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4.28/5 (sur 43 notes)

Nationalité : France
Biographie :

C'est un gône de sang et de cœur qui naît en 1982 près de Lyon.
Touche à tout, dès son plus jeune âge, il se passionne pour les sciences, mais aussi pour tous les univers imaginaires, il va sans dire les mondes de la fantasy, science-fiction et autres féeries.
Après des études d'électrotechnique, il décroche son diplôme d'ingénieur informatique en 2007, et évolue dans sa carrière depuis.

C'est en 2017 qu'il commence Kyan Rogh. Partant d'une simple envie d'écrire et de s'évader dans merveilles et imaginaire, il voulait surtout que ses enfants le lisent plus tard, souhaitant laisser un héritage derrière lui.

"La conception n'est que savant mélange de logique et d'imagination".

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Bibliographie de Charles Chehirlian   (6)Voir plus

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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Regardez cette lune, si Kyan Rogh est avec nous, il nous observe et veille sur nous depuis cet astre. Elle nous a guidés lors de notre évasion, dans les recoins les plus sombres et les plus sordides, elle nous a montré le chemin, elle fut notre lanterne, nous faisant grâce de sa lumière écarlate. Cette nuit encore, elle est avec nous, elle nous éclairera et éblouira nos ennemis. Il me semble bien qu'en chyldérien ancien, "lune" se dit "hul". Mes frères, nous sommes ses soldats, les soldats de la lune, nous sommes les Hulsins ! Nous, Hulsins, guidés et protégés par les dieux ! Mes amis, mes frères, vous qui avez survécu, qui m'avez suivi sans jamais douter de moi,, moi, qui n'ai jamais douté de vous, de votre force et de votre courage, je vous conjure de me suivre une ultime fois...
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Diante hocha négativement la tête. Elle lui donna un coup d'épée sur le bras, déclenchant une fluette hémorragie dont même un enfant ne se serait préoccupé, mais qui fut pire qu'une amputation pour la petite nature qu'était Diante.
_ Tu es malade, mon bras ! Hurla-t-il. Vite donne-moi de quoi...
_ Silence ! Je te l'ai dit, tu ne m'écoutes pas. Soit tu me donnes la marchandise et tu pourras vite aller te soigner, soit je te laisse te vider devant moi, et après je filerai tes restes aux loups, tu as l'air d'apprécier ce genre de choses. Alors ?
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Le Psilédon se tenait au fond de la clairière, immobile, impassible, à peine fumant, comme s'il n'avait rien subi, attendant le bon moment pour attaquer cet ennemi enfin digne de lui. Les dernières fumées cachaient encore sa silhouette, il était une ombre parmi les ombres.
Tous deux s'observaient, se guettaient, ne se quittant jamais du regard. Prudence était de mise, car l'un pouvait carboniser et l'autre déchiqueter.
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On érigea nombres de temples aux sommets des montagnes et des religions - fort sectaires - émergèrent partout de par le monde. Mais les dragons, bien que protecteurs des hommes, se méfiaient de ces idolâtres, fanatiques, qu'ils considéraient comme dangereux. Ils pressentaient quelque chose. Les dragons savaient lire à cœur dans l'âme des hommes, ils pouvaient déceler une force et une volonté sans égale chez l'être le plus insignifiant qui soit, mais aussi mettre au jour les plus immondes noirceurs. Il était fort difficile d'en approcher un et encore plus de communiquer avec, rares sont ceux qui pouvaient prétendre avoir eu cet honneur et aussi la chance d'avoir survécu.
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Vu les symptômes, je ne puis concevoir que ce soit physique, mais je n'ai aucune preuve pour étayer d'autres soupçons.
Le plus dur a été d'examiner les dépouilles dans les cellules. C'était répugnant. Je suis Mire, j'ai pratiqué plus d'une fois sur le corps humain et pourtant, il n'y a pas de mot pour décrire les restes d'un homme qui s'est donné aussi violemment la mort. Tout ce sang et ces morceaux. J'en ai fait des cauchemars pendant plusieurs nuits.
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" Il n'y a aucune honte à échouer. Seul le paresseux ne commet jamais d'erreur. L'erreur est apprentissage et progression. L'opiniatreté est force, l'abandon par nonchalance est faiblesse."
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Les hommes donnèrent l'assaut. La nymphe entama alors une longue gestuelle en récitant ces mots : "Léhoussakre, Valarh Ef Vogir Arz Antarr, Pasht panial ! ".
La terre gronda, les arbres tremblèrent, les feuillages s'agitèrent comme soumis à un vent violent, la forêt entière se mut et mua. Les soldats stoppèrent le pas apeurés.
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De loin, on entendit quelques bribes d'essais, des horreurs, suivies de vociférations et d'insultes envers soi du genre « Tu n'es qu'un sale petit braillard des rues, mes doigts ne sont que fiente et bouse ». Ainsi était Brel. Il paraissait sûr de lui, mais en vérité, il était extrêmement dur avec lui-même, comme tous les génies.
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Les jours passèrent apportant leur lot d'horreurs. On ne comptait plus ceux qui tombaient sous les coups de fouet, l'épuisement, ou les meurtres. Poser, frapper, briser, se baaisser, ramasser, se battre, tuer, puis poser, frapper, briser... encore, à répétition, chaque minute, chaque seconde, tous les jours, au milieu des douleurs et de cette chaleur, cette terrible chaleur infernale. Il semblait aux hommes que même le Canakar, l'été brûlant qui naguère assécha lacs et rivières, n'était rien en comparaison de cette fournaise. Tel était le quotidien du purgatoire.
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Mais surtout, d'ici, on surveillait le monde. Ce n'était point une de ces surveillances bienfaitrices se perdant dans les brumes pathétiques de l'utopie, veillant à ce que les hommes ne manquent de rien, ne connaissent ni guerre ni misère et prospèrent avec leurs rejetons. Non, elle n'avait que faire des querelles humaines, si meurtrières et génocidaires soient-elles, et ne se souciait nullement de l'individu ou de quelconque vie singulière aussi insignifiante qu'un battement de cil dans l'Anashmut. C'était une de celles parfaitement abstraite et universelle, qui considérait l'Homme, la Vie, le principe même de l'Existence de toute chose et l'Équilibre, en les défendant par tous les moyens nécessaires contre toute menace, tout cataclysme qui les éradiqueraient à jamais.
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