Chaim Aron Kaplan est une victime juive du nazisme (Horodyszcze, 1880 - Treblinka, décembre 1942 ou janvier 1943). Éducateur renommé, il tient un journal intime qui en font, dès 1939, l’un des nombreux diaristes de la Shoah.
On pense que Chaim Kaplan et sa femme sont morts en décembre 1942 ou janvier 1943 à Treblinka. Avant sa déportation, il a confié son journal à un ami, Rubinsztejn, qui était travailleur forcé à l'extérieur du ghetto. Il peut ainsi le faire sortir du ghetto de Varsovie et le confier à un catholique polonais, Wladyslaw Wojcek qui vit dans une petite ville à côté de Varsovie. Ce dernier émigre aux États-Unis en 1962, emportant avec lui les cahiers de Chaim Kaplan qu'il vend à l'Université de New York et à des institutions culturelles juives. Les différentes parties du journal sont alors dispersées à travers le monde avant d'être rassemblées par le professeur Abraham Katsh qui réalise une édition partielle en 1965. En 1972, la première édition complète du journal de Kaplan est enfin éditée.
« Une ordonnance publiée à Lublin en décembre 1940 interdisait aux Juifs de saluer les Autres en enlevant leurs chapeaux . Des affiches correspondantes ont été collées sur les murs . En fait, ceux qui ne saluent pas les Autres reçoivent souvent des coups . Quant à ceux qui saluent , on les conduit devant l’écriteau le plus proche et on leur explique qu’ils n’ont pas à le faire. «