Saddam Hussein est souvent devenu "nuisible à l'humanité" après avoir été soutenu pendant des années par l'Occident.
Selon les révélation du Washington Post, par leurs bombardements intensifs, les forces américaines ne visaient pas seulement à limiter les pertes humains du côté allié, grâce au démantèlement de la force de frappe de Saddam Hussein. Elles ont agi avec la volonté délibérée de briser les infrastructures économiques de ce pays et de le mettre dans un tel état de délabrement et de régression qu'il ne puisse en sortir sans le secours et l'assistance de l'Occident.
"N'auraient-ils pas pu en huit ans, arrêter la guerre ? Ne savns-nous pas cela ? Ils peuvent faire cesser n'importe quoi, s'ils le veulent, en l'espace de quelques semaines ou même quelques jours. Mais ils ont laissé l'Irak et l'Iran combattre pendant huit ans [...] Pendant huit ans ils ont été très contents et satisfaits de nous, juste pour ous vendre des rmes et pour faire baisser le prix du pétrole."
Saddam Hussein.
Les généraux alliés qui avaient préparé minutieusement une opération surprise ont rencontré une absence totale de réaction : pas d'unités blindés, pas d'artillerie, seulement quelques combats sporadiques ; une immense foule de réservistes, affamés et démoralisés, parfois sans armes, n'attendait que le moment de se rendre.
Si la guerre n'a pas suscité de grande contestation en Occident et est même resté populaire, c'est parce que les victimes étaient invisibles - et surtout appartenaient au camp adverse.
Des armes aussi redoutables que l'arme chimique, comme les Fuel Air Explosives, qui dévastent tout sur un diamètre de cent mètres, provoquant brûlures et asphyxie, ou le napalm, au pouvoir de destruction dix fois supérieur aux bombes classiques, ont été utilisées [par l'armée coalisée] pour "nettoyer" les tranchées et disloquer les troupes irakiennes.
En un mois, l'Irak a reçu autant de bombes que l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale.
L'invasion du Koweït n'a pas été une aventure gratuite. Saddam Hussein a mis son pays à feu et à sang et a pris d'énormes risques, pour un résultat qui était prévisible.
Au début d'août 1991, l'aviation turque a bombardé des camps de régufiés kurdes irakiens dans la province d'Irbil.