AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Charlotte Moundlic (130)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Mon coeur en miettes ou les plus beaux jour..

Michel n'aime pas les filles ! Ha ça non ! Il s'en méfie comme de la peste, quand elles sont entre copines, elles ricanent et se moquent. le problème, c'est que son meilleur copain, Malik, part pour quelques mois en Espagne, son père doit y travailler. le voilà seul… Mais une nouvelle élève arrive à l'école, la maîtresse la place à côté de Michel et lui demande d'être son référent. D'abord réservé, Michel fait connaissance de cette fillette espagnole bien différente à ses yeux des autres filles…



Amour quand tu nous tiens … délicieuse petite histoire sur les premières amours. Michel dévoile ses sentiments peu à peu puis son amour, secret bien-sûr, il ne faut surtout pas que la classe le sache sous peine de moqueries et quolibets, on reconnaît bien là les 8-10 ans : pudeur, maladresses, disputes (Ne jamais dire à un enfant de cet âge qu'il est amoureux ! ).





Une histoire pour montrer les sentiments ambigus des enfants de primaire, à ne pas prendre à la légère, pour eux, c'est important, respecter leur jardin secret, ne pas rire de leurs chagrins. Sans doute est-ce là le message de l'auteure.







Une jolie histoire que des parents devraient lire pour comprendre ce que peut ressentir leur enfant.
Commenter  J’apprécie          604
Le papa de Simon (illustré)

Un petit garçon du nom de Simon avait un gros problème, il n'avait pas de papa. Alors ses camarades de classe se moquaient de lui parce qu'il n'avait pas de papa. Le lendemain matin, il était assis au bord d'une mare, quand tout à coup... un monsieur arriva et lui dit : qu'est-ce que tu fais assis comme ça au bord de cette mare ? Le petit garçon lui dit : je n'ai pas de papa, et mes camarades de classe se moquent de moi. Le monsieur le raccompagna chez lui. Le petit garçon demanda au monsieur s'il voulait être son papa. Et il accepta. En arrivant à l'école ses camarades de classe se moquèrent de lui mais le petit garçon leur répondit qu'il avait un papa.
Commenter  J’apprécie          590
A l'ombre de Barbe Bleue

Barbe-Bleue, un personnage inquietant des contes de Perrault. Cette édition est révisitée par Charlotte Moundlic pour le texte et François Roca pour ses magnifiques peintures en clair-obscur. L'histoire se passe au 19e siècle en Angleterre, plus que le conte qui ne fait pas vraiment peur, les personnages féminins sont sublimés. Un bien bel album même si l'histoire est trop courte.
Commenter  J’apprécie          510
Le papa de Simon (illustré)

J'ai été attirée par ce livre car il aborde le thème très actuel du harcèlement en milieu scolaire, traité par un auteur du 19e siècle. Les très belles illustrations y étaient aussi pour quelque chose. Pourtant, cet album m'a déçue. Que ce serait bien si, chaque fois que nous avons un problème et que nous nous isolons pour pleurer, la solution venait nous taper sur l'épaule ! Ici, le harcèlement prend fin parce que Simon rentre dans la norme. Un papa lui tombe du ciel, forgeron en plus, donc un papa fort, car tout papa digne de ce nom se doit d'être fort, n'est ce pas... Même si « la maman » et « le papa » se sont à peine adressé la parole, ce mariage ne peut qu'être heureux puisqu'elle est belle et qu'il est fort. Quelle solution pour Simon si sa maman avait été laide ? Ce qui ne devait pas manquer pas d'arriver aux mères célibataires du 19e siècle, que le rejet social et l'extrême fatigue de devoir tout assumer seules vieillissaient avant l'âge. J'espérais une histoire plus subtile.
Commenter  J’apprécie          471
La croûte

♥ Cet enfant est furieux contre sa mère : elle vient de l'abandonner.

Elle est morte cette nuit. Elle était malade, se savait condamnée, elle a essayé de préparer son petit garçon, mais comment croire à l'impensable, à l'inacceptable ?

"Hier, maman souriait en tout petit dans son lit.

Elle me disait qu'elle m'aimerait toute sa vie

mais qu'elle était trop fatiguée,

que son corps ne savait plus la porter

et qu'elle allait partir pour toujours.

Je lui ai dit qu'elle n'avait qu'à revenir après,

quand elle serait reposée, que je l'attendrais..."



Superbe album qui noue la gorge et pique les yeux dès la seconde page.

