Citations de Charlene Kobel (52)
Il prend ma main et la porte à ses lèvres. Je sais maintenant ce qu'est le véritable amour. C'est puissant et renversant à la fois. Ca effraie, mais nous rassure. C'est ce qui peut nous faire tomber, mais également nous relever. Et ce sentiment ne s'estompe pas. Pas même face aux épreuves de la vie. L'amour est le moteur de ce monde.
Son amour est le moteur de mon monde.
- Parce que tu aurais fait quoi à ma place ? questionné-je.
Il hausse les épaules.
- Je ne me serais déjà pas amouraché de la petite soeur de mon meilleur pote... se moque-t-il.
- Merci pour cette analyse pertinente !
Je me demande pourquoi je lui ai proposé de se joindre à moi. J'aurais mieux fait de descendre des bières dans mon salon. Au moins, mes meubles auraient fermé leur gueule au lieu de dire de la merde, eux.
Je souris. La suite de la conversation, lorsqu'elle aura raccroché avec sa soeur, sera géniale. Elle ne va pas pouvoir se défiler. Soudain, je suis pris d'une quinte de toux et je sais à cet instant que Solène m'a cramé. Je l'entends pousser un léger cri. Si Zoey ignore que je parle sa langue, ce n'est pas le cas de son aînée.
- Oh merde ! Lorenzo est avec toi ?
- Il est assis en face, ouais. Pourquoi ?
Ma belle-soeur éclate de rire. Il faudra que je pense à la remercier d'avoir emmené Zoey sur le sujet.
- Je suis désolée, il faut que je te laisse. Je t'embrasse et repasse le bonjour à Lorenzo.
Zoey fronce les sourcils, puis pose son téléphone sur la table basse. Elle me scrute d'un air perplexe, elle n'a toujours pas compris pour quoi sa soeur avait réagi ainsi. Quant à moi, je me contente de lui adresser un regard amusé. Elle est loin de s'imaginer ce qui l'attend. Dans un français parfait, je lui demande :
- Alors comme ça, tu n'arrêtes pas de penser à ce "presque" baiser ?
- Je ne bougerai pas d'ici !
- Vraiment ?
- Parole de scout.
Il s'approche, un air joueur accroché au visage.
- Mia... gronde-t-il.
Je relève le menton, prête à camper sur mes positions. Je le nargue.
- Allons, il faut bien utiliser tes muscles pour autre chose qu'impressionner les filles. A moins que ce ne soit que du chewing-gum.
- tu l'auras voulu ! s'écrie-t-il en saisissant les poignées de la brouette.
Je m'apprête à crier victoire avant de reconnaître la direction qu'il prend. Il se dirige vers le tas de fumier. Il n'oserait pas ?
- Tu ne vas pas dans la bonne direction, crié-je pour qu'il s'arrête.
- Non, en effet, ricane-t-il.
- T'as le choix... soit tu cours en direction de la terrasse et tu finis dans le jacuzzi, toute habillée, soit tu vas à droite, et c'est la douche. Tu préfères quoi ? s'amuse-t-il.
J'avise un verre d'eau à moitié plein sur la table et retiens de justesse un sourire.
- La troisième option !
Je m'empare du gobelet et lui jette le contenu à la figure avant de détaler en direction des chambres, Lorenzo à mes trousses.
- Tu dois être crevé. Si tu veux, tu peux aller te coucher et si tu n'es pas réveillé quand les filles arrivent, je t'envoie Solène.
J'écarquille les yeux.
- Oui, pour aller m'allonger. Non, pour Solène. Ta copine serait capable de me réveiller avec un seau d'eau glacé.
Il éclate de rire parce qu'il sait tout comme moi qu'elle le ferait. Je monte les marches et vais m'étendre dans mon lit.
Toi qui, comme Sophie, observes sans réagir par peur de devenir victime, oublie tes craintes, fonce ! Ne laisse pas une personne comme Éloïse sans défense. Si tu as à cœur d’aider les adolescent(e)s victimes de harcèlement, fais-le sans te poser de question ! Ne te contente pas de regarder, tu peux sauver des vies en t’opposant à l’effet de masse.
