AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Charles MacLean (5)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
De peur que les ténèbres ne tombent

Martin est un cadre respecté et voué à progresser au sein de son entreprise. Il est très amoureux de sa femme et adore ses deux chiens. Pour l'anniversaire de son épouse, il prévoit de beaux cadeaux. Mais le soir de l'événement, il égorge ses chiens et les met dans une bo îte qu'il offre à sa femme. Il est alors suivi par un psychiatre, Sommerville, qui l'hypnotise pour refaire surgir un passé douloureux.

Ce roman débute assez mal. Le personnage principal est agaçant, et c'est énervant d'appeler constamment ses chiens par le terme "garçons" comme s'il s'agissait d'enfants. Mais passé le premier chapitre et l'événement sanglant, le roman devient vite intéressant et addictif. Nous suivons Martin qui tient son journal et qui relate ses journées et ses découvertes, entrecoupé des séances d'hypnose régressive où nous d écouvrons l'autre facette de Martin. Il arrive parfois pendant la lecture de ne plus savoir qui dit la vérité.

La quête de Martin et son suivi psychologique par Sommerville, le psychiatre, vont crescendo jusqu'au dénouement qui ne laisse plus de place au doute.

Ce roman avait déjà été publié précédemment il y a près de trente ans sous un autre titre qui paraît mieux se concilier avec l'histoire que le nouveau titre.

L'écriture de l'auteur est fluide et les différents chapitres, tantôt le journal, tantôt les retranscriptions des séances... sont parfaitement maîtrisés. Le récit est progressif et permet de suivre l'état de Martin dès le début jusqu'à la fin sans accroc.

L'auteur propose ici un thriller psychologique intelligent et intéressant, sans dénigrer les personnes atteintes de troubles ni en faire l'apologie. Un très bon roman.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
Commenter  J’apprécie          50
De peur que les ténèbres ne tombent

Martin, trentenaire newyorkais et marié depuis 6 ans a une vie stable et épanouie. Pourtant, le jour de l'anniversaire de sa femme, tout se détraque et il commet un acte très violent et qui ne lui ressemble pas. Martin va alors se faire suivre par un psychiatre qui tentera, par l'hypnose, de découvrir les sources de son problème.



Ce n'est un secret pour personne : j'adore les thrillers. Même si celui-ci a été écrit il y a plus de 30 ans (réédition de 2013 chez 10-18), le sujet m'attirait. J'aime tout ce qui touche à la psychanalyse, à l'hypnose. Même si parfois je suis un peu dubitative sur certaines réflexions.



L'histoire commence vite et fort. Pas de long préambule ni de descriptions pompeuses. On entre dans le vif du sujet. Et très vite, l'histoire devient confuse. Le personnage est-il fou ? Comment discerner le vrai du faux, le souvenir de l'imaginaire ? Tant de questions nous hantent durant la lecture.



Ce que je peux reprocher à ce titre, c'est sa fin. Je m'attendais à une recherche dans les méandres du passé du protagoniste et au final, on n'en sait pas beaucoup de plus. La fin est plutôt ouverte, libre à vous de vous faire votre propre idée de la réalité !
Lien : http://x-livres-passion-x.sk..
Commenter  J’apprécie          42
De peur que les ténèbres ne tombent

J'ai rarement lu un bouquin qui décrit aussi bien l'univers fantasmatique-manipulatoire d'un possible paranoïaque schizoïde. Où l'on se demande qui, en fin de compte, manipule l'autre, du patient ou du psy.

Après les quelques pages anodines du début, on reçoit en pleine g…le choc de cette froide, atroce abomination. Et l'on suit Martin Gregory en entrant dans son esprit étrangement illuminé. le roman défile ses pages avec la thérapie analytique. Le sujet, induit en hypnose par son psychiatre, le docteur Sommerville, exhume, au fil des séances où il régresse réellement très, très loin, jusqu'à six personnages dont il serait l'incarnation ultime. Il nous promène ainsi du moyen âge des sorciers jusqu'à Nuremberg à la fin de la guerre. En passant par « Z », l'inaccessible cité mythique que recherche le colonel Fawcett en Amazonie.

