Chen Jiang Hong, l'auteur-illustrateur de l'album "
Le prince tigre", nous en fait une lecture en chinois.
"Tigresse" dit Wen, "voici mon autre mère. Vous êtes mes deux mamans, celle de la forêt et celle du palais. Maintenant je dois retourner au palais pour apprendre ce que savent les princes. Mais je reviendrai souvent, car je ne veux pas oublier ce que savent les tigres."
Parfois, très rarement, nous apercevions des étrangers dans l’autobus. Tous les enfants du quartier se précipitaient pour les voir de plus près. Nous étions fascinés par leurs odeurs, qui nous étaient inconnues et que nous sentions de très loin : c’était du parfum.
" L'injustice, la cupidité et la cruauté ne triomphe pas. Sèche tes larmes, va et sauve Monsieur Lo."
Monsieur Lo est un pêcheur solitaire.
Sa jonque est sa maison.
Il est triste, cette année le poisson est rare.
Il passe ses journées à attendre.
"Je vais déplacer la montagne ! cria-t-il plus fort.
- Tu rêves, mon garçon, c'est impossible, lui dit son père en secouant la tête. Dix mille hommes n'y suffiraient pas.
- Je vais travailler tous les jours, toute ma vie, s'il le faut. Et je réussirai", dit Sann.
Un beau jour, il lui vient cette question : "Au fait, qu'est-ce que c'est au juste qu'un dragon?"
Son grand-père lui répond : "Un dragon peut déclencher le tonnerre, souffler le feu, libérer les vents et déchaîner la tempête. Il peut faire aussi tomber la pluie."
Et sa grand-mère ajoute : "Un dragon a une tête de lion avec des cornes de cerf et des yeux de tigre, un corps de serpent couvert d'écailles et des pattes griffues comme celles d'un aigle. Il est le symbole de la force, de la chance et du bonheur."
(p.7)
La révolution, c'est un soulèvement, un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre.
Mao
Un jour, Han Gan livra un repas chez le célèbre peintre Wang Wei.
Au moment de repartir, il vit de beaux chevaux derrière la maison, et ne put s'empêcher de les dessiner sur le sable.Intrigué Wang Wei s'approcha et regarda attentivement le dessin. Puis il dit à Han Gan de revenir le voir le lendemain.
C'est ainsi qu'aujourd'hui encore la tradition chinoise veut que le ciel s'anime de cerfs-volants dans toutes les grandes occasions : pour le plaisir de l’œil, pour la joie de l'esprit et aussi pour le jeu d'adresse car s'en servir demande beaucoup de savoir-faire.
(p.35)
De son côté, Ying-Ying embellissait de corps et d'âme. Elle secondait son père dans l'exercice de sa médecine, préparant et dosant des remèdes pour soulager les malades. Sa grâce et sa gentillesse lui attiraient l'admiration de tous et lui valaient aussi quantité de prétendants, qu'elle refusait l'un après l'autre, car elle aimait Ming-Ming d'un amour aussi exclusif que réciproque.
(p.21)