Terriblement émouvant parce que l'évocation du deuil y est sobre et tellement juste. La colère, le chagrin, le déni, les petits gestes du quotidien qui manquent, la peur d'oublier, la douleur des autres qu'on peut apaiser parfois, si jeune et si malheureux soit-on, la petite voix de l'absent qui accompagne et encourage, le retour timide du sourire et de minuscules instants de bonheur...



On peut s'étonner a priori que l'album soit rouge (texte et graphisme) et non pas noir. On comprend vite : rouge comme la colère, comme la douleur, comme le sang qui coule d'une plaie, comme la vie qui reprend le dessus.



Les illustrations d'Olivier Tallec sont aussi éloquentes que le texte, douces et poignantes. Petit garçon prostré, furieux, malheureux. Petit bonhomme tellement courageux au milieu d'un grand espace, trop grand pour lui sans sa maman, trop plein de vide et de souffrance.



/!\ Attention, la couverture est trompeuse. L'album ne me semble pas destiné aux enfants de moins de huit ans, non pas à cause de son sujet, mais par la manière dont il est traité. Le texte est fourni, dense, pas si simple. Et la vue d'un adulte bouleversé par cette lecture risquerait d'effrayer les plus jeunes. Mieux vaut commencer à parler du deuil avec les tout-petits de manière plus légère.
Commenter  J’apprécie          363
Le papa de Simon (illustré)

A toutes fins utiles, je précise que l'édition (Flammarion étonnants classiques) dont je parle ici, est différente de celle référencée sur Babelio à ce jour, et comprend les nouvelles suivantes : le papa de Simon, En voyage, Aux champs, la confession, le père, le baptème, Coco, Mademoiselle Perle, Boitelle.





Un recueil de nouvelles sur l'enfance et sa légendaire sauvagerie, mais pas que.



Certes, le Simon du « papa de Simon » est bien un enfant, dont le bon sens nourri de la souffrance de l'enfant illégitime amènera dans un joli dénouement un bon mari à sa jolie maman, et un papa pour lui.

Certes aussi, il est bien question dans « Aux champs » d'enfant, dans une sordide acception marchande, où le vice finira par se retourner contre la vertu, l'enfant que sa mère ayant refusé de vendre à une capricieuse bourgeoise se rebellant furieusement, la maturité venue, contre cette génitrice qui lui a par son refus fermé les portes d'une belle vie.

Enfant encore dans « le père » et dans « le baptème », magnifique nouvelle bucolique et gorgée de vie qui voit le prêtre verser des larmes déchirantes sur l'enfant qu'il n'aura jamais.



Mais le champ d'intervention De Maupassant dans ces nouvelles aux sonorités normandes délicieuses est beaucoup plus vaste, mettant en scène une nature champêtre magnifique avec un talent qui rappelle celui de Thomas Hardy, mais convoque également des personnages plus matures pour dire le remord lourd de vies gâchées, qui par la jalousie dans « la confession », qui par l'intolérance et le poids de la soumission filiale dans « Boitelle », cette dernière nouvelle traitant d'ailleurs du thème avant-gardiste pour l'époque du racisme avec une redoutable efficacité.



Autant dire que la richesse ne manque pas dans ces courts récits, qui me donnent envie de découvrir encore et encore d'autres contes et nouvelles du grand Maupassant.

Commenter  J’apprécie          350
Blanche-Neige

On connaît tous l'histoire par cœur, mais comment résister à cette couverture magnétique, à ce beau visage sensuel qui jaillit des ténèbres pour contempler une appétissante pomme rouge ? Au fil des pages, on se laisse émouvoir par la solitude et la vulnérabilité de Blanche-Neige, persécutée par une belle-mère consumée de jalousie.



"C'est ce que racontent les nains. Croyez-les si vous voulez. Qui sait où se niche la vérité de l'histoire..."



