus de droits que les victimes, t’es dans la police depuis assez longtemps pour savoir ça !
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Elle se retourne et laisse son regard se perdre au loin. Elle sent le vent frais du matin glisser dans ses cheveux. Ils ont repoussé depuis la chimio, mais elle n’a pas encore retrouvé sa longue tignasse d’avant.
De la chance. Pourquoi pas. Elle sait que ça se peut. Et que ça change tout. Elle en a eu avec son cancer, trois ans plus tôt. Un beau salopard de cancer du sein de stade 2, repéré juste à temps. Opérable, mais déjà solidement accroché à elle. Il a fallu le scalpel d’un chirurgien pour l’arracher. Et emporter aussi, par précaution, tout ce qu’il y avait autour.
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Il faut avoir vu pas mal de macchabées pour être capable de badiner à deux pieds d’un cadavre. Matt Gadbois n’en est pas à son premier barbecue. Bien qu’il s’agisse plutôt d’un tartare, ce matin.
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C’est vraiment fucké. Ça veut dire qu’y a un malade qui a pris le temps de mesurer la bonne longueur de corde pour que le gars se fasse frapper directement. Il a dû attendre ici et descendre le corps quand il a vu qu’un camion s’en venait. Juste quelques secondes avant. Sinon y aurait eu des calls au 911 pour dire que quelqu’un pendait au-dessus de la 15. Pis ce fou-là, il a attaché l’avocat au bout de cette corde comment? Certainement quand le gars était inconscient. Et il l’a amené comment jusqu’ici? Dans une brouette? C’est de la grosse préparation. Ça prend un client ben motivé.
— Quand on veut, on peut.
— Ben, notre smatte, y voulait en estie.
— Comme tu dis.
— Tu te compliques pas la vie autant que ça pour tuer un gars sans avoir une maudite bonne raison. Si tu peux l’amener ici et le suspendre à une corde, c’est officiel que tu pouvais aussi lui mettre deux balles dans ’tête, tranquille. Fait que, pourquoi tout un freak show? Pourquoi le tuer de cette façon-là?
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Son mari, habitué à ce genre de réveil impromptu, se contente de se retourner dans le lit en se disant qu’il y a quelque part quelqu’un qui est mort violemment. Au moins, ce n’est pas lui. C’est la vie de sa femme. Et dans la vie de sa femme, la mort est omniprésente. Alors c’est lui qui va devoir faire le taxi pour aller conduire leurs deux ados à l’école. C’est sa dernière pensée avant de se rendormir.
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Évidemment qu’on se jette sans hésiter devant tout ce qui va heurter l’amour de sa vie. Un chagrin, une vacherie du destin, un triporteur, un fourgon blindé, un inspecteur de l’impôt, un train de marchandises; on ne choisit pas le choc. On se jette devant, c’est tout. Même si on sait très bien qu’on va se faire laminer bien grave et bien plat.
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On sent qu’il se tourne la langue soixante-dix-sept fois avant d’ouvrir la bouche. Il l’aime parce que ça sort quand même comme s’il leur flanquait quelques taloches sur le bord de la gueule. Ça fait du bien à Antoine et à la classe moyenne, qui, elle, «performe» tous les jours, les bonis en moins, pour balancer à la fin du mois.
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Elle n’arrive pas à se rendormir, bien évidemment. Elle a une boule dans la gorge et ses yeux se sont remplis de nouveau. Elle va finir par se déshydrater si elle ne bouche pas cette fuite. Mais son cœur veut exploser tellement elle est heureuse. Elle ferme les paupières et c’est le visage de Béatrice qui apparaît, tout sourire. Elizabeth sait que c’est OK pour Béatrice, sa petite fille. Son premier enfant.
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Elle secoue le test de grossesse dans tous les sens, essuie ses larmes pour la quatrième fois, relit le mode d’emploi de la boîte qu’elle peut désormais réciter par cœur. La croix demeure bien nette. C’est même un peu plus foncé qu’il y a dix minutes, si ça se trouve.
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Il n’est pas ici par hasard. Il se doutait qu’il touchait à la fin de cette enquête tordue, débutée près de deux mois plus tôt. Il avait raison. Le tueur était déjà là. McGraw avait compris son jeu, mais il pensait qu’il pistait encore, qu’il se rapprochait de son meurtrier. Pas qu’il l’avait coincé, ici, ce soir. Au moins, il va quitter cette vie en sachant qu’il a trouvé son coupable. En vingt-trois ans de carrière, il ne s’est jamais trompé sur un suspect.
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La douleur est mon amie. Elle me rappelle que je suis encore en vie…
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