Considérée dans les grands spectacles, permanents ou éphémères, qu’elle offre à nos yeux, la nature n’est point belle, mais elle est sublime. Elle n’est point belle, parce qu’elle manque des trois conditions du beau, qui sont l’ordre, la proportion et l’unité. Ni les étoiles dans le firmament, ni les arbres dans les forêts, ni les fleuves dans leur cours, ni l’Océan dans la prison de ses rivages, ni les continents déchirés sur leurs bords et bouleversés, ne présentent une régularité apparente, un ordre visible.