Les mots de Charlotte Moundlic, somptueusement illustrés par François Roca, revisitent à leur manière l'ultra-célèbre conte de Grimm. Le dépoussiérage ne saute pas aux yeux, il est subtil, mais réjouissant. D'abord, texte et illustrations sont saisissants de réalisme, laissant de côté les éléments magiques du conte traditionnel : Blanche-Neige n’est pas conçue suite à un vœu de sa mère et surtout, le fameux miroir magique cède la place à des rumeurs colportées à travers tout le royaume. La morale m’a semblé, elle aussi, renouvelée, enrichie. J’y ai retrouvé les mises en garde originelles contre l’obsession de l’apparence et l’orgueil, l’invitation à ne pas céder trop facilement aux tentations offertes par un(e) inconnu(e), mais j’ai perçu dans cette version du conte un propos plus sombre et plus moderne sur la maltraitance et la vulnérabilité d’un enfant démuni qui aime ses parents. L’album évoque l’importance de l’éducation comme vecteur d’émancipation. La morale est finalement peut-être plutôt pour l’adulte, sous forme d’invitation à laisser ses enfants grandir, s’épanouir et prendre leur place… D'ailleurs, les jeunes lecteurs sont invités par la fin ouverte à prendre une distance critique face à ce qui se raconte !



On retrouve avec bonheur l’obscurité et la froideur du décor médiéval que nous avions déjà aimées dans Anya et tigre blanc. Avec François Roca, on est toujours à la charnière entre littérature et théâtre, voire film (le personnage de la belle-mère aurait-elle d’ailleurs un faux air de Cersei Lannister ?). Le personne de Blanche-neige est finalement idéal pour les jeux de clair-obscur chers à l'illustrateur qui sublime le contraste entre la beauté solaire et mystérieuse de Blanche-Neige, portée par de belles couleurs sensuelles, et de grandes parts d’ombre et même d’obscurité. Les personnages peints à l’huile semblent presque poser, nous donnant presque l’impression de contempler une galerie d’époustouflantes toiles de maître…



Comme il serait dommage de laisser sous cloche nos contes de fée ! Charlotte Moundlic et François Roca montrent tout le plaisir que l'on peut prendre à les faire vivre.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          320
Le papa de Simon (illustré)

Bonne idée de revisiter une nouvelle de Maupassant en album. Cette fois le dessin me fait penser à Hopper et a besoin de peu de parole puisque les expressions sont présentes, souvent dans le geste. Simon vit seul avec sa maman, ce qui lui vaut les moqueries de ses camarades d'école. Heureusement il va croiser Rémy le forgeron, homme de grand coeur. Jolie histoire.

Commenter  J’apprécie          270
Le slip de bain ou les pires vacances de ma..



En ouvrant cet album, je n'ai pu m'empêcher de penser, tiens, encore un livre sur le thème de la séparation d'avec les parents. En effet, Michou doit partir en vacances chez ses grands-parents et il a très peur de s'ennuyer et de devoir affronter ses cousins quelque peu espiègles. Sa grand- mère déclare qu'elle lui fera écrire une lettre a sa maman, un peu chaque jour, et notre jeune ami va écrire cette lettre en occultant quelques détails de ses vacances. Puis on se retrouve plongé avec délice dans l'ambiance des vacances entre cousins, des bêtises que l'on a tous un jour imaginées, des jeux parfois dangereux, et de tout ce qu'on pouvait faire sans que les adultes s'en aperçoivent. Un livre qui fera rire les enfants ( 5 à 10 ans) et rappeler des souvenirs aux adultes.
Commenter  J’apprécie          210
A l'ombre de Barbe Bleue

Au XIXe siècle, quel est le salut des jeunes filles de bonne famille désargentées ? Un beau mariage, avec un homme fortuné, les sentiments viennent après.

Pour venir en aide à sa mère et ses soeurs, la jeune Daphné accepte d'épouser cet homme laid et ombrageux, Barbe Bleue, certes riche mais à la réputation inquiétante.

Quelque temps après le mariage, Barbe Bleue doit s'absenter. Il confie le trousseau de clés de la maison à sa jeune épouse, en lui interdisant d'ouvrir son cabinet particulier...



Le conte de Barbe Bleue est certainement l'un de mes préférés. Je me rappelle encore l'effroi et l'angoisse au cours de ma première lecture, totalement addictive.

Charlotte Moundlic et François Roca nous livrent une nouvelle version du célèbre conte, très élégante et délicate.

Les illustrations sont magnifiques et accompagnent parfaitement le texte, par les couleurs, par le jeu des ombres et lumières, par l'ambiance qu'elles véhiculent.

Les personnages féminins sont mis à l'honneur dans cette interprétation : Daphné sera sauvée par ses soeurs et sa servante, et aussi par son intelligence et son pragmatisme. Elle sera ensuite libre de mener sa vie comme bon lui semble.

J'aurais peut-être aimé retrouver le frisson de peur qui m'avait accompagnée enfant, mais le récit est ici plus axée sur la force de caractère des personnages.



