Si, quand un homme prend l’habitude de la paresse, de la rêverie, de la fainéantise, au point de renvoyer sans cesse au lendemain la chose importante, un autre homme le réveillait un matin à grands coups de fouet et le fouettait sans pitié jusqu’à ce que, ne pouvant travailler par plaisir, celui-ci travaillât par peur, cet homme, – le fouetteur, – ne serait-il pas vraiment son ami, son bienfaiteur ? D’ailleurs on peut affirmer que le plaisir viendrait après, à bien plus juste titre qu’on ne dit : l’amour vient après le mariage.
De même en politique, le vrai saint est celui qui fouette et tue le peuple pour le bien du peuple.