Un jour, M. X..., accompagné de son fils, un gamin de quinze ans, alla chez un grand médecin, son ami intime.
- Je t'amène mon polisson de fils, lui dit-il !
- Pourquoi l'appelles-tu polisson ? qu'a-t-il fait ?
- Imagine-toi que ce petit scélérat a couché avec ma bonne !
- Où est le mal ?
- Le mal ! Visite-le ; tu vas le voir.
Le médecin constata que le fils de M. X... était salé et poivré dans les plus grandes largeurs.
- Ce ne sera rien, dit-il au père, nous le soignerons.
- Oui, mais dit M. X... Il y a un mais !
- Lequel ?
- C'est que moi aussi, j'ai couché avec la bonne.
- Eh bien ! je vous soignerai tous les deux. Mais, dit tout à coup le médecin pris d'une inquiétude subite, tu as été au moins réservé avec ta femme ?
- Malheureusement non.
- Sacré nom de Dieu de cochon ! Il faut que je me soigne aussi !
Je sens votre main étreindre et déchirer ma chair, puis vous me pincez. Votre main cingle vivement mes deux joues, cependant que je suis à genoux, les bras atrocement liés derrière mon dos par des courroies qui me blessent. Je sens la mèche mordante de votre fouet me couper la peau à de longs intervalles pour que votre plaisir dure plus longtemps, et les larmes coulent sur mes joues, malgré tous mes efforts, car pour me punir de vous aimer trop, vous arrachez la toison qui cache mon sexe. Chaque fois, je dois vous dire : "Merci, maître !" Si j'oublie, votre main chérie me giflera, aussi durement que possible et toujours mes yeux, doux, tendres, obéissants, sont rivés aux vôtres.
Je veux voir votre petite main fine piquer ma chair doucement avec votre épingle de cravate et savourer votre joie féroce quand vous verrez mon sang, et vous me forcerez moi-même à verser du vinaigre sur ma blessure.