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3.87/5 (sur 19 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Summit (New Jersey) , le 6 avril 1903
Mort(e) : 1968
Biographie :

Charles Jackson est né dans le New Jersey en 1903, et a grandi à New York. Sa jeunesse est marquée par plusieurs drames. Bien qu'il ne puisse finir ses études secondaires, il se passionne pour la littérature, et travaille à plusieurs reprises dans des librairies. En 1944, il écrit son premier roman, Le Poison, un roman inspiré par sa vie, et adapté au cinéma par Billy Wilder en 1945, qui paraît en France chez Julliard en 1946. Trois romans suivront, qui ne connaîtront pas un tel succès.
Charles Jackson meurt d'une overdose le 2 octobre 1969, à New York, lors même qu'il écrivait une suite au Poison.

Source : éditeur - Goodreads
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Bibliographie de Charles Jackson   (3)Voir plus

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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Chaque journée d'ivresse avait aboli la précédente, il en était toujours ainsi, toujours ... et qui pouvait en comprendre le bienfait ? Le bienfait et, parfois la terreur ... la terreur parce que vous viviez dans l'appréhension perpétuelle et mortelle d'avoir commis quelque action irréparable, pour laquelle vous ne pourriez témoigner si on vous en demandait compte.
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Où n'avait-il pas déjà dissimulé de bouteilles ? Dans la poche de sa vieille pelisse, accrochée dans le placard et qu'il ne portait jamais, derrière des livres, ça va de soi ; dans des bottes, des vases, sous des matelas ...
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... il buvait pour la sensation que ça lui procurait. Quant à étancher sa soif, l'alcool lui causait exactement l'effet opposé. Étancher veut dire diminuer, satisfaire, rassasier. Et l'alcool ne fait rien de tout cela. Bien au contraire, un verre conduit inévitablement au suivant : plus on ingurgite, plus on en désire, et cela devient, par paliers progressifs, de plus en plus facile, jusqu'au moment où on n'est plus que la victime de ce besoin désespéré qui, lui, n'est pas facile, ce besoin qui le martyrisait des jours comme celui-ci. Le besoin de respirer n'est pas plus essentiel.
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... l'alcoolique, pour se procurer son poison, fera tout ce que celui qui s'adonne aux stupéfiants fait pour se procurer des drogues, tout, excepté commettre un meurtre. Privé d'alcool et afin d'en obtenir, il mentira, priera, suppliera, cajolera, empruntera, volera, cambriolera ... tous les crimes du catalogue ! Mais il ne tuera pas. Et c'est là la différence entre l'ivrogne et le toxicomane. Mais la seule.
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Il pensait à la fois où il avait lu dans un journal que Garbo allait tourner La Dame aux camélias, et comme il s'était dit : « Que Dieu me damne, pourquoi faut-il qu'ils la fassent jouer, elle entre toutes, La Dame aux camélias ! Ce rôle n'a-t-il pas déjà été interprété jusqu'à en mourir par chaque femelle hystérique qui se croit une comédienne ? » Et lorsque enfin il l'avait vue, quelques semaines auparavant, il avait alors compris à quel point elle avait réussi à faire sien ce rôle usé jusqu'à la corde, à le jouer comme il ne l'avait jamais été, et, en ce qui le concernait, ce fut pour lui la fin des Marguerites : ç'avait été rendu une fois pour toutes et comme ce ne le serait jamais plus.
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Peut-être buviez-vous parce que vous étiez malheureux, ou trop heureux ; parce que vous aviez trop chaud, ou trop froid ; parce que vous n'aimiez pas le Partisan Review, ou que vous l'aimiez trop. C'était aussi peu motivé que cela. Au diable les causes ... Elles ne signifiaient absolument rien en regard du fait unique : vous buviez et cela vous tuait. Pourquoi ? Parce que l'alcool ne se laissant pas diriger, vous êtes battu d'avance. Pourquoi ? Parce que vous aviez atteint le stade où un verre est de trop et cent, pas assez.
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Les gens se bousculaient autour de lui, des trolleys se secouaient comme des boîtes à clous, des klaxons hurlaient, des camions bondissaient avec fracas sur la chaussée, et, au-dessus de sa tête, le L explosait spasmodiquement comme des mines dans une carrière.

L : Abréviation familière pour Elevated : métro aérien.
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Mais l'imbécile de psychiatre en connaissait bien moins là-dessus que le poète, le poète qui avait dit à un autre docteur : Ne peux-tu secourir les malades de l'esprit ... extirper du cerveau les maux qui y sont inscrits ? Le poète qui avait répondu : Ainsi donc, le malade doit se guérir lui-même ...
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Que le monde serait donc un endroit merveilleux si chacun voulait seulement se montrer tel que la nature l'a créé ...
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Personne n'est plus empressé à se servir du mot «tante», employé par surcroît en terme de dérision, que la tante elle-même ... comme le Juif qui courbe l'échine sous l'appellation « youpin », mais qui s'en sert deux fois plus que quiconque , comme le Noir, si rapide à la riposte avec le mot «nègre» ; ...
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