Dans le cadre du FIFIB, rencontre avec Charles Burns autour de son ouvrage "Dédales" aux éditions Cornélius.
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Et puis, un jour, je me suis rendu compte que ce machin sur mon visage commençait à guérir et deux mois plus tard, dingue, je suis complètement clean… A glander avec tous ces connards de gens normaux.
J'avais envie de boire des litres de bière et d'être vraiment saoul. Je voulais oublier qui j'étais... tourner la page... devenir quelqu'un d'autre... (...) Je voulais dire à tous ces petits pseudo punks de rentrer dans leur pavillon chez papa et maman... Je voulais remonter sur scène et atomiser tout le monde par mon éclat et ma flamboyance. (...) Mais j'ai seulement réussi à être très très saoul.
Je veux rester là, à fixer le chrome de ce grille-pain et m'y perdre à jamais.
Laurie m'a dit que le meilleur moment de sa journée, c'est quand j'ai baissé mon froc! C'est ça que vous auriez dû filmer.
- Ça va ? Je peux… tu veux un verre d’eau ou…
- Hum… Non merci Dougy… Je… je crois que j’en ai fini avec tout ça. Je crois que j’ai déjà bu mon dernier verre d’eau. Il y a bien une dernière fois à tout, non ?
Lorsque John et moi avions échangé nos vœux, j’avais promis d’aimer, d’honorer et de chérir mon mari, et j’étais déterminée à tenir cette promesse ! Après que John soit parti travailler, j’entrepris donc de faire de cette maison un foyer… Un foyer où notre amour pourrait grandir et où John pourrait oublier les douleurs du passé… Mais ce soir-là, à table, nous étions comme des étrangers… Notre conversation sortait tout droit d’un livre de poche bon marché.
Le jour se lève enfin… Peut-être que maintenant je vais pouvoir me rendormir. Parfois, c’est plus facile de dormir quand il fait jour.
Je serai toujours comme ça. Je ne trouverai jamais la sortie. Emporté par la rivière. Entraîné vers le fond. Je suis sur un radeau, à la dérive, balayé par le courant. Mon radeau croule sous mon bazar. Toutes ces choses dont je ne semble pas pouvoir me défaire.
C’était comme une horrible partie de chat… On finit par découvrir qu’il s’agissait d’une nouvelle maladie qui n’affectait que les adolescents. On la surnomma la « peste ado » et « la crève ». Les symptômes en étaient aussi variés qu’imprévisibles… Certains s’en tiraient à bon compte –quelques bosses ou une vilaine éruption cutanée –d’autres devenaient des monstres ou il leur poussait de nouveaux membres… Mais quels que fussent les symptômes… Une fois touché, on était « le chat » pour toujours.
On a le cerveau trop gros… On pense trop et ça nous rend tous dingues. On a hérité de ce merveilleux don d’intelligence et de conscience de soi et on l’a gaspillé… Complètement gâché. On serait heureux si on pouvait vivre une vie simple, s’apprécier les uns les autres et… Enfin, je ne sais pas, moi, vivre dans une ferme et y faire pousser des légumes… Tu vois, revenir à la nature… Mais, hé, fais pas attention à ce que je raconte, pour ce que j’en sais, de tout ça…