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3.5/5 (sur 10 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 09/09/1858
Mort(e) à : Paris , le 24/04/1934
Biographie :

Charles Nicolas Normand, est un architecte, historien de l'art et du patrimoine parisien, et archéologue français.
Il a fondé la Société des amis des monuments parisiens et directeur de son bulletin entre 1884 et 1901. Il fonde en 1887 la revue L'Ami des monuments, qui devient en 1890 L'Ami des monuments et des arts jusqu'en 1913.
Il a fait plusieurs voyages entre 1888 et 1890 en Grèce, à Épidaure, Métaponte et Athènes lui permettant de publier des études sur Métaponte, le Parthenon inconnu et l'Acropole avant sa destruction par les Perses avec essai de restitution de l'Acropole archaïque d'Athènes d'après les résultats des fouilles
Depuis sa création en 1897, il est membre de la Commission du Vieux Paris, jusqu'en 1917.
Il est secrétaire général du Comité d'organisation du Congrès international pour la protection des monuments et des œuvres d'art de Paris, en 1889. Il participe au premier Congrès international d'art public à Bruxelles, en 1898.
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Source : wikipedia
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
La nécessite de défendre les œuvres belles ou curieuses qui font l'ornement de notre patrie n'a plus besoin de démonstration : mais l'organisation des mesures de défense est urgente.
Tel est le but de la Revue que nous fondons aujourd'hui.
Elle servira de tribune à toutes les manifestations en faveur de la défense de nos monuments d'architecture, de peinture, de sculpture, de nos curiosités et de nos souvenirs historiques. Nous ne songerons pas moins au présent qu'au passé ; à cet effet, nous veillerons sur la physionomie des quartiers nouveaux de nos villes et sur la sauvegarde des aspects pittoresques de nos campagnes.
Ce qui caractérise cette Revue, c'est son souci de l'aspect des choses nouvelles, c'est son désir de défendre le beau sous toutes ses formes, qu'il soit ancien ou nouveau, l'œuvre des hommes ou de la nature.
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Travaux d'architecture et de sculpture de Jean de Berry. — Nous continuons l'analyse du remarquable travail de nos collègues MM. de Champeaux et Gauchery publié dans la Gazette archéologique (Voir L'Ami, 1er vol., p. 331).
Guy de Dammartin dirigeait également, en 1399, pour le compte du duc de Berry, la reconstruction du château de Concressault situé dans la vallée de la Sauldre en Berry. Il est en ruines depuis 1789.
Le duc de Berry fit construire le château de Riom aujourd'hui cour d'appel. On en retrouve les comptes aux Archives nationales. Guy de Dammartin en établit les plans, les devis et les marchés vers 1383. L'une des plus importantes entreprises du duc de Berry fut le palais de Poitiers, actuellement Palais de Justice, qui avait été ruiné par les Anglais en 1345. Les Archives nationales ne possèdent que les comptes des années 1384- 1386; ils concernent la tour de Maubergeon aujourd'hui cour d'assises, un des monuments les plus intéressants du vieux Poitiers. Le duc y rendait la justice. Nous retrouvons Guy de Dammartin ayant pour lieutenants, Génin, Guérart, Robert Foucher et Etienne Gérard. On cite les carrelages émaillés peints aux armes et à la devise du duc.
Le premier monument dont le duc de Berry paraît s'être occupé en arrivant à Bourges est la cathédrale; en 1371 il y avait entrepris la construction d'une chapelle où il voulait primitivement fixer sa sépulture; un de ses premiers soins fut aussi de relever les murs et les tours d'enceinte de la ville. La réédification du palais de Bourges fut enfin son œuvre capitale. Il logea provisoirement à l'archevêché, où se réfugia plus tard Charles VII et où naquit Louis XI. Il faut citer la cheminée principale de ce palais, qui rappelle celle de Poitiers. A l'instar de l'ancienne résidence de nos rois à Paris, le duc accompagna sa résidence de Bourges d'une Sainte-Chapelle dont la dédicace eut lieu le 18 avril 1405. {A suivre). CH. SELLIER.
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Les vitraux des XIIe et XIIe siècles à la cathédrale de Bourges ont fait l'objet d'une publication célèbre, depuis longtemps épuisée : la monographie de cette cathédrale par les P.P. Cahier et Martin. Mais toute une série de splendides verrières, se rapportant aux époques postérieures, n'avaient jamais été reproduites. Ce sont elles que nous publions dans le même format que l'ouvrage des savants Jésuites, dont le nôtre forme un complément indispensable.
Ici les questions de symbolisme, dominantes au XIIe et au XVIIIe siècle, font à peu près défaut; mais les vitraux du XVe au XVIIe siècle reproduisent avec quelques légendes sacrées des figures de saints ou de personnages profanes qui soulèvent des questions d'art, d'histoire, de mœurs, de costumes et autres dont l'étude est des plus attrayantes.
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François 1er vint peu à Chenonceau; on sait seulement qu'il y fit une visite, en 1545. Un inventaire dresse après la mort du roi. en 1547, nous montre la pauvreté du mobilier, car il ne mentionne que quelques tables, escabeaux, buffets, landiers et chandeliers en bois pendus aux soliveaux.
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LE CHATEAU DE CHAMBORD
ET SES CULS-DE-LAMPE DE LA RENAISSANCE
M. Cartier d'Amboise a prouvé que Chambord a été construit d'après les plans et par les soins de Pierre Lenepveu, maître maçon du pays Blaisois. Ainsi s'écroule une des nombreuses légendes qui attribuent à des artistes italiens la conception de nos édifices. D'ailleurs les pendentifs que nous reproduisons ici', disent assez par eux-mêmes leur origine gauloise. N'est-ce pas autre chose que « l'étude » dans le goût du jour, des pendentifs et clefs de voûte de nos édifices de la fin de l'ère ogivale. Ces culs-de-lampe se trouvent à l'extérieur d'une des cheminées voisines de « la lanterne » du château.
