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Critiques de Charlotte Gingras (21)
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Un été de Jade

J'ai bien aimé cette histoire d'amour pour adolescents dans laquelle, Théo, ado de 17 ans antipathique, presque hargneux, se retrouve confronté à Jade, une jeune fille rebelle, amoureuse de la nature et du grand air, qui vit sur une île où se trouve une vieille maison dont Théo vient d'hériter. Même s'il fera tout pour repousser ses sentiments, Théo sera vite fasciné par cette jeune fille qui est tout le contraire de lui: heureuse, fière et indépendante.
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No man's land

J'ai beaucoup aimé l'utilisation du « tu » à deux niveaux. le premier « tu » qu'Éden utilise pour parler de son histoire, le deuxième « tu » qu'utilise Jeanne pour parler d'Éden. Cela crée une distance entre les personnages et ce qu'ils vivent sans pourtant diminuer le tragique de leurs situations. Tragiques bien différents mais qui ne sont pas pour autant moins souffrant pour l'une comme pour l'autre. Quoique, on pourrait penser, qu'Éden, n'ayant jamais été aimée, ayant toujours vécu dans le besoin et la peur, a une conscience moins grande de la souffrance par manque de comparaison. On ne souffre vraiment que de ce que l'on perd, peut-être.

Il y avait peu de chance qu'Éden et Jeanne se rencontre mais voilà, l'auteure fait que l'improbable se produit. Et ces deux femmes usées par la vie vont se rencontrer et l'une à travers l'autre se trouver. Ainsi, peut-être, arriveront-elles à espérer de nouveau à un semblant de bonheur.

Excellent livre. Très belle écriture, pleine de finesse dans le style et les mots.



http://xstinec.blogspot.ca/



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La petite écuyère

Comme tous les ans avant l’automne, le photographe ambulant descend au village en traînant par la bride un poney blond. Ce dernier avance, tête basse, le dos chargé d’une énorme caisse de bois. Selon une coutume ancestrale, photographier un enfant sur le dos d’un poney à la crinière pâle éloignerait le mauvais sort pour le reste de l’année.



Comme toujours, la petite Justine tente de se dérober mais cette fois-ci, sa mère découvre sa cachette. Elle lui met de beaux vêtements, la coiffe et la traîne par la main sur la place de l’église où a lieu l’événement.



La fillette est terrorisée. Sans ménagement, on la pose sur le dos de l’animal. Entre les cris de la foule, les moqueries des enfants, les injonctions du photographe et de la mère, le poney blond est aussi tourmenté que Justine. Il se cabre et détale. S’ensuit une course folle…



Mais contre toute attente, la petite fille va sentir sa peur s’envoler et le poney va goûter au plaisir de la liberté. L’un et l’autre vont s’apprivoiser et se trouver des traits communs.



Et c’est au milieu de la nature accueillante et bienveillante qu’ils vont se raconter leur existence et se comprendre. Depuis ce jour, plus rien ne fit peur à Justine et l’année suivante, à la même saison, elle quitta le village, plus libre que jamais avec en tête deux rêves : retrouver le poney à la crinière pâle et devenir écuyère.



Un album sur les peurs et les douleurs que la force d’une amitié peut délester et armer de courage.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Ophélie

Ophélie a vraiment été un roman coup de cœur pour moi. Si seulement j’avais pu lire ce livre à l’adolescence, je crois que ça m’aurait réellement fait du bien. Ophélie est une jeune fille marginalisée par les autres élèves de sa classe. Elle essaie de passer inaperçue sous ses vêtements trop grands pour elle. Elle a une situation familiale difficile, alors qu’elle ne connaît pas son père et qu’elle a déjà été retirée à sa mère qui avait des problèmes de consommations. Elle vit dans la peur que sa mère redevienne inapte. De plus, j’ai trouvé que, pour une fois, la découverte de la sexualité se faisait d’une façon crédible. En général, soit tout va tellement bien que ça peut créer des complexes ou, au contraire, la sexualité est abordée plus par ses conséquences (MTS, grossesse, etc.) Ici, on sent que c’est réel et près de la réalité d’une adolescente de notre époque.



Je me suis reconnue dans plusieurs des situations vécues par Ophélie. Comme elle, je passais mes émotions en dessinant et j’aurais bien aimé trouver un endroit où me réfugier et me sauver de mes bourreaux. Ce livre a gagné de nombreux prix et je comprends pourquoi. Les dessins de Daniel Sylvestre ajoutent à l’univers du livre. Un livre que j’ajouterai à ma bibliothèque.
Lien : http://www.libellul.com/?p=2..
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Ophélie

Cette lecture est triste mais pleine d'espoir...Une adolescente solitaire fera des rencontres qui l'aideront à surmonter son mal de vivre.
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La fille aux yeux de jade

Un roman qui se présente comme un testament, le testament d'une vieille femme, un peu folle, revenue de tout , elle a vécu isolée, enfin presque, sur une île en bordure du fleuve Saint Laurent.