- Et l'autre jour, quand il m'a montré de l'affection au travail, j'ai fini par comprendre que c'était parce qu'il l'avait vu entrer. Il marquait simplement son territoire, comme un chien le ferait en pissant contre un lampadaire. Je ne suis qu'un lampadaire parmi tant d'autres. Quand je n'illuminerai plus assez la rue, il changera, simplement.
Mon ami laisse échapper un petit rire et s'excuse dans la foulée.
- Pardon, Becca, ce n'est pas drôle, mais tu utilises de drôles de métaphores tout de même- Un lampadaire, hein ?
Je tire les draps à la hauteur de mon cou et commence à me replonger dans le sommeil lorsque je me relève d’un coup, en m’apercevant tout juste que je ne reconnais pas l’endroit.
On va prendre les événements dans l’ordre. Et le lit, ce n’est pas le premier truc sur la liste des choses à faire quand on veut sortir avec une fille.
Julien la bouscule pour qu’elle tombe. Le premier coup de pied est pour ses côtes. Elle hurle. Le second va droit sur son visage qu’elle a eu le temps de protéger de ses mains. Le troisième aboutit dans son ventre. Le quatrième ? Elle ne s’en souvient plus…
Après avoir été rouée de coups, elle est abandonnée à son sort au milieu du parc. La douleur la cloue au sol ; elle ne peut plus bouger.
Au début, elle pensait que ça ne durerait qu'un temps, que les choses finirait par ce tasser. Mais, à présent, elle ne se nourrit plus d'espoirs. Elle est devenue l'attraction de la récré, la chialeuse qu'on pousse à bout, un punshing-ball sur lequel on passe ses nerfs ou que l'on bouscule pour se valoriser devant les copains....
Hailey : Ecoute, je ne sais pas comment réagir avec toi. Qu'est-ce que tu attends de moi ?
Bon, bah au moins, c'est direct. Sauf que clairement, je suis incapable de lui dire ce que j'attends d'elle, je ne le sais pas moi-même.
Ashton : Je ne sais pas. Qu'est-ce que tu penses que je puisse attendre de toi ? Une partie de jambes en l'air ? Un trio avec ta copine ? Le mariage ? Je ne sais quoi te répondre. Quelle réponse te ferait plaisir ?
D'une certaine manière l'équitation et l'écriture m'ont aidée à garder la tête hors de l'eau.
Mia est grande, plus que moi, brune aux yeux verts. Pour tout vous avouer, peu de garçons ne savent lui résister. Elle est joyeuse, c’est très rare de la voir tirer la tronche. C’est une fille sincère sur qui on peut compter. Je la connais depuis que mes parents ont divorcés. Elle est ma plus vieille amie, et la plus précieuse.
- Qu'est-ce que tu fais encore ici ?
...
- J'aimerais juste goûter à l'un de tes fameux cupcakes. Surprends-moi avec l'arôme. Et un grand café, s'il te plaît.
- Arôme mort aux rats te conviendra parfaitement, cracha-t-elle.
Il ne put retenir un éclat de rire, mais espérait toutefois qu'elle n'irait pas jusque-là.
Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis complètement à l'aise, mais je me surprends à m'amuser. Nous allons tourner autour du deuxième baril. Mia avait raison quand elle disait que Chestnut adorait ça et qu'il connaissait son travail. Dernier baril et après, ce sera le sprint final. Nous le contournons, sous les cris de mes amis qui m'encouragent à laisser mon cheval aller à fond. Alors je m'exécute et Chestnut galope à vive allure, faisant s'envoler mon chapeau. J'ai l'impression de flotter au-dessus de sa selle tellement la vitesse me prend aux tripes. Une fois que nous franchissons la ligne, je place mes jambes vers l'avant et l'arrête d'un simple "Oh". L'effet est immédiat. Du galop, il stoppe dans un nuage de poussière.
Tu en es capable. Chasse ces pensées négatives qui envahissent ta tête. Et rappelle toi que si tu n'y arrives pas aujourd'hui, demain est un autre jour.
En règle générale, je ne courtise personne. Comme je te l'ai dit, aucune fille n'a été assez spéciale pour moi... Avant toi.
Il faut que tu acceptes que les gens tiennent à toi.