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Le retable de l'église de Douai représente, sur neuf volets mobiles rattachés à un panneau central, divers épisodes de la légende chrétienne. C'est pour cette raison qu'on le désigne sous le nom de polyptique, afin de le distinguer des tableaux primitifs flamands qui sont ordinairement des triptyques. Ce vaste tableau retable était avant la Révolution le principal ornement du chœur de l'église d'une célèbre et puissante abbaye, située près de Douai, dans un petit pays nommé Anchin. On y remarque les armes et les portraits du prieur de l'abbaye et de l'empereur Maximilien son protecteur. Rasée en 1793, malgré son caractère absolument artistique, l'abbaye d'Anchin vit disperser ses objets d'art ; beaucoup furent anéantis. Le grand retable heureusement fut sauvé ; ses panneaux furent cependant divisés et recueillis dans le pays par des mains pieuses. M. le D'Escallier, de Douai, retrouva le panneau central vers 1850 et fut assez heureux pour recueillir un à un les divers panneaux complémentaires. L'œuvre était parfaitement conservée, et n'avait jamais subi les atteintes d'un nettoyeur.
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C''est un fait acquis qu'en 1243, Guillaume Marques, seigneur de Chenonceau, possédait ce fief et qu'un château y était construit. Sous Charles VI, Jehan Marques, ayant pris parti pour les Armagnacs contre les Bourguignons, livra son château aux Anglais. Sa félonie fut punie en 1411 par les troupes royales victorieuses, qui incendièrent Chenonceau, dont les bois furent coupés à hauteur d'infamie en signe de traîtrise.
En 1432, Charles VII donna l'autorisation à Jehan Marques, deuxième du nom. de rebâtir et fortifier son château de Chenonceau; il fut alors reconstruit sur les bords mêmes du Cher, et entouré des trois autres cotés de larges douves qui communiquaient avec la rivière: une tour s'élevait à l'un des angles de l'enceinte. En outre. un moulin également fortifié fut construit dans le lit même du Cher, sur deux fortes piles qui forment encore aujourd'hui le soubassement du château actuel.
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Le Château de Tiffauges (Vendée)
Ces ruines sont situées sur un monticule escarpé qui domine les vallées de la Sèvre et de la Crûme; l'accès en a lieu par la route stratégique de Cholet à Saint-Jean de Monts. Ses murailles étaient déjà ruinées au XVIe siècle.
La légende attribue à la fée Mélusine la fondation de Tiffauges, où se trouvait un castel lum dès l'époque romaine. Au Ve siècle, une colonie de Sarmates et de Teiphales y peupla un poste de soldats. Parmi les seigneurs qui, pendant le moyen âge, commandèrent dans le château, nous citerons le célèbre Gilles de Rays, le compagnon de Jeanne d'Arc, qui s'illustra dans les opérations autour d'Orléans et devint maréchal de France à vingt-six ans. Après la mort de la Pucelle, il rentra dans ses terres et s'y livra au luxe et à la débauche qui le ruinèrent; il travailla ensuite à la recherche de la pierre philosophale; mais une visite du Dauphin, le futur Louis XI, arrêta son entreprise. Il se livra alors aux sorciers et aux magiciens: une vieille femme. la Meffraye. attirait de jeunes enfants qui subissaient les plus odieux attentats. Le seigneur Tiffauges nia ces actes quand il dut comparaître devant la cour ecclésiastique de Nantes; puis, inclinée de torture, il avoua; il obtint alors son pardon: mais le duc de Bretagne lit passer le légendaire Barbe Bleue devant un tribunal présidé par le chancelier Pierre de l'Hôpital, qui le lit pendre et briller le 26 octobre 1440.
Sous la Révolution le pays fut le théâtre de la guerre vendéenne, et Kléber entra à Tiffauges.
Tiffauges possède des puits funéraires, découverts en 1885, qui rappellent les sépultures gallo-romaines du Bernard. Le lieu désigné sous le nom de la Motte devait servir de pretorium au camp romain, à en croire MM. l'abbé Brin et G. Balleyguier.
Tiffauges a de nombreuses ressemblances avec le château de Pouzauges.
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L'Académie n'altéra pas la simplicité naturelle de Chardin : un an encore après sa réception, il se laissait employer par Meissonier à des travaux de châssis destinés à Versailles ' et fastueusement payés huit livres par jour. Habitué à. ces prix, Chardin n'y regardait pas de si près. Il avait en ces matières la naïveté et l'ignorance d'un enfant. Ce fils de commerçant ne savait pas allumer l'acheteur. Au plus fort de sa vogue, ses meilleurs tableaux ne dépassèrent jamais quinze cents livres. Il livra quelquefois pour un morceau de pain et moins encore des toiles qui lui avaient coûté une peine infinie. Ses amis connaissaient sa faiblesse et ne se gênaient pas pour en abuser.
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Hommes opulents, si vous avez quelque goût, loin de vous tous ces cartonnages tailles sur le même patron et que l’on rencontre partout, partout les mêmes. Laissez aux cafés, aux restaurateurs ces décorations dont le brillant rivalise avec celui de vos salons, et que chacun peut se procurer. Favorisez , encouragez le génie de la peinture; sa richesse est inépuisable; elle parle à vos sens; elle rappelle le beau, le grand.
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