Quand elle décède deux adolescents héritent de ses terres, Jade une jeune fille ultra sensible, amateur de photographie et Théo son petit neveu, un citadin qui ignore tout de ce qui l'attend.



Théo arrive sur l'île, tombe amoureux de Jade, et va vivre une relation très compliquée avec elle, et en parallèle il découvre le projet de sa grande tante et va donner un sens à sa vie.



Un roman écologique publié en 1999 qui propose une solution : les liens communautaires, le vivre ensemble et prioriser les générations futures.



Les illustrations de Jaouen Salaün sont justes superbes , sauf le chien qui ressemble à un dinosaure croisé avec un renard.
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La disparition

Roman dramatique et touchant où le lecteur s'identifie rapidement à Viola, une jeune fille qui recherche sa mère disparue dans le Grand Nord. Le récit est très bien écrit et on ressent les émotions du personnage principal.



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No man's land

Chère lectrice, Cher lecteur,



J’ai décidé de lire No man’s land de Charlotte Gingras car je m’étais procurée ce bouquin pour l’événement le 12 août, j’achète un livre québécois et il me tardait de le lire. Comme je ne connaissais pas la plume de Charlotte Gingras, je me suis dit que ce livre me permettrait certainement d’entrer dans son univers par le biais de beaux personnages. J’avais lu le résumé de l’éditeur avant de mettre le bouquin dans mon panier d’achat et l’histoire m’apparaissait fascinante.



Tout d’abord, qui est Charlotte Gingras? Selon le site des Éditions Druide :



«Charlotte Gingras écrit des romans jeunesse depuis une vingtaine d’années. Elle a récolté plusieurs prix au fil des ans, dont deux prix du Gouverneur général. No man’s land est son premier roman en littérature générale.»



Deux Prix littéraires du Gouvernement général du Canada, c’est quelque chose….



Que raconte No man’s land?



Une adolescente de 14 ans, Éden, vit dans une famille dysfonctionnelle. Sa mère, une alcoolique, s’occupe de les nourrir, ses soeurs et elle, point final. Éden est très proche de sa petite soeur Fleur et elle prend soins d’elle du mieux qu’elle peut. Comme l’argent et la nourriture se font de plus en plus rares, elle décide de quêter dans le métro de Montréal. Dans ce dernier, elle rencontre Jeanne, une dame d’un certain âge qui a un gros chagrin d’amour car son conjoint l’a quittée.



Un drame survient et Jeanne est amenée par le plus grand des hasards à tenter d’aider Éden. Entre elles, un lien se développe à petits pas. Elles vont apprendre à sortir de leur solitude, de leur désarroi, dans la nature. Trouver les mots pour évoquer l’indicible s’avère douloureux surtout si les ténèbres sont omniprésentes. Chacune va apprendre à guérir de ses blessures grâce à la présence de l’autre.



Ce que j’en pense



J’ai beaucoup aimé ce roman. J’adore les être écorchés qui sont possédés par un mal de vivre. Alors, j’étais sans aune doute le bon public pour ce livre. Éden est si touchante, si grande dans sa solitude. Elle se réfugie dans la lecture de romans d’amour faciles pour oublier sa triste réalité et pour en apprendre davantage sur ce sentiment, car elle n’a point de repère par rapport à ce dernier. Aimer, ça débute surtout par des modèles forts autour de soi dans son enfance. Éden cherche… Elle succombe à un prince charmant qui va plutôt être un prince désolant.



Jeanne… je souhaite ne jamais vivre une peine d’amour à son âge. Mais quel beau personnage! La solidarité qui se tisse au fil des pages entre Éden et elle est magnifique. Cette solidarité se développe dans le respect, dans l’apprentissage des limites intérieures et extérieures de l’une et de l’autre, avec comme toile de fond une nature guérisseuse. Cette nature va s’imprégner au coeur des femmes «gelées». Elle va tout fracasser grâce à sa force, mais surtout grâce à sa beauté.



