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Critiques de Charles Le Goffic (7)
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Brocéliande : Histoire & légendes

Ce livre, "Brocéliande", est le dernier de Charles le Goffic.

Sa publication en 1932, tout juste posthume, avait été longtemps ajournée parce que, d'après Auguste Dupouy, Charles le Goffic ne savait pas dire non à ceux qui aimaient sa parole, son écriture, sa conversation et sa présence.

Brocéliande ! La forêt des Merveilles !

La légende indestructible de Brocéliande se transmet d'un livre à l'autre.

Mais existe-t-elle vraiment ?

Ou n'est-elle qu'une image littéraire créée par Merlin, et continuée par des générations et des générations d'enchanteurs ?

Que de livres, que de livres ...

Charles le Goffic suit ici les quatre fils de la légende - l'histoire, la géographie, la littérature et le merveilleux - afin de voir, au risque de la détricoter, de quel tissu elle est brodée.

Ce livre est une promenade littéraire dans la forêt de Paimpont et dans l'imaginaire breton.

Mais attention au Val sans retour !

Car Charles le Goffic n'adopte pas là certaines images accrochées aux légendaires feuillages.

Il était trop breton pour adopter certaines "bretonneries", trop convaincu de la beauté de son "pays" pour avoir la tentation de l'embellir artificiellement.

En 1935, aux fêtes celtiques de Quimperlé, sa mémoire fût pour cela malmenée par des orateurs qui lui reprochèrent d'avoir nui à la Bretagne traditionnelle en combattant certains excès de l'imagination celtique.

Et c'est tout l'intérêt de cet ouvrage que d'être une réflexion éclairée.

Au risque de passer pour un ennemi des fées, le Goffic fustige les faux-amis de l'exactitude, les pseudo-spécialistes de la précision qui prétendent donner un air d'authenticité à la rêverie, ceux-là même dont le touriste contresigne le travail afin de poétiser ses vacances.

"Bretagne des bretonneries es-tu la vraie ?" est la question centrale que pose le Goffic dans ce livre brillant.

Question plus centrale encore aujourd'hui qu'hier !

Pour tout dire, le Goffic affirme n'avoir jamais bien reconnu l'imagination bretonne dans ces romans de la Table-Ronde.

Et qu'à Paimpont, on lui a avoué que l'on parle de Viviane et de son ami Merlin surtout depuis que les guides impriment leurs noms en belles majuscules.

La légende est devenue une pièce maîtresse de l'industrie hôtelière et touristique.

Dans quel mesure peut-on attribuer au peuple de Bretagne la féerie arthurienne ? Et que lui en est-il resté ?

Le livre de Charles le Goffic est passionnant parce qu'il prend à contre-pieds une conception du folklore qui dénature la vérité et le rêve en trichant sur le passé et son authenticité.

Bretagne des bretonneries, es-tu la vraie ...
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Sur la côte : L'âme des phares - L'île de Sein - L..

Comme Anatole le Braz avec lequel il a contribué, en 1898, à fonder l'Union Régionaliste Bretonne, Charles le Goffic a parcouru la Bretagne.

Comme lui, il en a extrait l'essentiel de son oeuvre.

Mais, le Goffic, à l'inverse d'Anatole le Braz, n'était pas un rêveur.

Son oeuvre, si elle célèbre aussi l'âme bretonne, pourtant s'attache plus à décrire la réalité du "pays" et à en peindre les clartés comme les ombres.

Ce qui Vaudra à le Goffic de parfois s'attirer les foudres des régionalistes les plus "convaincus".

Ce livre, "sur la côte", qui paraît être une réédition augmentée ou une compilation, contient quatre grands chapitres bien distincts :

"l'âme des phares", "l'île de Sein", "la vie du banc" et les faucheurs de la mer".

"Entre Paimpol et Locquémau, dit un proverbe breton, là est le lit de la mort".

La mer y est un champ de bataille entre terre et océan.

Dix phares principaux y ont été élevés aux endroits les plus exposés.

Sur le tertre du Rosédo, ces dix feux, s'allumant simultanément au crépuscule, sont tous visibles à la fois !

Charles le Goffic, sur une petite musique de ressac et après une belle introduction, entreprend de sonder l'âme des phares bretons, de tous les phares bretons ...

Le dernier que l'on aperçoit en quittant l'Europe est celui d'Armen !

"Qui voit le phare finit son quart", dit un proverbe marin.

Ces premières lignes du livre ont été écrites , en un temps où l'automatisation des phares était encore à peine envisagée.

Ce qui leur donne des airs d'actualité et de reportage auxquels s'ajoutent aujourd'hui un vernis historique teinté de romantisme.

La deuxième partie, "l'île de Sein", est le compte-rendu d'un voyage de quelques jours, la sombre peinture à l'huile d'un mois de décembre à l'auberge dont l'enseigne est "à l'abri de la tempête" ... et de la lumière !

Le Goffic arrive de Paris où les dernières nouvelles d'une terrible tempête ont serré les coeurs.

On y parle de 22 maisons détruites, de famine, de digues crevées et de submersion totale et définitive de l'île !

Malgré cela, la prose de le Goffic n'est pas toujours à l'avantage des îliens.

Il relate ce qu'il voit, répète ce qu'il entend et décrit des moeurs étranges venus d'un autre temps, et parfois en marge du code civil.

