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Citation de enkidu_


Le gouvernement a pris toutes sortes de mesures. Il encourage la natalité en accordant des allocations pour chaque enfant, des primes à la naissance. Il fait campagne en faveur du travail féminin et garantit aux femmes, à travail égal, un salaire égal à celui des hommes.

Enfin, et c’est le plus important, il a multiplié les écoles, les collèges techniques, les lycées et les facultés ; il a rendu l’enseignement gratuit à tous les degrés (1974), obligatoire aux states du primaire et du secondaire, en 1978. Le nombre des analphabètes est ainsi passé de 90% avant la révolution de 1968, à 20% en 1977, et l’alphabétisation totale paraît près d’être atteinte.

Tous ceux qui ont connu l’Irak avant et après la révolution de 1968 témoignent dans le même sens : en moins de vingt ans, le pays a fait un énorme bond en avant ; c’est sans doute celui qui, de tout le Proche-Orient, a le plus progressé.

Mais ce qui frappe surtout, c’est la discipline, la retenue, la réflexion qui ont commandé, accompagné la progression. Ici, l’on n’a pas sacrifié la campagne à la croissance folle de ville-champignon, mais préservé un certain équilibre ; ici, la richesse pétrolière s’étale beaucoup moins que dans les Émirats ou en Arabie Saoudite ; ici, le chômage est inconnu puisqu’on manque même de main-d’œuvre ; ici, les foules vaquent tranquillement à leurs occupations, car le crime est rare.

Et le voyageur s’émerveille de voir qu’en dépit de la guerre, ou peut-être à cause d’elle, les visages des « Irakiens nouveaux » reflètent la confiance, la fierté, l’espoir. Dans ce pays, la révolution s’accomplit régulièrement, jour après jour. (p. 67)
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