Lui, ce n'est pas le viol, qu'il risquait avec son attitude. Mais le lynchage public. Coupable d'être lui-même.
Et nous, on était coupables de quoi, déjà ? Ah, oui : d'être jeunes, jolies, heureuses de profiter d'un début d'été, de vacances ensoleillées, de la musique ringarde du 14 juillet et d'avoir trop dansé, trop bu.
Et eux, ne sont coupables de rien. Ni de viol ni d'abus. Ni même de lâcheté.