«Est-ce que la respiration incessante des marées, les pierres, le grand vent, l’odeur forte du varech et des conifères, toute cette énergie sauvage de l’île va nous pénétrer et nous guérir, toi et moi? (p. 111)



Il y a aussi cet héron qui apparaît sur la sublime page couverture. Un grand héron qui prend son envol vers un ailleurs meilleur. En ce sens, ce roman est parsemé de symboles (prénoms des personnages, animaux, flore, etc.).



Si vous avez envie de passer un bon moment de lecture, je vous invite à plonger dans cette histoire. C’est un rendez-vous avec la beauté auquel nous convie l’autrice.



Aimez-vous ce type de récit?

https://madamelit.ca/2022/10/25/madame-lit-no-mans-land-de-charlotte-gingras/
Lien : https://madamelit.ca/2022/10..
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No man's land

Charlotte Gingras n’est pas une débutante, loin de là. Elle a remporté deux fois le prix du Gouverneur général pour des romans destinés aux jeunes. Mais c’est la première fois qu’elle signe un roman destiné aux adultes. Et quel roman! No man’s land est un roman bouleversant, dont on ne sort pas tout à fait intact.



De la première phase où la narratrice utilise le « tu » pour s’adresser au lecteur à la dernière de l’auteure pour parler d’« elle », je n’ai pu m’éloigner des personnages de No man’s land. Éden et Jeanne me suivaient partout. Je les voyais dans chaque visage abîmé par la vie, dans chaque itinérante, dans chaque adolescente déjà mère, alors que je prenais mon temps pour ne pas arriver à la fin de cette histoire qui, si elle nous montre à quel point la violence est présente dans nos vies, nous révèle à quel point l’amour peut nous pousser à aller au-delà des limites imposées.



Jeanne et Éden avaient peu de chances de se rencontrer. Très peu. Et c’est peut-être parce qu’il y avait peu de chances qu’elles se retrouvent dans un même lieu en même temps que leur rencontre est déterminante. L’une et l’autre sont à bout de ressources, aux prises avec la peur.



La plus jeune tend la main dans le métro alors que l’aînée a tout quitté. Elles ne savent pas encore qu’à partir de ce moment, plus rien ne sera pareil, que tout va désormais changer et qu’elles s’épauleront l’une l’autre comme si elles étaient du même sang.



Éden, l’adolescente qui a laissé mourir son enfant, est en train de se laisser mourir elle aussi tant elle se laisse porter par la dérive, sans point de repère pour tenter de s’en sortir, parce qu’élevée au sein d’une famille dysfonctionnelle et pauvre. Jeanne sait qu’elle va vers la mort dans un futur plus ou moins lointain, mais elle ne veut pas y faire face seule.



C’est là la beauté de cette histoire finement racontée, sans se perdre dans des détails, mais avec suffisamment d’éléments, voire d’anecdotes, pour que nous nous attachions à ces deux êtres usés par la vie. Ces femmes qui, pourtant, n’aspiraient qu’au bonheur et dont on les a privées jusqu’à ce qu’elles se « trouvent ».



Oui, No man’s land est un roman bouleversant, grave, mais qui donne à sourire à certains moments qu’on sort de celui-ci avec un nouvel appétit pour la vie. Malgré les imperfections de celle-ci, malgré l’injustice flagrante, malgré la peur, malgré tout cela. Parce qu’il y a quelque part une lumière peut-être vacillante qui éclaire le chemin de quelqu’un qui ne demande qu’à nous connaître.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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La fille aux yeux de jade

Un jeune garçon hérite d'une "maison",sur une île pratiquement déserte, de sa vieille grande tante. Il arrive sur l' île et est vite intrigué par le peu d'habitants. Il passe la 1ère nuit en ayant la ferme intension de rentrer chez lui le plus vite possible mais plus les jours passent et plus cette île le transforme... . Il découvre dans cette île une jeune fille de son âge hors d'atteinte, spéciale mais attirante.

Cette histoire nous intrigue tout autant que le personnage principal. L'histoire d'amour captivante, interdite, incompréhensible vécue par le narrateur nous met dans une ambiance indescriptible. On n'arrive plus à refermer le livre.

Seul point négatif, la fin du livre qui ne me semble pas terminée. Je n'ai pas aimé la fin car je pense qu' il manque quelques pages ou bien même un chapitre.

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La petite écuyère

Le gros point fort de l'album: une vraie beauté du texte pour le lectorat cible.

Il peut être un peu long à lire seul pour des lecteurs de 7 ans, nous recommanderons aux grands lecteurs de leur lire le texte parce que, selon nous, c'est certainement là qu'il sera le mieux mis en valeur, que toute l'essence de douceur se diffusera le plus efficacement.

