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Citations de Chantal Cahour (27)


C'est pourquoi qu'on fait la fête ? a voulu savoir mon frère.
Bonne question ! J'aurais pu répondre :
1) "Parce que notre grand-mère nous a laissés en plan mais qu'on s'en sort quand même."
2) "Parce que notre grand-mère est une irresponsable mais que les services sociaux ne sont pas au courant."
3) "Parce que j'ai trouvé assez de chose pour qu'on mange à notre faim, au moins ce soir."
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Avec la quantité de travail que j'avais déjà fournie, j'étais tout à fait capable d'écrire ce texte sans une seule faute. Mais sentir le regard de mon père fixé sur mon stylo me mettait les nerfs à vif et le cerveau en déroute. Certains mots perdaient leur sens et n'étaient plus qu'une suite de lettres que je ne savais plus assembler. Les grognements que papa poussait ne faisaient que m'affoler un peu plus. (p. 63)
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Quelle chance d'avoir été choisi pour hériter du don ! Bien sûr, c'était un pouvoir exigeant, je devais en être digne à tout moment, sous peine de le perdre. Mais j'avais, pour m'aider, des moyens exceptionnels, ce morceau de basalte, par exemple, ou encore Nicéphore, mon précieux chat !
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Chantal Cahour
Si j’écrivais un roman ?” ai-je alors osé penser.

“Écrire un roman ? Ça ne va pas, la tête ? Tu sais bien que tu es trop nulle !” me suis-je aussitôt répondu.

Et voilà pourquoi il m’a fallu encore de longues années avant de prendre un peu confiance en moi, oublier le stylo rouge de mes professeurs et me lancer dans mon premier roman.
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Aujourd'hui le DON tu reçois,
Bon usage j'espère tu en feras
Digne de lui tu te montreras

Chaque jour tu t'entraineras
Et ton DON développeras
Les pensées des autres tu comprendras
Et d'autres talents tu découvriras

Le DON toujours à autrui servira
Jamais égoïste tu ne seras
Le profit que tu en tireras
Jamais contre la loi ne l'obtiendras
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(...) quand papa était enfant, il était bon élève et rêvait de devenir médecin. Mais son père l'a obligé à devenir garagiste pour reprendre le garage familial. Mon pauvre papa a eu beau protester et supplier, il a dû quitter l'école à seize ans. Aussi s'est-il juré que son fils, lui, ferait des études et réaliserait son rêve... Son rêve à lui, je veux dire. (p. 8)
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J'ai filé à la salle de bains me passer de l'eau fraîche sur la figure pour effacer les traces de mes pleurs.
Mais, dès que j'ai mis le pied dans la cuisine, ma mère a vu que quelque chose clochait. Elle a des antennes pour ça, c'est effrayant. (p. 22)
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Je ne pouvais plus reculer, il fallait reprendre le collège. Le vendredi matin, Valentine est passée me chercher. Heureusement. Seule, je n’aurais pas pu affronter la classe.
Le pire, c’était que je ne savais pas ce que j’attendais des autres. J’envisageais une première possibilité : « Si chacun me dit un mot gentil, ça va être affreux, je vais éclater en sanglots à chaque fois, je passerai la journée à pleurer. Je ferai peur à tout le monde, personne n’osera plus me parler. »
Et puis, seconde hypothèse : « Si aucun d’entre eux ne fait allusion à la mort de Ben ? Je ne supporterai pas que les autres aient l’air d’ignorer ce que je vis. Je les trouverai tous infects et j’aurai envie de leur hurler ce que je pense. »
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Avec la quantité de travail que j'avais déjà fournie, j'étais tout à fait capable d'écrire ce texte sans une seule faute. Mais sentir le regard de mon père fixé sur mon stylo me mettait les nerfs à vif et le cerveau en déroute. Certains mots perdaient leur sens et n'étaient plus qu'une suite de lettres que je ne savais plus assembler. les grognements que papa poussaient ne faisaient que m'affoler un peu plus.
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Tante Philomène parlait de menthe "poivrée'. Quand fallait-il la poivrer?
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(...) c'est à ce moment-là que j'aurais dû révéler la vérité. Clamer que je me fichais d'être médecin, pompier, charcutier, président de la République ou même garagiste comme lui ! Que je voulais être un garçon de dix ans, joyeux et sans souci. Pas un condamné aux travaux forcés, obligé de traîner son avenir comme un boulet au pied. (p. 14)
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Et que font les vieux quand ils sont entre eux ? Ils radotent.
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Est-ce que j'étais un rebelle ? Cette interrogation m'a fait monter les larmes aux yeux. Bien sûr que non ! J'étais seulement un garçon déboussolé, prisonnier d'un trou noir où il s'enfonçait. Et je n'avais personne pour m'aider. (p.71)
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LE CHAT

C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire;
Peut-être est-il fée, est -il dieu ?

Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournant docilement
Et que je regarde en moi-même,

Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clair fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.

Charles Baudelaire, Les fleurs du mal extrait

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- Tu as raison. Ce n'est jamais agréable d'avoir l'air différent. Les autres sont mal à l'aise avec vous, ils vous regardent de travers.
- C'est vrai que tu es spécial, comme garçon. Mais moi, j'aime bien...
Ouah ! C'était quoi ça ? Une déclaration ? J'ai rougi à nouveau et , ne sachant quoi répondre, j'ai fourré mes mains dans mes poches, en me dandinant d'un pied sur l'autre comme un idiot.
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Précepte troisième
La fatigue est l'ennemie du DON!
Aussi, jusqu'à tes quinze ans révolus,
Dix heures par nuit tu dormiras.
Puis, ton sommeil réduire tu pourras
Mais te reposer huit heures il faudra.
Les manquements répétés à cette règle
Entameraient grandement le DON.
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- "Escalier à double révolution" veut dire qu'il y a deux escaliers qui s'entremêlent l'un dans l'autre. C'est une prouesse technique, digne d'un grand architecte.
- Cet architecte, c'était Léonard de Vinci ? a demandé une dame.
- On ne sait pas, à répondu la guide. On n'a pas retrouvé les plans d'origine, on ne peut donc pas savoir qui en est l'auteur. Ce qui est sûr c'est que, dans ses carnets de croquis, Léonard de Vinci avait dessiné des escaliers à double révolution. Donc, même s'il est mort quelques mois avant le début de la construction de Chambord, il pourrait avoir conçu les plans de l'ensemble du château.
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Voici un extrait du livre :
J’ai mis mes doigts en pinces, en regardant Anthony, pour capter ses pensées «…vas nous le payer ce blaireau…sa faute si Lavache est revenue »
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Ma chère Michèle, élever un garçon n'est pas un problème, n'est-ce pas. De toute façon, ils font n'importe quoi et ça finit par s'arranger. Mais les filles, c'est une autre affaire, il faut les prendre dès la petite enfance, n'est-ce pas. Celle-ci est déjà bien gâtée, il est temps de ranger, n'est-ce pas.
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Un talent est un trésor qu'on ne peut garder pour soi tout seul. Il faut en faire profiter les autres. C'est valable pour chaque être humain et encore plus pour ceux qui ont un don particulier, puisqu’ils ont plus à donner. P17

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