Nationalité : France
Né(e) à : Rennes , le 12/11/1870
Mort(e) à : Nice , le 19/03/1931
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Né(e) à : Rennes , le 12/11/1870
Mort(e) à : Nice , le 19/03/1931
Biographie :
Charles-Hippolyte-Jean Géniaux est un romancier, poète, peintre et photographe français.
Frère de Paul Géniaux (1873-1929), également photographe, il a été marié à Claire Mazère (1879-1971), elle-même femme de lettres.
Il s’intéresse très tôt aux traditions populaires de sa région natale, qu’il parcourt régulièrement en quête d’histoires à raconter, de personnages à rencontrer ("Naïa, la sorcière de Rochefort-en-Terre", "Les rebouteux du Morbihan en 1900"), de modes de vie à documenter.
Auteur de "La Vieille France qui s’en va" (1903), de "La Bretagne vivante" (1912) et de nombreux romans ayant pour cadre la Bretagne (comme "Les âmes en peine", 1922), il se passionne aussi pour l’Orient et écrit plusieurs ouvrages inspirés par ses séjours en Afrique du Nord.
Il est l'un des écrivains orientalistes du début du XXe siècle à avoir inscrit sa soif d'aventures dans l'imaginaire colonial en évoquant l'Algérie et la Kabylie ("Sous les figuiers de Kabylie", 1917), le Maroc ("Une sultane marocaine", 1921) et la Tunisie ("Le Choc des races", 1923). Il a notamment entretenu des liens durables avec les mouvements nationalistes tunisiens.
En 1917, il a été le troisième lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française (pour l'ensemble de son œuvre).
+ Voir plusCharles-Hippolyte-Jean Géniaux est un romancier, poète, peintre et photographe français.
Frère de Paul Géniaux (1873-1929), également photographe, il a été marié à Claire Mazère (1879-1971), elle-même femme de lettres.
Il s’intéresse très tôt aux traditions populaires de sa région natale, qu’il parcourt régulièrement en quête d’histoires à raconter, de personnages à rencontrer ("Naïa, la sorcière de Rochefort-en-Terre", "Les rebouteux du Morbihan en 1900"), de modes de vie à documenter.
Auteur de "La Vieille France qui s’en va" (1903), de "La Bretagne vivante" (1912) et de nombreux romans ayant pour cadre la Bretagne (comme "Les âmes en peine", 1922), il se passionne aussi pour l’Orient et écrit plusieurs ouvrages inspirés par ses séjours en Afrique du Nord.
Il est l'un des écrivains orientalistes du début du XXe siècle à avoir inscrit sa soif d'aventures dans l'imaginaire colonial en évoquant l'Algérie et la Kabylie ("Sous les figuiers de Kabylie", 1917), le Maroc ("Une sultane marocaine", 1921) et la Tunisie ("Le Choc des races", 1923). Il a notamment entretenu des liens durables avec les mouvements nationalistes tunisiens.
En 1917, il a été le troisième lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française (pour l'ensemble de son œuvre).
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Citations et extraits (3)
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Cependant, mon oncle, quelle merveilleuse protestation dans leur indigence contre les abus des hommes ? Ils ne revendiquent rien que le "trésor de la Sainte Pauvreté", ainsi qu'ils disent. Pouvaient-ils trouver une façon plus innocente de prouver au siècle qu'il abuse en n'ayant goût que pour les choses profitables ? Pauvres moines !
La pauvreté, c'est souffrir des besoins de son corps et j'ai la lâcheté d'être bien couvert de cette bure et de manger à ma faim. L'eau du ciel m'abreuve. Le reste est superflu.
Qu'est ce que la civilisation, sinon le superflu ?
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