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Citations de Chantal Detcherry (13)


J’ai avancé la main et j’ai senti la douceur merveilleuse de sa fourrure. C’était comme si je caressais un rayon de lune ou l’aile d’un ange.
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Je n’ai jamais ressenti aucun désaccord avec lui, j’ai la chance de partager la vie d’un être parfait. Cela fait douze ans que nous voguons sur un petit nuage, mon chat et moi.
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Dort sur le toit
Un chat errant
Pluie de printemps

Taïgi
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Le regard.Oui, j'ai finalement compris que c'est par le regard qu'ils se ressemblent, et aussi qu'ils nous ressemblent, tous ces animaux qui me ramènent toujours à lui. Avec nous, ils regardent le monde avec intensité, avec patience. Ils nous adressent la douce lumière d'une pensée naïve ou ardente, le reflet d'une interrogation qu'ils portent sur l'univers et sur nous.Et de cette attente, de cette méditation muette,de ce songe ouvert des bêtes, nous ne savons, hélas, presque rien.
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C'est peut-être aussi ce goût du retranchement et de la paix qui provoque chez beaucoup une méfiance envers le chat. Comment tolérer auprès de soi une créature qui refuse le bruit à un si haut degré, alors que notre époque conduit les hommes à toujours plus de vacarme ? La disposition au calme peut être interprétée comme une sorte d'ostentation, un repli aristocratique, une pratique suspecte d'individu méprisant qui ne souhaite pas participer au tapage de la grande fête moderne. Le retrait, la solitude sont ressentis comme une insulte à la jouissance débridée dont le siècle voudrait nous faire obligation. Le goût du secret, de la cachette, attire souvent des inimitiés. L'abstention délicate où le chat se retranche fait par contraste apparaître vulgaires, extravertis et peu civilisés tous ceux qui ne partagent pas sa discrétion.
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J’abrite dans mon cœur un visage triangulaire couleur de nuée, des yeux de raisins verts, un petit corps souple et fourré. Cet amour s’est emparé de moi, et c’est comme au premier jour. Nulle altération dans le ravissement qui me saisit chaque fois que je le vois.

Cela fait douze ans que nous vivons ensemble, lui et moi. Douze ans, et aucune dispute entre nous. Peut-être a-t-il des choses à me reprocher – des visites désagréables et que je juge obligatoires pour sa santé par exemple – mais quant à moi, non, je n’ai jamais ressenti aucun désaccord avec lui, j’ai la chance de partager la vie d’un être parfait. Cela fait douze ans que nous voguons sur un petit nuage, mon chat et moi.
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C'est ce qui frappe tant à vivre avec un chat : combien sa vie est silencieuse. Il semble que chez lui le silence soit une appétence particulière, un engagement délibéré. Il fuit le bruit et l'agitation porteuse de fracas. Tout ce qui heurte la corde si sensible de son ouïe le jette dans les alarmes. Il ne s'épanouit que dans la paix. Ses seuls symphonies sont le froissement des feuilles, le pépiement de la gent ailée, les orgues du vent.
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Tout en vous appartenant maintenant, il reste un peu dehors, et cela fait toujours la vie plus un chat. Ce qui donne, je vous l'assure, une somme énorme.

Rilke.
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Laisse faire ton petit chat Nuage qui écoute intensément la pulsation du monde, qui est en train de s'accorder à la grande respiration de l'univers en ce jardin. Laisse ton petit chat attendre la mort en ce jardin. La mort, la mort en ce jardin.
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La veille elle a marché sans désirer connaître la direction, sans savoir. Elle a laissé les villes, les bruits, la violence indistincte. La forêt l'a reçue en son sein, elle a pénétré en elle. Maintenant elle est au creux d'un fourré, elle a quitté le siècle. Elle est revenue à la terre, aux écorces, aux tiges vertes. À cette lente poussée de la végétation, implacable dans l'ombre. À l'odeur des sous-bois qui est celle de la naissance. À la gravité de l'humus.
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Larmes qui ne coulent pas, perles arrêtées au bord des cils ou glissant sous les paupières incurvées vers les tempes. Yeux toujours troublés, d'eau courante.
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La nuit de son esprit aussi est traversée d'éclairs et de roulements. Elle quitte le monde connu pour celui qui est en train de s'ouvrir à elle. La nuit est un pelage d'une douceur confondante. C'est la nuit tout entière qui s'appuie contre sa hanche, se love dans son bras.
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Jadis les hommes étaient capables de me voir assise au creux des arbres ou couchée sous les frondaisons. Il chantaient eux aussi ces vieilles complaintes que j'ai gardées dans ma mémoire. Il arrivait même que nous nous parlions. Que s'est-il donc passé pour qu'ils oublient à ce point ?
C'était du temps où ils ne méprisaient pas les Bois Sacrés.
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