Citation de Cielvariable
Lucie n’est pas pressée d’arriver à l’école. Mais alors pas pressée du tout ! Chaque minute passée loin de sa maîtresse, Mme Tabac, est une minute de gagnée. D’ailleurs, si celle-ci était un aliment, elle serait sûrement… une soupe d’épinards aux pattes de poulet !
– Allez, accélère ! claironne la mère de Lucie en trottinant devant elle dans son jogging rose. Chaque matin c’est le même cinéma. Je veux être à l’heure à mon cours de yoga !
Mais Lucie ralentit encore au moment où elles arrivent devant la cour de l’école. Elle déteste l’école, c’est vraiment trop nul.
– Aujourd’hui, il y a une nouvelle qui arrive dans notre classe, lance-t-elle. Elle vient d’Amérique.
– C’est formidable ! Tu pourrais l’inviter à ton anniversaire !
– Ah non ! répond Lucie en se disant : « Et puis quoi encore ? »
De toute façon, elle n’a le droit d’inviter que quatre personnes. Ou plutôt trois, puisqu’elle est malheureusement obligée d’inviter Anton. Pourtant, Anton ne veut même pas venir. Mais leurs mères se connaissent depuis qu’elles ont suivi le même cours de préparation à l’accouchement…
– Tu as le temps d’y réfléchir, lui dit sa maman en plaquant un gros baiser sur sa joue. Puis elle repart en courant, avec ses fesses roses qui valsent d’un côté, puis de l’autre.
Gauche, droite.
Gauche, droite.
Avec un soupir, Lucie pousse la lourde porte de l’école.
« Pff ! soupire-t-elle en remontant le grand escalier comme un escargot. Inviter une fille que personne ne connaît et qui, à tous les coups, va rester dans son coin sans oser parler à personne… C’est hors de question ! »
Quand Lucie entre dans sa classe, la nouvelle est déjà là. Elle est assise sur le bureau de la maîtresse, les jambes pendant dans le vide. Tout le monde l’encercle et la fixe avec curiosité. On dirait que Filippa Pepperkorn est la fille la plus incroyable que les enfants aient jamais vue.
– Allez, accélère ! claironne la mère de Lucie en trottinant devant elle dans son jogging rose. Chaque matin c’est le même cinéma. Je veux être à l’heure à mon cours de yoga !
Mais Lucie ralentit encore au moment où elles arrivent devant la cour de l’école. Elle déteste l’école, c’est vraiment trop nul.
– Aujourd’hui, il y a une nouvelle qui arrive dans notre classe, lance-t-elle. Elle vient d’Amérique.
– C’est formidable ! Tu pourrais l’inviter à ton anniversaire !
– Ah non ! répond Lucie en se disant : « Et puis quoi encore ? »
De toute façon, elle n’a le droit d’inviter que quatre personnes. Ou plutôt trois, puisqu’elle est malheureusement obligée d’inviter Anton. Pourtant, Anton ne veut même pas venir. Mais leurs mères se connaissent depuis qu’elles ont suivi le même cours de préparation à l’accouchement…
– Tu as le temps d’y réfléchir, lui dit sa maman en plaquant un gros baiser sur sa joue. Puis elle repart en courant, avec ses fesses roses qui valsent d’un côté, puis de l’autre.
Gauche, droite.
Gauche, droite.
Avec un soupir, Lucie pousse la lourde porte de l’école.
« Pff ! soupire-t-elle en remontant le grand escalier comme un escargot. Inviter une fille que personne ne connaît et qui, à tous les coups, va rester dans son coin sans oser parler à personne… C’est hors de question ! »
Quand Lucie entre dans sa classe, la nouvelle est déjà là. Elle est assise sur le bureau de la maîtresse, les jambes pendant dans le vide. Tout le monde l’encercle et la fixe avec curiosité. On dirait que Filippa Pepperkorn est la fille la plus incroyable que les enfants aient jamais vue.
