Tu te grattes les tempes au niveau où les mailles de ton bonnet de nuit ont dessiné des arabesques. En ôtant ton fichu, en t'en servant pour t'essuyer le visage, tu as l'impression d'entendre le rire sarcastique d'un homme prendre le dessus sur l'agitation de tes pensées. Tu ne sais plus distinguer entre ce que tu vois et ce que tu entends. Tout te mêle. Tout te malmène.