Pour atténuer sa peur panique de la mort, le public consomme les séries médicales comme des petits cachets. Comme si regarder la maladie immunisait.
J'aime les films d'horreur qui restent dans la suggestion, comme dans Rosemary's baby : il y a encore plus de force en ne montrant rien, en laissant le public imaginer.
Charlie Adlard
Dessinateur du comics The Walking Dead
Certains ont vu, dans la version d'Alan Ball, le combat des homosexuels pour être reconnus et acceptés. Il y a plusieurs raisons à cela : l'orientation sexuelle d'Alan Ball, l'utilisation du slogan antivampires "God hates fang" ("Dieu hait les canines pointues"), calquée sur celui qui est utilisé contre la communauté LGBT, "God hates fags" (Dieu hait les pédés"), et le jeu de mots sur "coming out of the coffin" ("sortir du cercueil").
(A propos de True Blood)
Les femmes sont faites pour l'amitié, les hommes pour baiser.
Samantha Jones
Pour son premier album, il retrouve Trent Reznor, créateur de génie de Nine Inch Nails avec qui il avait gardé contact après une interview. En plus de le signer sur son label, il produit les trois premiers disques du groupe [...]. Puis il se retire. Car si Manson sait s'entourer des bonnes personnes, il ne garde pas les plus talentueuses trop longtemps, au risque qu'elles ne lui fassent de l'ombre. [...] Il a beau être on ne peut plus sûr de lui pour ce qui est de diriger les autres, captiver le public, créer un monde et s'y engouffrer, ses qualités de musicien restent à prouver.
Il dira prétentieusement en 1997 [...] : Quand on me demande "Comment s'est passée votre collaboration avec Trent Reznor ?", j'ai plutôt tendance à rétorquer un truc du genre "Vous obtiendrez probablement une réponse plus intéressante en lui demandant comment s'était de bosser avec Marilyn Manson." Rappelons au passage qu'à l'époque, il était loin d'être le phénomène de société qu'il est devenu.
S'il est un écrivain qui a inspiré Manson depuis le début, c'est Roald Dahl avec son Charlie et la chocolaterie. Fasciné par le personnage de Willy Wonka, [...] il s'est très tôt identifié à lui. Wonka est l'anti-héros parfait. Celui dont il faut se méfier car il est prêt à tout pour vous faire entendre raison. Pour faire comprendre aux enfants qui visitent sa chocolaterie où sont leurs torts, il les punit en retournant leurs péchés contre eux. [...] Voilà qui a beaucoup plu à Marilyn Manson. Puisque ses parents, ses professeurs, et finalement le pays dans lequel il vit, ne veulent pas comprendre que leurs théories religieuses et bornées ne font que les frustrer, [...], alors il deviendra ce personnage dont ils ont toujours eu peur. [...]
Marilyn Manson a choisi un auditoire accessible.
C'est pour cette même raison que Willy Wonka a, dans le roman, décidé de trouver un enfant pour prendre sa relève dans la chocolaterie : "Il y a des milliers de gens très capables qui donneraient tout au monde pour être à ma place. Mais je ne veux pas de ces gens-là. Je ne veux pas d'une grande personne ici. Un adulte ne m'écouterait pas. [...] Il tenterait de procéder à sa manière et non à la mienne. C'est pourquoi il me faudra un enfant." [...] Et l'on relève dans cet extrait le même paradoxe qui poursuit Marilyn Manson depuis le début de sa carrière : il prône la liberté de pensée et l'épanouissement de soi, tout en se mettant involontairement en position de Dieu que l'on suit et imite.
L'auteur [Jeff Lindsay] continue sa saga à raison d'un tome par an et ne manque pas une occasion de rendre visite à ses personnages... sur un plateau de tournage.
Si vous croyez que Dieu fait des miracles, il est temps de considérer l'éventualité que Satan en provoque aussi quelques uns.
[phrase de l'épisode 12 de la saison 2]
- Je suis un mec et, qui plus est, un mec de la pub.
Si je n'étais pas direct, je signerais un deal par an. Tu es mon prochain deal.
- C'est extrêmement romantique. Tu sais parler aux filles.
- Je me débrouille
Et je bénis Cuisine Tv de diffuser ses émissions qui sont, pour moi, plus attrayantes qu'un film érotique. Sa façon de presser les citrons avec le jus qui lui dégouline des mains, de se lécher les doigts, de mélanger des salades géantes sans couverts, de badigeonner des truites d'huile d'olive avec amour... Jamie me rend électrique.
Gnocchis au lapin, soupe du pêcheur délirante avec des fruits de mer, de la rouille, des croûtons, du poisson et panna cotta au coulis de fruits rouges avec gâteau à la pistache, je suis proche ... de l'orgasme. (oui, bon, d'accord, j'exagère).