Il sera possible de le relire seul, après, en jeune lecteur apprenant, pour retrouver les sensations familières du personnage qui boude ou en proie à sa mini-peur.

On nous racontera le jour où Justine a vaincu sa peur du cheval du photographe.

C'est l'aventure d'une journée qui parlera à la tranche d'âge.

Tout le monde a peur d'une petite chose.



Chaque année, il y a une photo à faire sur un poney, comme on fait des photos de classe et Justine tentera de l'éviter.

Nous sommes dans un petit village.

L'épreuve nous semblera anodine à hauteur de grands mais certainement pas à niveau d'enfants.

Ce n'est pas simple de se sauver, de se cacher de ses frousses, surtout lorsque les parents vous pousseront.

Nous savons que cette situation peut être compliquée pour l'enfant comme bénéfique.

Justine devra faire avec et monter sur le dos du poney, contenir sa pétoche devant les autres qui la regarde et le photographe qui attendra un sourire.

Ce moment très tendue sera la première partie du récit.

Et puis l'histoire va s'emballer comme un cheval piqué et le poney va se sauver avec la petite sur le dos.

Comment va t-elle réagir?

Contre toutes attentes, ce moment sera apaisé, vous verrez.

Il sera pleinement à profiter.



Le texte de Charlotte Gingras nous installera dans un charme simple de la vie de campagne et les sentiments de l'enfant viendront l'envahir sur cette journée, d'une forte proportion, parce que lorsqu'on a la frousse, c'est ainsi que cela se passe, l'ordinaire s'efface au profit d'une émotion intense qui transformera le regard.

L'auteur n'en fera pas un cauchemar, il nous présentera tout ceci d'une vision extérieure, sans que l'on perçoive à l'image ce qui se passe en dedans.

Le texte sera sur le ton de la confidence donc pour nous raconter puisque ce n'est pas Justine qui nous dira tout.

Le cheval et l'enfant vont partager un moment, un bon moment de liberté.



Nous reconnaîtrons un peu l'univers de l'illustration Claude Dubois, d'un traitement différent ici mais toujours d'un rétro classique candide appréciable. Son travail d'esquisse pour rendre son style encore plus enfantin permettra d'installer de la légèreté, nous replaçant un peu dans l'univers de l'enfant.

La chute ( au sens figuré) aura une double répercussion importante à découvrir, d'une ironie savoureuse.

On aimé.

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La liberté ? Connais pas...

Ce roman relate l'histoire de Mirabelle, une adolescente triste et renfermée aux prises avec une mère névrosée, pauvre, et mal outillée pour son rôle de parent.
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Ophélie

L'histoire d'une rencontre (ou plutôt de ses conséquences) puis d'autres rencontres. Une auteur donne à une ado perdue et marginalisée de l'espoir et un carnet. Ensuite, cette ado se trouve un petit refuge clandestin que le hasard la pousse à partager avec un autre adolescent malheureux. Ce n'est pas un livre coup de cœur car j'ai été assez peu touché par plusieurs passages du livre (chacun a son vécu, sa sensibilité propre) mais j'ai aimé la façon d'illustrer et adoré plusieurs passages (notamment la façon dont l'écrivaine défend Ulysse ou la fin tragique de Tripode...)
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Ophélie

Dans ce texte, une mélancolie traverse les pages, comme rarement on a pu retranscrire le mal-être de l’adolescence.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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La petite écuyère

Tout d'abord, merci à Masse Critique de m'avoir permis de découvrir se livre pour enfants.

Sitôt reçu, sitôt lu avec mes deux enfants de 4 et 6 ans, autant dire le public ciblé.

Je dois avouer avoir été déçu de ce livre, nous nous attendions à un joli conte sur l'amitié entre une petite fille et un poney, pourtant tel n'est pas le thème abordé.

Le petite fille à peur de tout, la maman est tyrannique, les enfants moqueurs et méchants. Quand au photographe il maltraite son animal.

Pourtant pas de happy end, pas de moral, le poney repart à son triste sort, les fautifs ne sont pas punis, et le final nous informe que la petite fille prend la fuite l'année suivante.

J'ai vraiment regrettés l'absence de morale, j'ai du expliquer à mes enfants pourquoi le poney repartait avec le photographe et non la petite fille comme ils le voulaient.

Une vraie déception, d'autant que les illustrations sont mignonnes et que le thème promettait une histoire plus positive.

Désolé mais je n'ai vraiment pas apprécié cette histoire.

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La petite écuyère

Le résumé et Le titre du livre font penser que l'histoire parle d'une écuyère et ce n'est pas tout à fait cela. Ils se rapprochent plutôt de la fin de l'histoire.

