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Citation de enkidu_


D’où les femmes tiennent-elles ce pouvoir immense ; celui qui fit défaut à sayyidnâ Lût lorsqu’il se plaignit : « Si seulement j’avais pu m’opposer à vous par la force ou m’appuyer sur un soutien solide » (Cor., 11, 80) ?

Selon le Cheikh al-Akbar : « Il n’y a, dans tout le monde créé, aucune force plus intense que celle qui procède de la femme ; et cela à cause d’un secret que connaissent uniquement ceux qui savent en quoi le monde a été existencié et par quel "mouvement" Dieu l’a existencié. Il est le produit d’un couple de prémisses. Ce qui recherche l’union (nâkih) est demandeur (tâlib) et le demandeur est dépendant ; ce qui est recherché pour l’union (mankûh) est demandé (matlûb), et ce qui est demandé détient la force (‘izza) à l’égard de ce qui a besoin de lui. Le désir ardent (de celui qui demande) est irrésistible. Telle est la situation de la femme au sein de l’existence ; telle est la Dignité divine qui la concerne en propre ; telle est la cause de la force qu’elle détient. »

Il est significatif que cet enseignement intervienne à propos du « secret présent dans la force de l’eau », car celle-ci est un symbole de la manifestation universelle. Sa force réside dans sa nécessité, en ce sens que la perfection divine implique l’existenciation de tous les êtres manifestables.
(...)
La période d’obscuration traditionnelle qui précède la fin du cycle est celle du triomphe apparent de l’action démoniaque ; mais les démons ne peuvent rien contre cette « force intense qui procède de la femme », selon l’enseignement eschatologique de toutes les traditions. Connue dans le tasawwuf sous le nom de sakîna, elle manifeste sa présence victorieuse et pacificatrice dans le cœur des vrais croyants. (pp. 65-67)
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