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3.6/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rouen (Seine-Maritime) , le 09/08/1821
Mort(e) à : Paris , le 05/07/1887
Biographie :

Critique d'art. - Conservateur-adjoint du musée Napoléon III.
Prénoms complets : Clément, Charles
Domaines : Sciences de l'information et de la documentation en Art

Source : databnf
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Comme la plupart des peintres de la Renaissance, Géricault a fait de la sculpture. On connaît son cheval écorché, dont le moulage est dans tous les ateliers, chef-d'œuvre aussi bien par le choix des formes que par la science anatomique et la perfection du rendue C'est le plus beau cheval qui existe. Géricault a aussi sculpté sur une pierre du mur de son atelier de la rue des Martyrs, un Cheval retenu par un homme, d'un très faible relief et qui a été moulé. Il s'était mis à ce travail, d'inspiration, creusant le moellon à la grâce de Dieu, avec un ciseau de menuisier. M. Jamar, voyant son embarras, monta la rue des Martyrs, et trouva près de la barrière des tailleurs de pierre qui lui vendirent quelques outils; c'est avec ces instruments grossiers que Géricault termina cet ouvrage.
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Michel-Ange n'avait pour ainsi dire pas touché ses ciseaux depuis quinze ans. Il se remit aux tombeaux de Saint-Laurent avec une sorte de fureur, tellement qu'à la fin de 1531 les deux figures de femmes étaient achevées et les autres très-avancées.
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L'art a besoin d'indépendance et de désintéressement. La perfection de la forme est la condition de son existence. Il doit arriver à la beauté, comme la littérature à la perfection du langage. C'est cette manière forte, élevée, absolue, en quelque sorte surnaturelle d'exprimer les idées et les sentiments, qui constitue ce qu'on est convenu d'appeler le style.
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Le patronage du pusillanime, voluptueux et prodigue Louis répondit à tout ce que Léonard en avait attendu, et les seize ou dix-huit années de son séjour à Milan furent les plus heureuses et les plus fécondes de sa vie. Le faste d’une cour brillante convenait à ses goûts de plaisir. Moins scrupuleux que ne l’eût été Michel-Ange en pareil cas, son pinceau se prêta plus d’une fois aux fantaisies licencieuses de son maître. Il ordonnait des fêtes dont il était lui-même l’ornement, et les mariages de Jean Galeas avec Isabelle de Naples, du duc lui-même avec Béatrice d’Este, lui fournirent l’occasion de déployer toutes les ressources de son inventif esprit. Ces distractions ne ralentissaient cependant ni ses études ni les travaux d’un autre ordre dont Louis l’avait chargé.
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En entrant à l'atelier, Géricault avait sans doute la meilleure intention de se soumettre à la discipline sévère de son maître; mais à chaque instant sa nature fougueuse l'emportait. Sa manière de procéder déroutait complètement le méthodique et méticuleux Guérin. Il portait cependant un véritable intérêt à son bouillant élève, mais il ne comprenait rien à cette façon de voir la nature et de l'interpréter. On raconte qu'un jour Géricault lui ayant demandé l'autorisation de copier un de ses tableaux, il lui fit entendre qu'il n'était pas en état d'entreprendre un travail de cette importance, et lui expliqua même, avec tous les ménagements possibles, qu'il n'était pas né pour la peinture, et qu'il ferait mieux d'y renoncer.
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Marquez-moi au juste les grandeurs et largeurs des cadres que vous avez. Il est inutile de vous dire le plaisir que j'aurai à en remplir le vide et avec quelle affection j'y travaillerai. Dites-moi aussi ce qui vous plairait le mieux de dessins ou de la peinture.
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C'est comme ingénieur, on se le rappelle, que Léonard s'était avant tout proposé à Louis le More; jusqu'au moment où il commença la Cène, ses travaux d'architecture, de sculpture, ainsi que l'organisation de l'Académie de Milan et son enseignement, l'absorbèrent presque tout entier. Les études préparatoires qu'il avait faites pour la Cane, les difficultés qu'il avait dû rencontrer dans l'exécution de ce grand ouvrage, en le rendant de plus en plus maître des moyens matériels de son art, complétèrent cette somme de connaissances, d'expérience que son esprit sagace et avide de perfection allait bientôt si admirablement mettre en oeuvre. C'est à partir de son second séjour à Florence, depuis l'année 1500 environ, que sa peinture, déjà si remarquable par un dessin précis et serré, par un relief vigoureux, prit cette largeur, cette finesse élégante et cette grâce, ce modelé souple, moelleux, inimitable, ce sfumato merveilleux qui fait dire à Vasari que « cette peinture fait le désespoir de tout peintre excellent.»
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Giotto remplit l'Italie de ses ouvrages. Ses élèves répandirent sa doctrine dans l'Europe entière, et bien que les travaux qu'il fit à Milan, à Ferrare, à Ravenne, à Lucques, à Avignon, aient péri, les fresques dont il décora la voûte du tombeau de saint François d'Assise, celles du Campo Santo de Pise, la chapelle de l'Arena à Padoue, la voûte de Sainte-Claire de Naples, les admirables compositions récemment retrouvées du choeur de Santa Croce à Florence, les reliefs et les statues qui ornent la base du campanile de Santa Maria delFiore; ce campanile lui-même, chef-d'oeuvre inouï de force et de grâce, toutes ces oeuvres empreintes du génie nouveau, débarrassées des langes de la tradition, inspirées, vivantes, suffisent pour mettre Giotto au rang des plus grands artistes. Il eut la rare fortune de n'être pas dédaigné des plus célèbres de ses contemporains, qui comprirent l'importance de la révolution qu'il avait opérée.
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Je ne sais, disait Chateaubriand en parlant de Joubert qui venait de mourir, je ne sais si au fond de la tombe il me saura gré de révéler la noble et pure existence qu’il a cachée. » Je me suis bien souvent répété ces paroles pendant que je m’occupais de ce livre. Gleyre aussi a caché sa vie et, autant qu’il l’a pu, ses oeuvres. Mais je me demande si, tout ennemi qu’il fut du bruit, si tout indifférent qu’il fut à la gloire, il n’a pas eu au plus profond du coeur la pensée qu’un jour une main affectueuse entr’ouvrirait au moins le voile dont il a voulu s’entourer. Il me semble que, pour modeste qu’il soit, tout homme doit désirer qu’une trace de son labeur et de son talent reste après lui.
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La Suisse ne lui apprit rien, et je ne trouve dans ses premières lithographies que quelques traces assez insignifiantes du séjour qu'il y fit. L'Italie ne répondit pas non plus d'une manière complète à ses aptitudes et à ses goûts. Cette terre classique de la beauté ne convient pas aux natures excessives, et ce qu'il y avait d'entier, de violent, d'exclusif dans l'esprit de Decamps ne devait pas s'arranger du calme, de l'harmonie, de la proportion qui distinguent l'Italie. Le pittoresque ne lui manque cependant pas, et Decamps y a trouvé, outre quelques-uns des motifs de ses plus beaux paysages, de nombreux sujets anecdotiques qu"il a traités avec son talent habituel.
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