La couverture et les illustrations sont jolies mais quelque chose me gênait en les regardant et en approfondissant un peu plus, je pense que cela vient des couleurs qui sont utilisées. Même si l'histoire est plutôt triste, elles sont trop froides à mon goût ( j'ai fait une recherche et j'ai appris qu'il existait des couleurs chaudes ou froides).

Ce qui ressort de cette histoire, c'est que l'animal peut être un réconfort et une aide pour surmonter ses peurs. Il est aussi question de la souffrance des animaux et plus précisément, dans cette histoire, d'un poney. Justine, la petite fille et le poney se comprennent et se réconfortent mutuellement.

J'ai été surprise par la fin qui suppose que Justine devienne écuyère dans un cirque après avoir retrouvé le poney. Pour ma part, j'aurai préféré une fin où le poney retrouve une totale liberté plutôt que de se retrouver dans un cirque à la merci des hommes.

Cet ouvrage est quand même un beau livre agréable à lire.
Lien : http://scoobydu41.over-blog...
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Ophélie

Un roman pour les grands ados : lycée et éventuellement 3e. Un roman québécois très prenant, très vrai, avec un style direct et dynamique qui va droit au but.
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La petite écuyère

Le titre et le résumé ont tout pour plaire. Une fillette, qui a peur de diverses choses de la vie, rencontre un poney qui va tout changer. Elle a peur de la maîtresse, de l'alphabet, des garçons... On se dit alors que l'histoire va traiter de la question de la peur, du doute, de la vie des enfants. Belle erreur !



Le photographe descend avec son poney dans le village de Justine afin de faire des photos des enfants, ces photos ayant pour légende de faire fuir le malheur (vaste blague, le photographe maltraite juste son animal pour se faire de l'argent. Superbe image à donner aux enfants. Maltraiter les animaux pour l'argent. Bref) Après une séance de torture de sa mère qui la coiffe et l'habille après l'avoir attrapée alors que la fillette tentait de se cacher, le photographe prend la fillette et la cale sur le dos du poney. La petite est terrorisée, les enfant se moquent. Le poney décide sans trop savoir pourquoi de fuir. La petite, étant morte de peur, finit par apprécier l'animal .Elle lui fait part de ses peurs et angoisses, comprends que le poney lui aussi est maltraité par son maître et qu'il a aussi son lot de peur. On se dit alors qu'elle comprend que la peur est normale. Que le poney va lui apporter du bonheur, lui faire prendre conscience de surmonter ses peurs et ne pas se laisser envahir par ce sentiment.



Mais non, Justine monte sur son dos et rapporte le poney maltraité au photographe et le quitte ! Elle abandonne le poney à son sort, tout en étant heureuse de ne plus avoir peur de rien et avec l'envie de devenir écuyère (qui soit dit en passant est absurde, pourquoi veut-elle devenir écuyère ? Parce qu'elle a rencontré un poney aussi peureux qu'elle ? Absurde.)



Elle quitte plus tard le village et, comme c'est dit à la fin, les vieux du village aiment dire qu'elle a rejoint le poney car elle a décidé d'être écuyere et qu'ensemble, ils font partie d'un cirque de gitans.



Oui. C'est écrit cela.



Ce livre ne présente pas d'intérêt. Les images sont banales, limites mauvaises. Le résumé ne correspond pas à ce qui ressort de la lecture. Et enfin, le titre ne colle pas. La petite n'est pas écuyère ! Mais elle a peur du poney !



Je suis très déçue de cet ouvrage. Vraiment très déçue. Je ne comprends pas la morale, il y avait tant de choses à faire, mais pas cela.



Je ne recommande pas ce livre. Je l'ai reçu dans le cadre de la masse critique et honnêtement je suis déçue d'avoir été sélectionnée pour cet ouvrage. Malheureusement, il n'est pas pertinent. Les enfants ne relèveront pas forcément tout ça mais avec mes yeux d'adulte, je trouve que ce livre véhicule de mauvaises choses.

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No man's land

Un livre difficile de par le sujet mais qui apporte un questionnement sur ce que l'on peut faire face à la détresse humaine, face à ces jeunes sans sécurité et surtout à notre grand individualisme qui nous fait passer à côté de tous ces gens qui souffrent. A lire pour un peu s'ouvrir les yeux.
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Guerres

Aussi habile à évoquer les chuchotements tendres que les révoltes rageuses, Charlotte Gingras décrit de façon magistrale les contradictions de ses personnages. Et son roman se déploie superbement, intense sans être lourd, sombre et lumineux en même temps.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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