Sans compter des fragments de souvenirs réels de son enfance où il aurait peut-être déjà commis un acte barbare, mais que son inconscient bloque obstinément malgré l'hypnose.

Voulant prouver à son psy la réalité de ses identités, il se lance à la recherche de traces de sa dernière incarnation, la seule matériellement accessible.

Nouant au passage une relation des plus ambiguë avec Pénélope, l'assistante du docteur. Tandis qu'Anna, son épouse, oscille entre son amour encore vivant et l'inquiétude sur sa santé mentale.

Par contre la fin (où les cloches battent son plein) m'a laissé dubitatif, frustré même, car si ouverte qu'on ne sait trop où se situe la vérité et qui est dans la réalité : Martin Gregory ou le docteur Sommerville.

En tous cas, ce livre est d'une puissance évocatrice énorme. Si vous avez le courage d'y plonger, je garantis qu'il ne vous laissera pas indemne.



De peur que les ténèbres ne tombent est paru initialement sous un bien meilleur titre : le guetteur, en 1983.

C'est extrêmement déroutant. Lorsqu'on cherche la biographie de l'auteur Charles MacLean, on tombe sur cet expert de l'industrie du whisky, membre de la Chambre des lords, excusez du peu ! de qui on est loin d'attendre ce thriller fantastique. À moins que les vapeurs du whisky…

Trêve de plaisanterie, à mon sens il doit peut-être s'agir d'un homonyme dont il n'y a nulle part trace. Ça pourrait peut-être ressembler à du Selby dans le Démon ? le résumé y ressemble, je vais le lire derechef.

Commenter  J’apprécie          10
De peur que les ténèbres ne tombent

S’il y a bien quelque chose qui s’inquiète comme elle intrigue, c’est la folie des hommes. Certains vivent avec, s’en accommodent, d’autres tentent de la comprendre, l’analyser, la théoriser pour pouvoir un jour l’endiguer. La psychiatrie s’est construite à travers les siècles en passant par la théorie du grand enfermement à l’intégration dans la vie et le développement de techniques d’analyse comme l’hypnose. C’est l’hypnose dont il s’agit avec « de peur que les ténèbres ne tombent », roman écrit par l’écossais Charles Maclean et paru chez 10/18.



Martin Gregory est un jeune trentenaire new-yorkais tout ce qui a de plus banal. Il vit avec sa femme Anna et ses deux chiens en banlieue et ont l’air d’être heureux. Mais le jour de l’anniversaire d’Anna, Martin va commettre un acte d’une barbarie sans nom et va partir s’isoler sans comprendre ce qui lui arrive.



Bon sang quel gifle. Ce roman des années 80 est une plongée ultra réussie sous la boîte crânienne d’un paranoïaque schizophrénique. Il nous fait découvrir de l’intérieur, les émotions ressenties par le sujet de l’hypnose et c’est d’une efficacité imparable. Vous serez conquis par le roman prenant qui dépeint avec virtuosité la relation ambigüe entre le malade et le psychiatre. Jusqu’au bout, vous ne saurez pas porter un jugement sur l’état mental du patient et sur le caractère manipulatoire ou non de l’hypnose. De peur que les ténèbres tombent est un grand roman qui va vous hypnotiser.

Commenter  J’apprécie          10
De peur que les ténèbres ne tombent

Un livre qui m'a secouée, un récit perturbant dont on ne sort pas indemne.
Commenter  J’apprécie          10


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Charles MacLean (46)Voir plus

Quiz Voir plus

Les figures de style dans la littérature

"Adieu veaux, vaches, cochons, couvée" Quelle figure ici utilisée par La Fontaine et marquée par la juxtaposition de mots vise généralement à donner du rythme à la phrase ou à mettre en valeur l'abondance.

L'allitération
L'énumération
L'anacoluthe
L'anaphore

10 questions
751 lecteurs ont répondu
Thème : Les figures de style de Henri SuhamyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}