Un très très bel album à faire découvrir.

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel Jeunesse.
Commenter  J’apprécie          200
Blanche-Neige

Albin Michel continue son travail éditorial l’édition de Contes classiques revus par des auteurs contemporains et sublimés de manière artistique par des illustrations sublimes. C’est François Roca qui assorti ici le texte revu par Charlotte Moundlic avec ses peintures à l’huile d’un trait très préraphaélite mais qui donne en même temps une version très féminine de Blanche neige. En effet, le texte bien que très fidèle, appui ici sur le regard de cette belle-mère, reine vaniteuse qui doit faire avec sa jalousie maladive. Une nouvelle lecture du conte qui permet de sublimer une nouvelle fois ce classique.
Lien : http://www.liresousletilleul..
Commenter  J’apprécie          190
La boum ou la plus mauvaise idée de ma vie

Michel ne veut plus que sa mère organise de goûter pour son anniversaire, alors pour être tranquille, il demande une boum, certain que ses parents vont refuser. Contre toute attente, son père accepte... Mais comment s'organise une boum ? Comment cela va-t-il se passer ?



Un album formidable, avec des illustrations magnifiques. Les teintes avec la couleur bleue comme fil conducteur sont très réussies et les personnages sont très bien représentés avec une mention spéciale pour le grand frère avec les cheveux qui cachent son visage. L'histoire est elle aussi bien menée avec un thème qui ne manquera pas d'intéresser les ados !
Lien : http://cdilumiere.over-blog...
Commenter  J’apprécie          190
La croûte

Cette histoire du soir permet d’aborder de manière très simple, franche et apaisante la question du deuil. La littérature jeunesse et surtout les auteurs ont un don incroyable de pouvoir parler de la mort, de la séparation, de la douleur et de la résilience par des images toutes simples et accessible pour les petits comme la cicatrisation d’une croute.



Il est important que l’adulte saisisse le moment opportun pour parler du deuil mais les questions que soulèvent chaque jour l’actualité autour du nombre de mort rendent incontournable voire indispensable cet album en histoire du soir auprès des petits.



L’album monochrome choisi par Olivier Tallec est rouge comme le sang, le choc, mais aussi l’humanité, la vie....un rouge gai mais qui par son choix monochrome parle aussi du choc émotionnel que digère cette famille face à la mort. Tout est dit et cet album a le mérite de discrètement finir sur une étape de résilience qui donne espoir.


Lien : https://www.flammarion-jeune..
Commenter  J’apprécie          160
Les invités

Ce livre est intéressant et bien écrit. Mais il m'a mise mal à l'aise.

Des hommes débarquent soudainement dans village paisible en nombre et s'invitent chez les habitants. On ne sait presque rien d'eux. Un seul parle leur langue.



Petit à petit ils transforment les résidents en esclaves.



Si le thème, celui de la manipulation, est bien mené. Il est angoissant.



J'ai été cependant fortement gênée par les échos avec l'actualité. Beaucoup de lecteurs penseront à la masse des migrants qui arrivent aujourd'hui et ils risquent de faire une mauvaise interprétation de l'histoire... et de la manipuler !



C'est cependant l'occasion d'ouvrir le débat sur l'importance des migrations pour toutes les civilisations.
Commenter  J’apprécie          164
Petit maboul

Réédition de ce petitepoche avec une couverture tout aussi minimaliste mais qui donne un air plus moderne à cette collection. Surprenant le titre a été légèrement modifié, maboule a perdu son E. Je me demande d'ailleurs pourquoi il y avait ce E surprenant.

Lu tout d'abord pour ce titre je ne m'attendais pas à cette histoire. C'est lui qui raconte, lui qui fait des bêtises, sans raison... ou presque. Lui qui est confronté au divorce de ses parents. Il va devoir rencontrer une psychologue mais la maîtresse l'a dit : il n'est pas maboul.

Histoire de la détresse d'un petit garçon qui pense qu'il va s'en sortir tout seul, qui fait des bêtises mais qui ne sait pas pourquoi. Histoire de grands qui dépassent les enfants. Comme souvent en 68 pages, tout est dit ou presque. Souvent aussi ça va mieux en le disant dans cette collection qui parle de faits de sociétés, de chagrins, de bêtises ou d'amitié/amour.

