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Citations de Charles Bukowski (2083)


J’me suis levé. J’ai enfilé mon caleçon. Le caleçon était taché –on s’essuyait avec du papier journal qu’on froissait et adoucissait avec les mains-, souvent je ne réussissais pas bien à tout nettoyer.
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Bon, réfléchissons, on a mis le réveil à l’heure de la radio à minuit cette nuit. Nous savons qu’il avance de trente-cinq minutes par heure. Il indique 7h30 du soir maintenant, mais nous savons que ce n’est pas vrai car il ne fait pas encore assez nuit. Très bien. Ça fait 7 heures et demi. 7 fois 35 minutes, ça fait 245 minutes. La moitié de 35 c’est 17 et demi. Ce qui nous donne 252 minutes et demie, c’est-à-dire 4 heures 42 minutes et 1 demi-minute que nous leur devons, de sorte que je mets le réveil à 5h47. Il est 5h47. L’heure de dîner et on a rien à bouffer.
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- Je pense que si Nancy t'a laissé tomber, c'est à cause d'un autre. Noir, blanc, rouge ou jaune. Note bien cette règle et tu ne seras jamais pris par surprise : une femme quitte rarement une victime sans en avoir une autre à portée de la main.
- Mec, fit Paul, c'est d'aide que j'ai besoin, pas de théorie.
- Si tu ne comprends pas la théorie, t'auras toujours besoin d'aide...

(Harry ann Landers).
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« Ai écrit une histoire à ce sujet intitulée « Bière, vin, vodka, whisky ; vin, vin, vin » et l’ai envoyée à Accent. Ils me l’ont renvoyée : … « quelle débauche de sang. Peut-être, un jour, le goût du public s’accordera avec les vôtres. »
Mon dieu. J’espère que non. »
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La bouffe, c'est bon pour les nerfs et le moral. Le courage vient du ventre, tout le reste est que désespoir.
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Ouais, une nouvelle ville. P’têt que j’aurais de la chance.
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Charles Bukowski
Qu'il me pique ma femme si ça lui chante, mais pas touche à mon whisky.
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Sur mode plus sérieux, je suis horrifié par la souffrance que doit endurer un être humain, et j'aurais tendance à penser que cette saloperie de Douleur ne disparaîtra jamais. Rester en vie dans une société aussi insensée qu'insensible n'est pas une mince affaire - mais faire face à l'horreur universelle relève de l'exploit. La plupart d'entre nous survivent entre la sous-alimentation et le chômage. Et avec pour seules perspectives l'affliction et la déraison - rares sont ceux et celles qui résistent au naufrage. C'est nous qui avons bâti cette maison dans laquelle s'entassent des demi-hommes qui nous dirigent. Si Satan voulait être élu maire de Los Angeles, il l'emporterait haut la main.
Adopter une attitude décontractée au milieu de cette tempête de merde peut paraître cool mais revient à nier le réel. On a tous besoin de quelque chose pour aller de l'avant. Or qu'est-ce qui s'offre à nous? Presque rien putain ! Aussi, tels des automates, sacrifie-t-on à la barbarie nos années, nos vies. Ce qu'il nous faudrait c'est un programme, de nouveaux leaders, hélas ! on risque d'attendre encore longtemps. Entre-temps, la chance, le courage nous permettrons de tenir jusqu'au jour où nous n'en auront plus
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L'amour est l'excuse qui permet aux lâches de renoncer à leurs rêves.
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je le regarde s'éloigner.
certains hommes sont toujours
au sommet de leur forme.
moi, je suis toujours au
plus bas.
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(…) Je pense qu’on écrit beaucoup trop de poésie pour faire genre au lieu de penser au concept. Je veux dire par là qu’on essaie trop de faire sonner ces trucs comme des poèmes. C’est Nietzsche qui a dit un jour alors qu’on l’interrogeait sur le sujet : « Les poètes ? Les poètes mentent beaucoup trop ! » La forme du poème, par tradition, nous autorise à dire beaucoup en peu de mots, mais la plupart du temps on parle plus qu’on ne ressent, et quand on n’arrive pas à voir ou sculpter des mots, on s’en remet à la diction poétique, sur laquelle le mot ÉTOILE règne en nabab et en directeur général. (À W.L. Garner, 9 novembre 1960)
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Tout ce monde du LSD, du STP, de la marijuana, de l’héroïne, du haschich et du sirop pour la toux est intoxiqué par ce canard: sois avec nous, mec, ou tu n’es rien ou tu es mort. Le baratin des consommateurs de défonce est plein d’obligations. En plus des risques d’arrestation, ils sont incapables de consommer tranquillement, juste pour leur plaisir; ils doivent faire SAVOIR qu’ils en prennent. Ensuite ils essaient de se raccrocher à l’Art, au Sexe et à la Scène marginale.
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Maintenant oubliez-moi, chers lecteurs, je retourne aux putes, aux bourrins et au scotch, pendant qu'il est encore temps. Si j'y risque autant ma peau, il me paraît moins grave de causer sa propre mort que celle des autres, qu'on nous sert enrobée de baratin sur la Liberté, la Démocratie et l'humanité, et tous un tas de merdes.
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La poésie en dit long et c'est vite fait ;la prose ne va pas loin et prends du temps.
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VOUS ETES SEULE DANS VOTRE CHAMBRE ! LE PUBLIC A DISPARU ! TOUT CE QUE VOUS RECLAMEZ C’EST DE L’AMOUR, DU SEXE ET DE L’ANGOISSE !
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Merci d’avoir dédramatisé mes faiblesses grammaticales en mentionnant que certains de vos amis universitaires éprouvaient eux-mêmes des difficultés à structurer leurs phrases. Je pense que certains écrivains doivent endurer cette torture parce qu’au fond ce sont des rebelles et que les règles de grammaire comme beaucoup de règles de ce monde exigent un conformisme doublé d’une certification qu’ils exècrent d’instinct, sans compter que leur attention se focalise sur des considérations plus larges et spirituelles.
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quand je pense, pauvre de moi, que c’est en 1966 que j’ai tiré mon dernier coup et que depuis je n’ai fait que me branler. Or veuve poignet ne rivalisera jamais avec une belle fente.
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on n’enfreint les interdits que parce qu’on nous les impose. Qui a envie de baiser son épouse tous les soirs ? ou même d’ailleurs une fois par semaine ?
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un individu ordinaire ne joue aux courses que parce qu’il ne supporte plus la chaîne de montage, le faciès hébété de son contremaître, la brutalité de son propriétaire, et la disparition du plaisir des sens ; que parce qu’il n’a plus le choix qu’entre le fisc, la dépression nerveuse et le cancer ; que parce qu’il en a ras le cul de ces vêtements qu’on ne peut porter que trois fois, et ras le cul aussi de boire de l’eau qui a un goût de pisse, de se faire soigner à la vitesse grand V par des médecins nullissimes qui l’expédient ensuite dans des hôpitaux-mouroirs ; bref, l’homme ordinaire ne joue aux courses que parce que les politiciens puent de la gueule…
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Freud, lui-même philosophe assez côté […] pouvait déclarer que le jeu s’apparente à la masturbation. Comme ce doit être formidable d’être un esprit brillant et d’aligner de telles sornettes ! encore qu’il y ait invariablement une parcelle de vérité dans n’importe quel poncif.
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