Le folklore et le tourisme n'ont pas ici encore acquis droit de cité.

La troisième partie, "la vie du banc" est de la même eau, de celle qui coule d'un réalisme sans concession.

Elle contient deux tableaux de la vie terreneuvienne qui prennent vie en passant un 2 décembre par le Vieux-Bourg, près de Miniac-Morvan ...

La quatrième et dernière partie, "les faucheurs de la mer", vient se frotter aux "jargoteurs" de l'île aux moines, de l'autre île aux moines, en face Ploumanac'h.

D'ailleurs, il est dit ici que tous les ploumanacains sont des sans coeurs et des forbans !

Voilà, c'est dit.

"Oui mais le plus de pitié que l'on connut sur ma terre,

Délandélinda, c'est la vie du goémonier,

Dans la fumée jaune et salée, à déhaler sur la grève,

Brûlé par l'été, à racler sur les rochers.

C'est vrai pourtant, c'est vrai" ... a, depuis, chanté le groupe nantais Tri Yann.

Cette dure vie de labeur est ici décrite et racontée en compagnie de Mône Lheveder, chanteuse à son heure, phonographe qui ne marche que si elle est arrosée ...

A mon sens, ce livre "sur la côte" de Charles le Goffic forme un tryptique avec "la Bretagne - au coeur de la race" et "Brocéliande", deux autres de ses livres.

Sans jamais renier l'imaginaire breton, il s'en éloigne pourtant afin de capter une réalité loin de tout folklore, de saisir sans concession cette âme bretonne profonde et mystérieuse que le tourisme et la vie moderne ont fait pâlir jusqu'à presque la faire disparaître.

Et la Bretagne, toujours, repense son histoire le temps d'un livre ouvert, d'un livre de Charles le Goffic ...

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Morgane la sirène

Je remercie Paulo Lopes de la librairie Libreizh'art, spécialiste éditeurs Bretons, pour cette lecture.



Tout d'abord, je tiens à vous dire que quand Paulo Lopes m'a proposé ce service presse, j'ai été assez mitigé, je vous explique, je ne lis que rarement des livres historiques et qui plus est fantastiques.

Pour cette lecture, je suis sortie de ma zone de confort, car oui nous avons ici un livre qui a été écrit, en 1898, un vieux livre réédité par les éditions Terre de Brume, en 2004.



Nous trouvons dans ce livre Annette, qui doit se marier avec Louis Dussaussoy, mais qui voit sa dot partir en fumée lors d'un krach financier, que subit son père. Ce dernier meurt d'une hémorragie cérébrale lorsqu'il append ce krach.

M. d'Arnouville, un ami du père d'Annette, viens alors en aide à Annette et sa mère, pour acheter avec leur maigre économie restante une petite maison de Rûn-Rouz.

M. d'Arnouville va alors recontacter George Léïzour, le cousin d'Annette, marin qui va revenir prendre soin de sa famille.

Viens alors un naufrage que l'on met sur le dos de la "morg'herg" soit la Morgane une sirène.

Puis tout bascule le jour, où Annette est, elle aussi victime, d'un accident maritime, elle est recueillie par une femme, qui se nomme Morgane, sur l'île d'Aval.

Ce texte décrit l'histoire familiale d'Annette, Georges mais aussi de Morgane.

Nous retrouvons ainsi l'histoire du roi Arthur.

Une histoire bien écrite, que j'ai apprécié, malgré quelques passages historiques.

Un texte qui raconte les légendes bretonnes, et qui ma foi est agréable à lire.

Un livre que je n'aurais jamais lu si Paulo Lopes ne me l'avait pas envoyé, mais qui en fait est une vraie source de connaissance et une bonne lecture.



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Poètes de la mer

Excellente idée d'établir une anthologie de poèmes sur le thème de la mer. Ce livre est l'occasion de retrouvailles heureuses avec des poètes connus comme Rimbaud ou de découvrir des auteurs moins célèbres, mais talentueux. Il est très agréable d'ouvrir ce livre au hasard et de lire un poème qui nous emporte sur des vagues de mots, vers des horizons inconnus. Pour les amoureux de la mer, de la poésie et du bel et bon langage, un livre à emporter avec soi, pour se laisser guider vers des rivages où l'esprit s'enivre et s'apaise tour à tour.

chaque poème est riche de l'esprit de son auteur, et ils se laissent lire et relire avec un immense plaisir.

Peut-être que la poésie sauvera le monde?
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Le crucifié de Keraliès

L’auteur tire de cette histoire un roman réaliste, édité en 1891, où il cherche « à pénétrer dans l’âme de ces êtres rongés de superstition, de jalousie et d’alcool, pour reconstituer le processus de leur chute ».
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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Brocéliande : Histoire & légendes

Sous le vernis fantastique de Brocéliande se cachent d'autres bois, bien réels, regorgeant d'histoire de folklore et de légende.

C'est dans la forêt de Paimpont que nous emmène Charles le Goffic, découvrir sa région, la Bretagne.

Une plume tendre, laissant transparaître l'amour et la nostalgie qu'il porte à sa terre natale.
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Brocéliande : Histoire & légendes

Promenade de rêves dans la forêt de Brocéliande...............
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