Les petitepoches on en a une énorme envie. Les Cm21/Cm2 qui passent à la bibliothèque aime bien les emprunter.
Commenter  J’apprécie          150
Le papa de Simon (illustré)

C'est l'histoire d'un petit garçon qui ne connait pas son papa et à cause de ça , tous les enfants,à l'école se moquent de lui . Le livre,commence tristement .

J'aime beaucoup cette histoire, parce qu'elle montre comment est vraiment ce monde et aussi que parfois notre cœur choisit de s'ouvrir en face d'une personne qu'on ne connait pas bien encore . Qui est-ce-qui va sauver Simon ?Est-ce-que Simon va pouvoir un jour être

fier de lui ? Peut-il espérer encore que sa vie s'améliore?



Egidia



Commenter  J’apprécie          150
La croûte

Je viens de terminer cet album qui m'a vraiment ému.

J'apprécie beaucoup la collaboration Moundlic-Tallec qui a déjà donné quelques très bons albums comme "le slip de bain" ou autres... Quand j'ai découvert celui-ci par hasard à la médiathèque, je me suis empressée de l'emprunter.



C'est un texte poétique et touchant sur le décès d'une maman et la vie qui continue ... Des mots bien choisis, cela sonne juste et tellement vrai. Un petit bijou à découvrir qui pourrait être mis en réseau avec "Ma maman du photomaton" d'Yves Nadon sur le même thème.
Commenter  J’apprécie          150
A l'ombre de Barbe Bleue

La quatrième de couverture était prometteuse et je m'attendais à être véritablement surprise par cette réécriture de conte.



Au début de l'histoire, l'écriture m'a semblé un peu "lourde", surtout pour un jeune public. Les personnages de Daphné et de Barbe-bleue manquaient véritablement de profondeur.



J'ai tourné la dernière page avec l'impression que le conte avait été survolé. J'aurais aimé pénétrer dans un univers mystérieux et redécouvrir ce conte sous un nouvel angle. Cela n'a pas été le cas.



J'ai aimé les nuances de bleu de cet album jeunesse sans pour autant être réellement séduite visuellement par l'ensemble. Pour ma part, c'est une déception.
Commenter  J’apprécie          140
Je suis le fruit de leur amour

Ses parents lui ont dit qu’elle était le fruit de leur amour, alors elle les croit, forcément. Et s’ils ne s’occupent jamais d’elle, s’ils sortent chaque soir, la laissant entre les mains de cette tante qu’elle adore, c’est parce qu’ils sont trop occupés ailleurs. Et si elle est invisible à leurs yeux, c’est qu’elle ne les mérite pas : « Je me demande comment deux personnes aussi parfaites ont pu donner naissance à quelqu’un comme moi ». Des excuses, elle en trouve toujours pour pardonner leur manque d’attention, leur manque de tendresse, leurs manques tout court. Mais peut-être qu’un jour ou l’autre, elle saura regarder la vérité en face…



Prenez donc un quart d’heure pour lire ce texte. Respirez un grand coup avant de vous lancer et attendez-vous à le refermer la gorge serrée, surpris de constater que Charlotte Moundlic puisse créer une telle émotion avec si peu de mots. A hauteur d’enfant, la voix de cette petite fille résonne en grande partie grâce aux phrases courtes, au langage simple et direct dont se dégage une naïveté touchante. Le regard porté par la narratrice sur ses parents indifférents est sans filtre, sans le recul et l’expérience nécessaires pour saisir la duplicité des adultes. Parce qu’elle est le fruit de leur amour, ils l’aiment forcément. Et s’ils l’ignorent, c’est tout simplement parce qu’elle n’est pas digne des espoirs qu’ils ont placés en elle.



La peur terrifiante de ne pas être aimée, de ne pas mériter l’amour de ses parents est ici mise en lumière avec une justesse et une sobriété laissant de coté les grosses ficelles larmoyantes qu’il aurait pourtant été facile d’utiliser. Tout simplement impressionnant !




Lien : http://litterature-a-blog.bl..
Commenter  J’apprécie          140
Mon coeur en miettes ou les plus beaux jour..

Haaaaaa les émois du premier amour, tout innocent et timide. C'es MIGNON, mais ça ne laisse que des miettes !



Supers dessins d'Olivier Tallec pour un texte tout en douceur.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
Commenter  J’apprécie          130




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Charlotte Moundlic (422)Voir plus

Quiz Voir plus

Juste en fermant les yeux - Les CM1deNY


3 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Juste en fermant les yeux de Charlotte MoundlicCréer un quiz sur cet auteur

{* *}